Alors Abderrahmane, comment se passe le stage avec l’équipe nationale ?
Dieu merci tout se passe très bien pour le moment avec le staff technique national. On est entrés en stage pour travailler et essayer de faire avancer les choses dans le bon sens. De ce côté-là, il n’y a pas de problème. On a la chance d’avoir un entraîneur qui n’est plus à présenter et qui fait le nécessaire pour nous pousser à travailler encore mieux. Donc, les joueurs savent très bien qu’ils ont une bonne carte à jouer et donnent le meilleur d’eux-mêmes pour essayer de gagner une place en équipe A.
Justement, quel a été le message du sélectionneur national ? Déjà le fait de savoir qu’il nous suit régulièrement est une bonne chose pour nous. De plus, il nous a fait savoir qu’il fallait continuer à travailler car il y a des places à prendre au sein de l’équipe. Donc, pour la motivation, c’est une bonne chose que d’entendre ça de la part du sélectionneur. Cela prouve aussi qu’il suit les performances des joueurs évoluant dans le championnat national. Lors de la dernière CAN, il n’y avait aucun joueur évoluant dans le championnat local et c’est vraiment dommage, cela prouve aussi que le niveau de notre championnat a régressé par rapport aux dernières années. On veut prouver que le joueur local peut aspirer régulièrement à une place en équipe nationale. C’est l’objectif du stage et on fera tout pour en tirer les conclusions adéquates.
Le coach l’a dit, il y a des places à prendre pour le tournoi du Qatar. Qu’en pensez-vous ? C’est une très bonne chose et cela va nous pousser à tout donner pour aller chercher une place parmi le groupe qui ira au Qatar. Pour ma part, la donne est claire, je ferai tout pour convaincre le coach.
Sur un plan personnel, vous êtes un régulier des regroupements mais vous n’avez jamais disputé une compétition d’envergure avec l’EN. Comment vivez-vous cette situation ? Le plus normalement du monde. Ce qu’il faut savoir, c’est que j’ai déjà disputé des rencontres officielles du temps de l’ancien sélectionneur national Halilhodzic et notamment face au Rwanda pour une victoire de l’EN. Certes, avec Gourcuff, je n’ai pas encore eu l’occasion de jouer mais je suis en train de travailler et j’attends mon heure patiemment. Comme je l’ai dit, je ferai tout pour aller chercher une place et ferai tout pour convaincre le sélectionneur national. C’est un coach qui n’est pas à présenter et qui sait exactement ce qu’il fait. La balle est dans notre camp et on doit faire le maximum pour gagner une place en équipe nationale.
Revenons à votre club, le Mouloudia, qui est mal en point. Que pouvez-vous nous en dire ? C’est vrai que la situation est vraiment compliquée pour nous cette saison. Le fait d’avoir libéré toute l’ossature a été une erreur et il faut que tout le monde en assume les conséquences. Il reste encore 9 matchs à jouer et 27 points à prendre. On ne va pas baisser les bras et on fera tout pour sauver le club de la relégation.
I. Z.
Il a eu une longue discussion avec le coach Une fois que l’entraînement a débuté, le sélectionneur national a pris Hachoud en aparté pour avoir une longue discussion avec lui. Les deux hommes ont échangé pendant 5 bonnes minutes avant que le capitaine du Mouloudia ne rejoigne le reste de ses équipiers pour entamer sa séance. Ceci prouve que le coach lui accorde du crédit et le place comme un des éléments à suivre. Avec l’absence de doublure pour Aïssa Mandi et le fait que Mehdi Zeffane ne dispose pas du temps de jeu qu’il faut, le sélectionneur national pourrait donc jeter son dévolu sur le natif d’El Attaf.