EN : Les Fennecs jouent, les Eléphants marquent

L’aventure des Verts en coupe d’Afrique des nations s’est arrêtée hier soir devant la Côte d’Ivoire qui s’est montrée plus réaliste. Ils se sont inclinés par 3 buts à 1, mais ils auraient pu aspirer à un meilleur résultat, s’ils étaient solides derrière. Les Ivoiriens ont profité de la passivité de la défense pour inscrire deux buts sur des balles arrêtées, l’un en première mi-temps, l’autre en seconde période par le biais de Wilfried Bony avant que Gervinho ne mette fin au suspense en ajoutant le troisième but dans les arrêts de jeu.

Le premier quart d’heure était à 100% en faveur des équipiers de Brahimi, lesquels malgré leur domination n’ont pas vraiment inquiété le gardien Gbohouo. Les Ivoiriens n’ont commencé à réagir qu’à partir de la 16e minute avant que Wilfried Bony ne surprenne les Verts à la 26e minute en marquant le premier but de la tête devant une défense totalement absente après un coup franc bien botté de son équipier Gradel. Surpris par ce but, les Verts ont eu du mal à réagir face à une équipe ivoirienne qui a bien géré la suite de la première mi-temps. 

Déterminés à revenir dans le score, les Verts se sont montrés plus entreprenants devant. C’est ainsi qu’après quelques tentatives avortées, Soudani parvient à égaliser à la 52e minute après un bon service de Mahrez. Cette égalisation a redonné confiance aux Verts, lesquels avaient raté un but tout fait lorsque Soudani s’est retrouvé tout seul devant Gbohouo  à la 66e minute, malheureusement pour lui et pour tous les Algériens, son tir a été repoussé par le gardien ivoirien. C’était le tournant de la rencontre surtout que 4 minutes plus tard Bony toujours sur une balle arrêtée réussit à ajouter un deuxième but de la tête. Medjani n’a rien pu faire devant ce «bourreau» qui a redonné l’avantage à la sélection de son pays. Cette énième faute de la défense a totalement déstabilisé les joueurs qui malgré leur détermination à revenir encore dans le score n’ont pu percer le rideau défensif des Ivoiriens. La rentrée de Slimani et de Belfodil n’a rien changé. Leur  manque de lucidité et de clairvoyance leur a été fatal face à une équipe très bien organisée sur le terrain. En jouant le tout pour le tout dans les dernières minutes de la partie, ils finissent par encaisser un troisieme but dans les arrêts de jeu. Contrairement à 2010, la chance a souri cette fois aux Ivoiriens qui grâce à leur réalisme ont décroché le billet qualificatif pour la demi-finale face au premier favori de ce tournoi.

 

 

 

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