Alors 48 heures après le match face au Ghana, dans quel état êtes-vous ?
Et bien nous avons digéré la défaite de vendredi dernier, une défaite très dure dans les dernières minutes du jeu. A présent, on ne pense qu’au match face au Sénégal et nous sommes super concentrés. L’équipe d’Algérie a un grand mental et incha Allah on réagira de la meilleure manière possible.
Alors les conditions ici à Malabo, comment vous les trouvez ?
Franchement très bien, nous sommes dans un superbe hôtel et on n’a vraiment pas à se plaindre. Nous sommes bien et nous allons pouvoir nous préparer au mieux pour le match de mardi.
On a l’impression qu’il fait un peu plus frais qu’à Mongomo, non ?
Franchement, on ne s’est pas encore entraînés (NDLR : entretien réalisé avant la séance d’hier), donc on ne peut pas trop comparer le climat ici aux conditions climatiques de Mongomo. En tout cas personnellement, je ne ressens pas trop la différence. On sait que le taux d’humidité est élevé mais on ne va pas se focaliser sur ça, mais plutôt nous concentrer sur notre match.
Un mot sur l’absence de Slimani ?
C'est une très grosse perte. Ça va nous handicaper même si on a d'autres attaquants qui peuvent le remplacer et qui sont de très grande qualité. On sait l'importance qu'a Islam dans notre équipe. C'est un buteur et il nous sert énormément mais j'ai confiance dans nos coéquipiers.
Etes-vous déçu par rapport aux résultats de votre équipe jusque-là durant cette CAN ?
Nous avons gagné un match et perdu le deuxième. Il est vrai que beaucoup auraient aimé qu’on se qualifie dès le deuxième match, mais quand vous voyez les autres équipes, vous vous rendez compte finalement qu’aucune équipe n’a pu se qualifier au bout de deux journées, et aucune sélection d’éliminée non plus. C’est pour vous dire que c’est super compliqué et qu’il y a une grande concurrence au niveau de tous les groupes, donc le tout c’est de passer à l’issue de cette phase de poules, c’est vraiment ça le plus important.
C’est vraiment différent d’une Coupe du monde ?
Peut-être bien que c'est plus difficile qu'en Coupe du monde, mais je n'ai pas envie de parler de ça car ça serait nous trouver des excuses. Je dirais que c'est différent. A la Coupe du monde les conditions étaient meilleures. Mais aujourd'hui il faut qu'on se qualifie dans ces conditions-là, nous n’avons pas le choix.
Lors de cette Coupe du monde, nous n’avons pas retrouvé les créateurs de cette équipe algérienne, l’avez-vous ressenti vous aussi ?
Bien sûr qu'on le ressent. Contre l'Afrique du Sud, on a marqué trois buts mais on a beaucoup souffert. Contre le Ghana, on n'a pas eu beaucoup d'occasions et c'était un match très serré. Comme je l'ai dit le plus important c'est mardi. Si on passe tout sera oublié et on se penchera sur le quart de finale. Et si on ne passe pas... ça ne me traverse pas l'esprit car je suis vraiment déterminé.
Vous allez vraiment jouer le tout pour le tout sans forcément attendre le résultat de l’autre rencontre ?
Oui bien sûr, on a encore notre destin entre les mains. Donc on va se préparer pour gagner même si on sait que ça va être compliqué.
Dans quel poste sentez-vous le plus à l’aise, dans l’axe ou sur le côté gauche ?
Je joue là où le coach me dit de jouer et je fais de mon mieux pour la sélection. C'est vrai qu'en club depuis longtemps j'évolue sur le côté gauche. Mais si je dois jouer à droite, à gauche ou dans l'axe... Franchement je me sens bien dans l'axe. Ce sont des positions que j'apprécie toutes.
Asma H. A.
«Même dans des conditions difficiles, il faut qu’on se qualifie»