Il ne leur accordera qu’une partie de leur argent en attendant des jours meilleurs. Il leur doit 5 mensualités et comme il ne dispose pas d’assez d’argent pour les payer jusqu’au dernier centime, il leur offrira quelques salaires seulement pour les motiver avant le prochain match face au NAHD. Notre source ajoute que le président Hannachi s’est rendu jeudi dernier chez le principal sponsor du club, à savoir l’operateur de la téléphonie mobile Ooredoo pour récupérer une certaine somme d’argent afin de régulariser la situation financière de ses joueurs qui, faut-il le rappeler, pour certains, commencent sérieusement à s’impatienter. Et comme son équipe est menacée plus que jamais par la relégation dans la mesure où elle ne dispose que de deux points d’avance sur le premier relégable, le président Hannachi veut payer ses joueurs avant la prochaine journée du championnat. Il s’est rendu vraisemblablement compte que quelques-uns de ses éléments sont démobilisés à cause de la non-régularisation de leur situation financière.
L’argent selon le rendement
Ce n’est un secret pour personne, les contrats déposés au niveau de la Ligue de football professionnel ne reflètent pas réellement les salaires des joueurs. Avec le plafonnement des salaires imposé aux clubs, les responsables de ces derniers étaient contraints de passer des deals avec leurs joueurs puisque les nouvelles dispositions en matière des joueurs professionnels leur interdisent d’offrir plus de 80 millions de centimes pour un joueur non international et plus de 120 millions de centimes pour un international. Plusieurs joueurs de la JSK touchent des salaires faramineux et comme cela n’a pas été mentionné dans leurs contrats, le président Hannachi aurait décidé de les payer selon leur rendement. Il est obligé d’honorer ses engagements avec eux, mais pour l’argent qu’ils prenaient sous la table, ils risquent de ne plus voir sa couleur en raison du parcours catastrophique enregistré par l’équipe cette saison. Toutefois, les éléments qui ont donné entière satisfaction à l’image de Doukha seront payés jusqu’au dernier centime. En adoptant cette formule, le président de la JSK veut encourager ses joueurs à fournir pour éviter la relégation. Ceux qui n’ont pas bénéficié de beaucoup de temps de jeu n’auront pas droit à la totalité de leur argent.
A.H
JSK-NAHD ce vendredi à Sétif
Comme prévu, la rencontre face au NAHD comptant pour la 20e journée du championnat se déroulera ce vendredi à Sétif. Elle aura lieu à huis clos et le coup d’envoi est programmé à 16h. Le choix du stade du 8-Mai-1945 pour recevoir le NAHD, le premier relégable reste une énigme. Le président Hannachi ne veut certainement pas jouer au 20-Août-1955 où le NAHD est domicilié, mais le fait d’avoir opté pour Sétif a étonné plus d’un. Pour l’heure, on ne peut rien dire sur son choix, mais sans le cas où la JSK ne s’imposerait pas face au NAHD, il sera contraint de s’expliquer sur les raisons l’ayant poussé à choisir Sétif. Il est utile de rappeler que lors de la phase aller, le président Hannachi avait reçu l’ASO à Bordj Bou-Arréridj, mais son choix n’était pas judicieux. L’ex-entraîneur des Jaune et Vert Hugo Broos avait expliqué le semi-échec de son équipe face à la formation de Chlef par la fatigue. Ses joueurs étaient obligés de parcourir des centaines de kilomètres pour affronter l’ASO, alors qu’il y avait plusieurs stades disponibles pas très loin de Tizi Ouzou.
A.H.
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Raïah, Youcef Khodja et Yedroudj out
Souffrant de différentes blessures, le trio Raïah-Youcef Khodja-Yedroudj est out pour la rencontre de ce vendredi face au NAHD. Les trois joueurs ne se sont d’ailleurs pas entraînés avec le groupe. Ils se sont contentés de soins avant de quitter le stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Les deux premiers ont rechuté vendredi dernier lors de la rencontre face à l’ASO, alors que Yedroudj est en convalescence depuis la semaine dernière. La rechute de Raïah et Youcef Khodja met l’entraîneur Jean-Guy Wallemme dans une situation embarrassante. Pressé de récupérer ses deux pièces maîtresses, il les a fait jouer lors de la rencontre précédente face à l’ASO. Il les a titularisés d’entrée, mais les deux joueurs ne tarderont pas à quitter le terrain. Raïah a cédé sa place à son équipier Khiat après 33 minutes de jeu seulement, alors que Youcef Khodja a tenu jusqu’à la 62e minute avant de demander son remplacement. Les deux joueurs devront certainement attendre une longue période avant de retrouver les terrains. Leur absence n’arrangera pas les affaires de l’équipe qui se trouve dans l’obligation de gagner ce vendredi face au NAHD pour s’extirper de la zone rouge.
