Un joueur professionnel par définition est celui qui fait du football sa profession, a contrario un joueur amateur ne vit pas du football et exerce un métier en parallèle ! Chez nous, et jusqu’à l’avènement du professionnalisme, les footballeurs avait officiellement un statut d’amateur, mais officieusement celui de non-amateur, car rémunéré gracieusement et vivant largement du football !
L’éternelle polémique autour de la présence des joueurs expatriés, émigrés ou pros au détriment des joueurs locaux est toujours d’actualité et présente dans le subconscient de l’opinion sportive algérienne ! Et comme par enchantement après chaque couac des Verts !
Si la passion autour de l’équipe nationale est incommensurable, l’amour du «pro» est mesurable et conséquente aux résultats ! Cet amour réel et passionné peu se perdre et basculer pour se transformer en haine, Kierkegaard disait «la haine est un amour qui a sombré », l’équation amour/haine est conditionnée, rythmée par la passion, l’Algérien surfant toujours sur la vague de l’extrême «préfère se perdre dans sa passion, que de perdre sa passion» !
Depuis l’épopée d’Omdurman, l’histoire d’amour des Algériens avec leur équipe nationale est au firmament, encore mieux, le Mondial brésilien a entériné cet amour fusionnel, passionnel !
Le peuple est amateur de football, l’équipe nationale est composée totalement de joueurs pros, par relation transitive, le peuple est amateur de «pros», son amour est dans le «pro» !