Il est de plus en plus évident que la CAF a rejeté une nouvelle fois le dossier algérien déposé précédemment pour la course à l’organisation de la CAN 2017.

Certes et comme nous vous le révélions hier, Sellal compte tenter un dernier baroud d’honneur, en organisant un dîner en l’honneur de Hayatou, histoire de faire le nécessaire pour avoir définitivement la conscience tranquille, et de ne rien regretter, mais il est de plus en plus évident que le Camerounais a décidé de «zapper» encore une fois le dossier présenté par l’Algérie, Berraf a affirmé qu’à 99% la candidature algérienne ne sortira pas vainqueur au terme de cette bataille qui prendra fin le 8 avril prochain au Caire ; il a avoué même que le Gabon est favori et devrait gagner l’honneur de devenir la capitale du foot africain pour la 2^e fois en 5 ans, ce qui serait un vrai coup de poignard dans le dos de notre pays mais aussi de l’Afrique, et ce, au vu les moyens colossaux mis en place par l’Algérie pour atteindre cet objectif.

La dernière CAN en Guinée équatoriale était un réel fiasco, certes Hayatou s’est félicité d’avoir terminé la compétition et joué les matches, mais cette déclaration n’était bien sûr que des mots insignifiants qui avaient pour but de faire plaisir au président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui lui a ouvert, pour une fois, les portes des plus grandes villes de son pays pour accueillir la CAN rejetée par le voisin marocain, il faut dire que les conditions générales étaient déplorables et l’annulation des matches des quarts de finale au terme du premier tour dans les villes de Mongomo et d’Ebebiyin reflète les difficultés rencontrées réellement par les organisateurs.

L’Afrique a encore une fois échoué et n’a pu impressionner le monde, et surtout l’Occident qui s’est marré en constatant les imperfections et la gestion approximative de l’immortel patron de la CAF, qui a fait en sorte de «maquiller» sa compétition au lieu de l’annuler et de réfléchir à une solution digne de ce nom et comme Hayatou est souvent satisfait de ses œuvres, même quand il les rate, il s’apprête à commettre un énième irréparable, en optant pour l’un des pays qui ne présentent forcément pas les meilleures conditions pour organiser une CAN, laissant tomber une candidature qui paraissait pourtant assez convaincante, on parle bien évidemment du dossier algérien offrant des infrastructures haut standing et des projets gigantesques de stades flambant neufs, un réseau routier, l’un des meilleurs en Afrique, des aéroports internationaux, des hôtels, le tout dans 3 villes differentes et surtout une volonté politique d’impressionner l’Afrique et de prouver que l’Algérie d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier.

Le ministre des Sports a affirmé à maintes reprises que tout a été mis en œuvre pour que le dossier aille au bout, qu’il soit retenu, il était même confiant au lendemain de son dépôt au siège du Caire, malgré la déception de 2 CAN+1 perdues au même moment sur une décision du président de la CAF sous le regard d’un comité exécutif bidon, composé de membres dont le seul plaisir et intérêt, c’est de se retrouver dans les salons de la CAF avec des tables bien garnies, quitte à faire ce qu’ils ne veulent pas réellement.

La coupe d’Afrique est en train de perdre peu à peu sa crédibilité et le football africain s’enfonce quant à lui chaque jour un peu plus, et au final c’est le continent qui en sort perdant, perdant parce qu’il ne profitera pas de la volonté algérienne de réussir une coupe qui est censée être la sienne, mais qui ne va pas l’être, de perdre un pays qui peut promettre des stades de plus de 40 000 spectateurs pleins pour tous les matches avec la ferveur que tout le monde nous connaît, loin des «petits» stade de quartier que bizarrement la CAF a déclaré aimer, via son SG marocain récemment, histoire de préparer le terrain pour une annonce qui a priori n’étonnera plus personne, étant donné que les dés sont, paraît-il, déjà jetés.    

M. A.

 

Notre pays attend depuis 1990, la CAF s’apprête à reconduire le Gabon

Quand Hayatou méprise l’Algérie

La hogra, ce terme est souvent utilisé chez nous pour exprimer le mépris et le manque de considération des uns à l’encontre des autres, l’équation implique deux personnes physiques ou morales dont l’une est forcément plus faible que l’autres, cette situation, l’Algérie, le plus grand pays d’Afrique, est en train de la connaître, face à qui ? Face à un vieil homme en confiance qui a décidé d’écraser tout sur son passage.

Alors que le pays attend depuis 1990 que la CAN retrouve le stade du 5 Juillet, entre autres, et que tous les moyens ont été mis à la disposition de son dossier, pour 2019 et 2021, Hayatou a choisi le Cameroun et la Cote d’Ivoire pour soi-disant «équilibrer» les chances de tous les pays africains, le retrait du Maroc de la dernière CAN a fait que cette dernière se déroule dans pratiquement la même région qui accueillera les CAN durant 4 années entre 2019 et 2023, car la cerise sur le gâteau a été la folle décision de donner la CAN 2013 aux Guinéens sur une décision ahurissante  du Camerounais sans même recevoir de candidature.

Quelques mois plus tard, revoilà le président de la CAF qui s’apprête une nouvelle fois à ignorer la candidature algérienne, cette fois pour 2017, et ce, pour accorder l’honneur au Gabon, qui a certes réussi sa co-organisation de la coupe en 2012 avec la Guinée équatoriale, mais n’avait pas besoin, du moins pas comme notre pays de cette CAN 2017.

L’Algérie court derrière cet honneur depuis 1990, et tout portait à croire qu’elle allait être retenue, d’autant qu’il s’agit là de succéder à un pays voisin à savoir la Libye, et puis cela fait longtemps que la compétition n’a pas transité par notre pays et la perte de cet honneur pour 2017 (27 ans après la première) veut dire tout simplement qu’il faudra encore attendre jusqu’en 2025 pour espérer voir enfin la CAN faire un arrêt à Alger, soit 35 ans de disette qui ressemblent à un coup d’arrêt pour un pays qui a montré tout son intérêt pour la plus prestigieuse coupe de la CAF, mieux encore elle a même fait ses preuves il y a 2 ans quand elle a pu, malgré les difficultés, organiser la CAN des U20 à l’ouest du pays, donnant un avant-goût de ce qui pourrait être une coupe d’Afrique en Algérie, mais Hayatou n’est visiblement pas impressionné par ces efforts, et même s’il paraît logique de donner gain de cause au dossier algérien après l’échec des plans initialement préparés par la Libye et le Maroc, c’est du côté de l’Estuaire qui compte établir son QG en janvier 2017, préférant refaire confiance au Gabon, voire même au Ghana, aux dépens de notre pays, sur quelle bases s’est-il appuyé pour faire ce choix ? Le vieil homme a sûrement ses propres raisons, et préférences, mais ce qui est sûr c’est que la logique n’a pas du tout été respectée, et qui paye la note ? C’est l’Algérie avec tout son poids que ce soit sur le plan économique, politique ou autre, un acharnement qui en dit long sur la haine que le Camerounais a contre notre pays qui n’a pas d’autres solutions que de prendre son mal en patience, tout en espérant que son règne prenne fin le plus tôt possible.

M. A.