MCO : Les défis de Belhadj

Le MCO est revenu de loin grâce à son staff technique, ses joueurs, ses supporters et ses dirigeants, mais surtout grâce au président Belhadj.

Si pour la majorité des observateurs, le retour au premier plan du MCO cette saison n’est que le fruit d’un bon travail effectué par l’entraîneur Jean-Michel Cavalli dont les compétences ne sont plus démontrer, toutefois, comme on le sait, pour réussir en football, il faut un bon travail d’ensemble. Alors que les joueurs font de leur mieux pour hisser le club vers le haut, les supporters apportent beaucoup de soutien et ferveur à leurs favoris, l’apport d’Ahmed Belhadj n’est pas étranger aux belles performances de l’équipe, comme en témoigne Seddik Beradja, tout heureux du nul ramené de Constantine. «On a un président qui fait de mieux pour motiver ses joueurs. Figurez-vous, la veille de notre match face au CSC, le président nous a promis une prime de 15 millions, c’est ça un vrai président.» Beradja, pur produit du MCO qui connaît de surcroît la maison, quand il fait un tel témoignage, tout le monde le croit. Pour sa première saison à la tête du MCO, le propriétaire du complexe Mezeghena est sur le point de réussir son premier pari. Lui, qui découvre de jour en jour des choses qu’il ignorait auparavant, semble avoir réussi son premier pari, celui de créer une stabilité au club et les résultats ne se sont pas fait attendre : le MCO occupe une place sur le podium. Cela fait belle lurette qu’il ne lui est pas arrivé.

 

 

Restructuration du club

Après avoir instauré un climat de confiance au club, le néo-président, une fois la saison finie, entend passer à autre chose : «Mon but est de restructurer le MCO. Quand on s’est déplacés chez l’USMA, je ne le cacherai pas, j’ai été émerveillé par le mode de gestion de ce club, une gestion qu’on essaiera de copier», promet Ahmed Belhadj, un autre pari qu’il pourrait relever, pourvu qu’on le laisse aller jusqu’au bout de ses ambitions et que les pouvoirs publics, qui lui ont promis des aides, à l’image de M. Abdelghani Zaalane, le wali de la ville, qui a rassuré le président du MCO que son département va aider financièrement le club, tiennent cette promesse. Néanmoins, pour que tous ses projets soient concrétisés, il faudrait que l’équipe se maintienne dans le haut du classement. En effet, au MCO, quand les résultats sont bons, l’ambiance autour du club est des plus sereines. Gageons que cette belle série se prolonge le plus longuement possible, ce qui pourrait encourager Ahmed Belhadj dans la concrétisation de ses projets.

M. S.

 

Nessakh : «On va tout donner pour passer au prochain tour»

Propos recueillis par  M. STITOU

 

Chemssou, qui est un des éléments de base de l’équipe, attribue la réussite actuelle de l’équipe au bel état d’esprit qui règne dans le groupe. «C’est notre force principale», estime le gaucher mouloudéen.

 

Le MCO de cette saison démontre de match en match sa solidité, quel est le secret ?

Cette réussite n’est que la conséquence d’un bel état d’esprit qui règne dans le groupe, l’ambiance est saine, il n’ya pas de clans, il y a même une ambiance conviviale au sein de l’équipe. Ce sont les principales raisons de notre réussite actuelle.

 

N’avez-vous rien oublié ?

Si, je ne vous apprends rien, l’apport de Cavalli est important. D’ailleurs, tactiquement, dans le match, notre équipe est toujours bien en place, ce qui gêne l’adversaire dans ses manœuvres. La bonne organisation tactique est l’autre force de l’équipe.

 

A Constantine, y avait-il possibilité de revenir à la maison avec la victoire ?

On a eu deux ou trois occasions de marquer, si on était parvenus à en mettre une, la victoire ne nous aurait pas échappé. Toutefois, prendre un point au CSC dans un tel contexte est un résultat plus que positif.

 

Dommage que l’attaque n’a pas le même rendement que la défense…

N’accablons pas les attaquants, on a de la qualité devant, malheureusement l’excès de précipitation fait qu’ils n’arrivent pas à marquer autant de buts ; avec le travail, ce défaut sera corrigé, on l’espère, le plus tôt possible.

 

On vous a vu monter prêter en seconde mi-temps main-forte à l’attaque…

Même lors de ma première saison au MCO, je montais souvent en attaque pour aider mon équipe à marquer ; cela n’est pas nouveau donc pour moi. Je précise que c’est une initiative personnelle, ce n’est pas l’entraîneur qui m’a demandé de monter en attaque ; je voulais débloquer le match, hélas, je ne suis pas parvenu à secouer les filets.

