Il leur a fait la confidence avant l’entame de la séance d’entraînement. Quelques-uns d’entre eux ont été étonnés d’apprendre de la bouche même de leur président la fin de mission de l’entraîneur.
Sauf d’un revirement de dernière minute, c’est le duo Labane-Hamenad qui devra coacher l’équipe et cela jusqu’à la fin du championnat. Ayant consommé deux entraîneurs avant même la fin de la phase aller, le président Hannachi avait affirmé lorsqu’il était en contact avec Wallemme qu’il lui fera signer un contrat de longue durée, mais il s’est contenté finalement d’un bail de quelques mois avant de décider contre toute attente de le renvoyer. Le hic est qu’avant même qu’il n’annonce la mauvaise nouvelle au concerné, le président de la JSK a informé d’abord ses cadres de sa détermination à limoger Wallemme qui en 4 rencontres n’a glané que deux points.
«Wallemme, c’est fini» Au moment où les joueurs s’apprêtaient à entamer l’entraînement, le président Hannachi s’est approché de quelques-uns d’entre eux pour leur dire que l’ère Wallemme est finie. «C’est bon, Wallemme n’est plus l’entraîneur de la JSK», leur a-t-il indiqué. Pas du tout satisfait par son travail, le président Hannachi a mis à profit la mésaventure vécue par son entraîneur qui a été refoulé de l’aéroport Houari Boumediène pour l’évincer de son poste. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, il n’a pas convoqué Wallemme pour l’inviter à résilier son contrat, mais d’après une source digne de foi, le président Hannachi ne compte pas revenir sur sa décision de se séparer des services de Wallemme.
N. Boumali
Hannachi : «Il est parti en France sans nous aviser» La mésaventure vécue par l’entraîneur Jean-Guy Wallemme à l’aéroport Houari Boumediène a mis le président Hannachi dans tous ses états. Persuadé que le refoulement de son entraîneur de l’aéroport international d’Alger faute de visa en cours de validité n’a fait que discréditer la direction du club, le président Hannachi est très remonté contre lui. Il a d’ailleurs indiqué à ses proches collaborateurs que si l’entraîneur l’avait informé de son départ en France après la rencontre face à l’ASO, il lui aurait expliqué qu’avec le document qui lui a été remis, il ne sera pas autorisé à fouler le sol algérien à son retour. «Wallemme est parti en France sans nous aviser. S’il nous avait fait part de sa décision de rentrer chez lui après le match face à l’ASO, on lui aurait expliqué la situation», a déclaré Hannachi à ses proches. Profitant de 48 heures de repos accordées à ses joueurs après le nul ramené de Chlef, l’entraîneur Jean-Guy Wallemme est rentré chez lui en France samedi dernier. Il ne savait pas que son départ à Paris précipitera son limogeage de la JSK. Il voulait rendre visite à sa famille, mais cela lui a coûté cher. Non seulement il a passé la nuit de lundi à mardi à l’aéroport international d’Alger avant d’être refoulé en France, mais il a irrité son président qui a décidé de se séparer de lui. Le président Hannachi l’a tenu pour responsable de la mésaventure qu’il a vécue à l’aéroport.
N. B.
Wallemme est revenu hier Aucun dirigeant à son attente L’entraîneur Jean-Guy Wallemme a regagné la ville de Tizi Ouzou dans la soirée d’hier. Ayant réussi à obtenir son visa d’entrée en Algérie dans la matinée, l’entraîneur français a pris le vol de 16h à destination d’Alger. Il a rallié l’aéroport Houari Boumediène en fin d’après-midi, mais aucun dirigeant n’a été à son attente, ce qui prouve que le président Hannachi est très remonté contre lui. Il a été obligé de rejoindre la ville de Tizi Ouzou par ses propres moyens. Pourtant, dans la matinée, la direction lui a envoyé une invitation pour lui permettre d’avoir son visa.
Les véritables raisons du limogeage de Wallemme
Même si jusqu’au moment où nous mettons sous presse, l’entraîneur Jean-Guy Wallemme n’a pas résilié son contrat, tout indique que le président Hannachi le convoquera aujourd’hui afin de lui proposer une séparation à l’amiable. La mésaventure vécue à l’aéroport Houari Boumediène n’a été que la goutte qui a fait déborder le vase puisque le limogeage de Wallemme a été évoqué dans l’entourage du club depuis plusieurs semaines. Le président Hannachi n’était pas du tout satisfait de son travail, mais pour éviter d’être taxé de «consommateur» d’entraîneurs surtout qu’il a consommé deux entraîneurs étrangers depuis l’entame de la saison, le président Hannachi a pris son mal en patience. Et comme Wallemme lui a offert une occasion en or après son départ en France sans qu’il n’informe sa direction, le président Hannachi n’a pas raté l’opportunité pour prendre la décision de le démettre de ses fonctions. D’après une source proche de la direction, le président Hannachi reproche à son entraîneur de changer à chaque match son onze de départ et son incapacité à gérer le groupe. Les résultats ne plaident pas en sa faveur puisqu’en 4 matches, il n’a récolté que deux maigres points. Il faut dire que depuis l’entame de la saison, l’équipe collectionne les échecs et ce qui inquiète le président c’est la piètre prestation de ses joueurs, alors qu’avant la prise en main de l’équipe par Wallemme, le duo Labane-Hamenad avait enregistré de bons résultats.
N. B.
Le multirécidiviste toléré
Meguehout réintègre le groupe
Le milieu de terrain, Ahmed Meguehout, qui ne s’est pas entraîné pendant une semaine, a repris hier les entraînements comme si de rien n’était. Le joueur, qui a été interdit d’entraînement pour les journées de lundi et mardi, était présent hier au stade du 1er-Novembre et a pris part à la séance sans que personne lui demande des comptes. Pourtant, les dirigeants avaient annoncé qu’ils allaient prendre des mesures strictes envers le joueur qui n’est pas à son premier écart disciplinaire depuis sa venue au club. Rappelons qu’en début de saison, il a séché les entraînements à plusieurs reprises dans le but de contester son statut de remplaçant dont il était insatisfait. Revenu hier après avoir été absent durant toute une semaine, Meguehout n’a ni été rappelé à l’ordre ni sanctionné par la direction du club qui n’aura pas levé le petit doigt finalement, ce qui risque de provoquer d’autres écarts disciplinaires.
Benamara out face au NAHD
Le défenseur polyvalent, Benamara, ne sera pas de la partie vendredi face au NAHD. Le joueur qui souffre d’un problème au dos ne s’est pas entraîné depuis la reprise des entraînements. Hier encore, le joueur était absent et est à présent déclaré forfait pour la rencontre de vendredi.
Petit bobo pour Benlamri
Djamel Benlamri s’est fait mal aux entraînements. Le joueur a signalé des douleurs au staff médical. Aux petits soins avec lui, ce petit bobo sans gravité ne devrait pas le priver du match face à l’équipe chez laquelle il a été formé, à savoir le NAHD.
Le médecin dit que ce n’est pas méchant
La séance ouverte au public
Après la bonne nouvelle qui est tombée concernant le verdict du TAS, la direction de la JSK a décidé de permettre aux supporters kabyles d’assister à la séance d’entraînement d’hier au stade du 1er-Novembre. Une grande foule s’est installée dans les gradins dudit stade et ont chanté et manifesté leur joie après avoir appris que le club avait eu gain de cause. Appréciant le geste de la direction, les nombreux supporters de a JSK qui s’étaient rendus au stade ont longuement fêté le verdict du TAS avec les joueurs.