A. H.
Benamara incertain
Le défenseur Youcef Benamara n’est pas certain de prendre part à la rencontre de ce vendredi face au NAHD. Et pour cause, il souffre d’une blessure au dos qui l’empêche de s’entraîner avec ses équipiers. Si son absence se confirme, cela ne fera que compliquer la tâche au staff technique qui est déjà contraint à se passer de trois de ses titulaires, à savoir Youcef Khodja, Raïah et Yedroudj. L’ex-pensionnaire de l’USMA n’a bénéficié d’aucun temps de jeu lors de la rencontre face à l’USMA, mais avec l’indisponibilité des trois joueurs suscités, l’entraîneur Wallemme espère sûrement récupérer Benamara pour le prochain match face au NAHD.
Hannachi présent
Afin de suivre de visu les conditions dans lesquelles se prépare son équipe pour le prochain match face au NAHD, le président Hannachi a assisté à la séance de la reprise qui a eu lieu hier sur le terrain du 1er-Novembre. Vu que certains de ses dirigeants ne lui disent pas tout sur les absences injustifiées de quelques éléments, le président de la JSK s’est rendu au stade pour voir si tout le monde a répondu à l’appel de la reprise.
Biquotidien aujourd’hui
Pour la journée de ce mardi, le staff technique a programmé deux séances. L’une pour la matinée qui sera consacrée sûrement pour le volet physique et celle de l’après-midi pour l’aspect technico-tactique.
Youcef-Khodja : «Je ne comprends rien à ma blessure»
Entretien réalisé par
MUSTAPHA OUAÏL
Arrivé l’été dernier à Tizi Ouzou en provenance de l’US Chaouia, Mourad Lyes Youcef-Khodja s’est vite fait une place au soleil dans l’effectif kabyle. Faisant face à une rude concurrence, le natif d’Oum El-Bouaghi a durement travaillé pour se frayer un chemin dans le onze majeur de la prestigieuse JSK. Attaquant vif, à l’aise tant en face que dos au but, Youcef-Khodja aura réussi une belle première moitié de saison. Mais au cours de cette phase retour, les ennuis de santé se sont accumulés, il se blesse, se soigne et puis rechute. Nous l’avons rencontré et discuté avec lui de cette malchance qui le poursuit depuis quelques semaines. Youcef-Khodja parle aussi de la malchance qui s’abat sur la JSK. Mais pas fataliste du tout, l’attaquant kabyle se dit prêt à tout donner pour chasser cette scoumoune qui plonge le club dans une spirale de mauvais résultats.
Vous êtes toujours blessé, c’est de la malchance ou bien est-ce une mauvaise prise en charge de votre part ?
Je ne pense pas que ce soit une mauvaise prise en charge de ma part, parce que je me soignais convenablement. Disons que c’est beaucoup plus de la malchance qu’autre chose. C’est une tendinite récurrente, je n’y comprends pas grand-chose, pourtant je me suis soigné comme il le faut. Franchement, je suis très déçu, parce que je me suis très bien préparé, je me suis donné à fond, je m’attendais à réussir une phase retour des plus tonitruantes, malheureusement cette blessure est venue tout mettre par terre, d’où ma grande déception.
Que vous a dit le médecin du club ?
C’est lui qui me soigne, il est, comme on dit, aux petits soins avec moi, je n’ai pas à me plaindre, sur ce plan-là, je suis bien pris en charge, mais que voulez-vous, c’est ainsi, je rechute à mon grand dam.
N’êtes-vous pas revenu un peu plus tôt à la compétition au lieu d’attendre que cette tendinite guérisse complètement ?
C’est une probabilité, oui, mais ça reste uniquement une probabilité. Ce n’est pas une certitude. Cependant, ce qui est sûr aujourd’hui c’est que je me sens mal et cette situation me préoccupe un peu. J’aimerais tant être d’attaque en ces moments critiques que traverse mon équipe. J’aimerais tant donner un plus à l’équipe afin qu’elle retrouve son aplomb.
Justement, la transition est toute faite.
Qu’est ce qui ne va pas à la JSK, pourquoi ça ne marche pas, selon vous ?
Franchement là, je ne peux pas vous faire un diagnostic exact de la situation du fait que moi-même je reste coi devant cette inexplicable situation. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue le fait que nous sommes passés par des moments extrêmement difficiles. La mort tragique de notre ami Ebossé, les conséquences qui s’en suivirent, etc. Jouer tous ses matches censés être à domicile hors de ses bases et à huis clos, ce n’est pas évident du tout. Au fait, on joue où contre le NAHD, vous savez ?
A notre connaissance et jusqu’à preuve du contraire, ce sera à Sétif ?
(Il marque un temps d’arrêt) à Sétif… Qu’à cela ne tienne, on ira à Sétif alors.
Est-ce que par hasard, le groupe ne s’est pas lézardé, comme le laissent entendre certaines rumeurs persistantes ?