 

Des regrets d’avoir raté cette reprise en fin de match…

J’ai fait ce qu’il fallait, mais je pense que j’ai été trahi par la position du défenseur du CSC, je ne pensais pas que le ballon allait le dépasser et atterrir dans mes pieds ; c’était tellement rapide que je n’ai pas eu le temps de réfléchir, alors j’ai tenté la reprise acrobatique, ça n’a pas marché, mais ce n’est que partie remise.

 

Samedi, vous accueillerez le MOB, cette fois pour un 1/8 finale de coupe. Etes-vous animés d’un sentiment de revanche pour cette rencontre ?

D’abord, un match de coupe n’a pas le même cachet que celui de championnat. Avec l’engouement que suscite cette épreuve prestigieuse chez nos supporters, on va tout donner pour passer au prochain tour, surtout que nous allons jouer à domicile et en présence de notre public (le match de championnat s’est déroulé à huis clos).

 

Amrani était venu espionner le MCO samedi à Constantine…

Ce qui est certain, avec Cavalli, nous développons plusieurs variantes, c’est très possible qu’on joue le match de coupe avec une stratégie différente.

M. S.

 

Un délai d’une semaine pour Zaâbia

D’après le président du club, un délai d’une semaine est accordé à la direction du club de l’Itihad de Tripoli pour virer l’argent du transfert de Mohamed Zaâbia, faute de quoi, une plainte sera déposée à la FIFA.

 

Contrôle médical pour N’Doumbé et Makusu

Les deux recrues hivernales du MCO ont effectué un contrôle hier chez le Dr Kalaidj, spécialiste en traumatologie. Elles étaient accompagné par Amar Benarmas, le soigneur du club.

 

Chérif devrait tenir son rang

Sorti sur blessure à Constantine, Hichem Chérif, qui se plaint d’un mal au niveau des ischio-jambiers, devrait, assure le soigneur du club, tenir son rang samedi face au MOB. En forme actuellement, le MCO se verrait mal jouer cette importante rencontre sans Hichem Chérif.

M. S.

 

On a dépassé le millier de supporters…

Alors qu’on rapportait au lendemain du match CSC-MCO que près d’un millier de supporters oranais avait effectué le lointain déplacement jusqu’à l’antique Cirta, d’après des témoignages, leur nombre était plus élevé (on parle de plus de 2000 supporters). Cet engouement des supporters fait vraiment plaisir aux joueurs, lesquels, dès le coup de sifflet final du match, ont fêté le point du nul avec leurs fans.

…..On veut voir un stade plein

Pour le match des 1/8 finale de la coupe MCO-MOB de ce samedi, c’est le vœu formulé par tout le monde au club. «On veut voir un stade Ahmed-Zabana plein à craquer ce samedi», souhaite le président Ahmed Belhadj. Le vœu de ce dernier n’est pas de gagner de l’argent à travers les recettes du match qui demeurent toujours insignifiantes, mais de garantir un soutien à ses joueurs afin de passer aux 1/4 de finale.

M. S.

 

Bezzaz revient sur l’incident de samedi

Avant le coup d’envoi du match CSC-MCO, un malheureux incident s’est produit à sa sortie du vestiaire. Yacine Bezzaz a été provoqué par un supporter d’un certain âge. Bezzaz, réputé pour sa bonne éducation, relatera les faits. «Ce type m’a tenu des propos grossiers. Si ça venait des tribunes, je n’aurais rien dit, mais là, ce type a eu l’audace de venir m’insulter en face ; j’étais obligé de réagir, je pense même que c’est une réaction légitime», déplore l’ancien international, qui regrette cependant. «Le CSC est un grand club. A la rigueur, dans une petite équipe amateur, de telles choses se produisent, mais quand on évolue dans un championnat professionnel, un tel incident ne fait que ternir l’image du CSC.» Et de savoir si cet incident l’a déstabilisé. «Non, répond-il, je pense même avoir fait un bon match.»

         M. S.

        

Pas de réunion

La rituelle réunion regroupant le président à l’entraîneur au lendemain des matches n’a pas eu lieu. En effet, Ahmed Belhadj, qui souffrait d’une grippe carabinée, était tellement fatigué qu’il n’a pu aller à la rencontre de son entraîneur.

 

 

 

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