L’US Chaouia en collaboration avec le Real Madrid, c’est assurément la surprise de l’année. Comment est-ce devenu possible ?
D’abord, ce sont eux qui nous ont contactés. Ils veulent investir en Algérie, ils cherchent des gens sérieux, et pas particulièrement dans la capitale. Alors, ils ont pris attache avec des amis à nous qui travaillent en Espagne, qui veulent investir dans le domaine de la vidéo.
Qui au juste ?
Il s’agit d’un ancien journaliste algérien établi à Madrid. Le monde du sport étant petit, il a été approché par les gens de la Fondation du Real Madrid, qui lui ont demandé s’il était possible de les mettre en contact avec nous. J’ai ensuite pris contact avec le président de cette structure, M. Luis Marin Fernandez, on a échangé nos points de vue.
Pourquoi est-ce l’US Chaouia qu’ils ont choisie et pas un autre club ?
Quand ils seront en Algérie, vous leur poserez la question. Moi, je l’ignore. Maintenant, ils veulent finaliser sur certains points. Ils ont un dossier solide, ils veulent trancher plusieurs questions, entre autres savoir qui va investir, qui va former… Bref, il y a pas mal de questions auxquelles nous devons répondre ensemble. Une fois tout ça réglé, on sera fixé sur la date d’arrivée du président de la Fondation du Real Madrid, avec un ou deux de ses membres.
Concrètement, qu’envisagent-ils de faire à Oum El-Bouaghi ?
Ils veulent construire un centre socio-sportif. Ils envisagent aussi de bâtir café Real Madrid, exactement comme celui qui a été érigé à Dubaï. A partir de là, on pourra aussi développer des échanges, des relations. Cela devrait nous être bénéfique à plusieurs niveaux. On pourrait profiter de leur savoir en matière de formation des encadreurs, on va essayer de tirer le maximum de profit de leur riche expérience dans le domaine. Peut-être aussi qu’on va s’installer ensuite dans d’autres villes d’Algérie.
Peut-on imaginer, dans 10 ans, un joueur issu d’Oum El-Bouaghi intégrer le cendre de formation du Real Madrid ?
Et pourquoi pas ! C’est ce qui les intéresse après tout. C’est leur priorité de lancer des jeunes issus de leurs propres centres de formation. De plus, comme je viens de le relever, on envisage aussi d’étendre la chose à d’autres villes du pays. Aussi, dans ce qui sera mis en place à Oum El-Bouaghi, il ne faut pas croire que la sélection se limitera aux enfants de la ville ou de la région. On choisira les meilleurs jeunes du pays qu’on placera en formation sous leur coupe. C’est une sélection ayant un intérêt commercial et professionnel.
Tous les gosses du pays donc peuvent rêver ?
Oui, parce que c’est une sélection qui concernera tous les enfants de l’Algérie. On prendra les meilleurs talents.
H. D.