Non. Non, je vous assure, il n’y a rien de tout cela. Le groupe est uni, nous sommes tous solidaires les uns des autres et nous vivons bien ensemble. De ce côté-là, je vous rassure, il n’y a rien. D‘ailleurs, pour vous dire, nous sommes proches les uns des autres, nous discutons souvent de la situation actuelle du club. A Chlef, nous avons parlé entre nous avant le match, nous nous sommes dit qu’il fallait qu’on gagne, nous nous sommes motivés, nous étions gonflés à bloc, hélas, au final, on prend seulement un point… Ceci pour vous dire que le groupe est conscient, motivé, et tout ce que vous voulez, mais pas lézardé, encore moins fracturé.
M. O.
Il est le meilleur buteur du club
S’il est un des salaires moyens de l’équipe, (il touche 70 millions de centimes/mois), Lyes Youcef-Khodja est néanmoins le meilleur buteur de l’équipe avec cinq buts réussis cette saison.
Il a été empêché de s’entraîner hier avec le groupe
Meguehout devant le conseil de discipline
Le milieu Ahmed Meguehout n’a pas été autorisé à reprendre hier avec ses équipiers. Séchant les entraînements depuis le lendemain de la rencontre face à l’USMA, l’ex-pensionnaire du CRB s’est présenté le plus normalement du monde à la séance d’hier, mais l’entraîneur adjoint Driss Labane et l’entraîneur des gardiens Omar Hamenad qui ont assuré la séance en l’absence de Wallemme, lequel ne devait rentrer de France qu’hier après-midi, lui ont fait savoir qu’il ne peut s’entraîner avec le groupe tant qu’il n’a pas fourni des explications à la direction concernant sa longue absence. Il a été certes autorisé à rentrer chez lui au lendemain de la rencontre face à l’USMA à la suite du décès de son oncle, mais il a prolongé son repos sans même prendre la peine d’aviser ses dirigeants, ce qui a irrité l’entraîneur Jean-Guy Wallemme.
Discussion avec Idrès
Empêché de s’entraîner avec le groupe, Meguehout s’est longuement entretenu hier avec le manager général Samy Idrès. Le président Hannachi était présent au stade, mais c’est Idrès qui lui a expliqué qu’au vu de sa longue absence, il ne peut pas réintégrer le groupe comme si de rien n’était. Il a suivi la séance à partir de la ligne de touche et il ne sera autorisé à reprendre avec ses équipiers qu’une fois qu’il sera entendu par ses dirigeants. D’après une source autorisée, Meguehout sera traduit devant le conseil de discipline et il risque une lourde amende financière. La direction avait même songé à l’écarter du groupe, mais comme l’équipe traverse des moments très difficiles en raison de tout ce qui s’est passé après le décès d’Albert Ebossé, la direction a décidé de le sanctionner financièrement, mais s’il récidive à l’avenir, il risque l’exclusion définitive. Il est à rappeler que Meguehout a contesté son remplacement par Yesli lors de la rencontre face à l’USMA, ce qui n’a fait qu’aggraver son cas. Après avoir passé l’éponge sur plusieurs écarts disciplinaires, la direction a décidé de sévir en cette phase retour pour mettre un terme aux mauvaises habitudes.
N. Boumali
La séance assurée par Labane et Hamenad
La séance d’hier a été assurée finalement par le duo Labane et Hamenad en raison de l’absence de Wallemme. Ils ont fait de leur mieux pour motiver les joueurs en prévision de la rencontre face au NAHD prévue ce vendredi à Sétif.
Wallemme n’est rentré qu’hier après-midi de France
Rentré chez lui en France le lendemain de la rencontre face à l’ASO, Jean-Guy Wallemme ne devait regagner Tizi Ouzou qu’hier en fin d’après-midi. Il aurait laissé des consignes à son assistant pour assurer la reprise. Son absence à la reprise des entraînements n’a pas été appréciée par les dirigeants surtout que leur équipe a un match important face au premier relégable qu’elle devance seulement de deux points.
Le verdict du TAS attendu pour aujourd’hui
Selon une source digne de foi, la direction de la JS Kabylie devrait être fixée sur le recours qu’elle a adressé au Tribunal arbitral des sports de Lausanne concernant la sanction de la Confédération africaine de football aujourd’hui. Jusqu’à hier en fin d’après-midi, la direction n’a rien reçu de cette instance. Ayant saisi le TAS de Lausanne après la suspension de leur club pour une durée de deux ans de toutes les compétitions continentales par la CAF à la suite du décès tragique d’Albert Ebossé, les dirigeants espèrent que la sanction sera réduite à une année. Bien que la JSK ne soit pas bien placée pour assurer une place qualificative pour une éventuelle participation à une compétition continentale la saison prochaine, ses dirigeants souhaitent avoir gain de cause pour prouver que leur club a été victime dans ce qui s’est passé. Leur priorité est d’assurer le maintien en Ligue 1 Mobilis, car avec la place qu’elle occupe actuelle, l’équipe n’est pas à l’abri du danger. Elle a son destin entre les mains, mais elle doit vite renouer avec la victoire pour s’extirper de la zone rouge.
N. B.
CSC 
USMA 
OA 
ESS 
ASO 
ESM 
USB 
PAC 