Depuis quelques semaines, le MCO n’arrive plus à faire la différence devant ses adversaires.

Si dans un premier temps, on attribuait à l’arbitrage les mauvais résultats de l’équipe, dans un championnat où l’écart est serré entre les équipes du haut et du bas du tableau, le MCO est appelé à réagir très vite, sinon ce sera la chute. Les Rouge et Blanc n’occupent plus une place sur le podium, mais leur classement actuel (cinquièmes) est jugé honorable vu la longue traversée du désert pendant presqu’une décennie. Toutefois, ils peuvent faire mieux surtout qu’ils évoluent dans un contexte assez favorable, soutenus à fond par les supporters, lesquels, fait rarissime, les applaudissent même après un échec à domicile, sans oublier l’apport du président Ahmed Belhadj qui ne lésine pas sur les moyens pour mettre ses joueurs dans des conditions confortables. Pourtant, il est plus facile de toucher du doigt le mal qui ronge l’équipe, pénalisée par l’absence criante d’efficacité de sa ligne d’attaque, avec seulement 15 buts inscrits depuis l’entame du championnat. Le bilan de l’attaque est maigre, alors que depuis des décennies, le MCO était considéré comme une équipe à vocation offensive. Quand on voit que, dans un match, elle se crée une ou deux occasions de marquer à Oran même, il existe bel et bien un problème d’efficacité, voire absence d’animation dans le jeu offensif.

 

Tenter d’autres solutions ?

Afin de faire remuer une ligne offensive en panne depuis plusieurs matches, Jean-Michel Cavalli doit se pencher sérieusement sur ce problème, pourquoi pas, apporter un peu de fraîcheur dans ce secteur, en lançant dans le bain le jeune espoir Benchaâ Zakaria qui n’attend qu’on lui donne sa chance pour prouver ses dons de buteur, sinon redonner confiance à Mounir Fekih, qu’il n’utilisa que rarement depuis sa prise de fonction au club, alors que le Camerounais N’doumbé tarde à convaincre et que l’autre recrue hivernale, le Congolais Makusu, n’est toujours pas qualifiée. Cavalli n’a pas d’autre choix que de puiser dans le réservoir du club, plutôt que de s’appuyer sur des éléments qui n’arrivent plus à marquer des buts.

 

Zaâbia, l’arbre qui cachait la forêt

Ayant misé sur le duo Makusu- N’doumbé pour mener l’attaque à la phase retour, les calculs du coach ont été faussés pour les raisons citées en haut. Finalement, en prêtant Mohamed Zaâbia à l’Itihad de Tripoli, on s’est rendus à l’évidence que c’était une erreur, car le Libyen, avec son grand gabarit et son sens du but, aurait sans doute permis à l’équipe de poursuivre sa montée vers le haut. On s’est rendus tardivement compte que Mohamed Zaâbia était l’arbre qui cachait la forêt. Maintenant qu’il n’est plus là, il faudrait trouver des solutions. L’arrêt de deux semaines du championnat est l’occasion pour Cavalli de trouver des solutions.

M. S.

 

Nekkache : «On est en manque de réussite»

 

Le jeune attaquant international attribue les difficultés de la ligne offensive au manque de réussite ainsi qu’au contexte actuel avec des matches à fort enjeu.

Le MCO n’a pas pu battre l’USMA, un commentaire…

Ce résultat nous déçoit, on voulait tant gagner cette rencontre, à la fin, on a perdu deux précieux points. Afin de relativiser, on se dit qu’on pouvait perdre le match, notamment après l’expulsion de notre défenseur central (Hamdadou, ndlr) et qu’en face, on avait le champion sortant.

 

Ne fallait-il pas prendre l’avantage avant que l’équipe ne soit réduite à dix ?

Ce n’était guère facile, car l’USMA dispose d’une défense qui était bien en place, peut-être que si on n’était pas amoindris, on pouvait marquer ce but libérateur. Enfin, ce ne sont que des spéculations, car le match pouvait aussi connaître une autre issue.

 

Ce nul constitue-t-il une bonne opération ?

On peut dire que c’est une bonne opération vu ce qui s’est passé pendant la rencontre. Si on avait fini la partie à onze, on pourrait juger si c’est une bonne opération ou non.

 

Le MCO marque le pas ces derniers temps, quelles en sont les raisons ?

Le championnat est entré dans la dernière ligne droite, par conséquent, tous les matches seront difficiles. Avec les enjeux qui se dessinent, il ne faut pas s’attendre à voir des matches spectaculaires. Illustration ce week-end, le leader le MOB a perdu à Constantine. Désormais, quand vous jouez à l’extérieur, l’adversaire ne vous fait plus de cadeaux, tous les matches qui restent seront âprement disputés.

 

Le pensez-vous…

Voir des équipes créer la surprise en gagnant à l’extérieur, cela va relever du miracle, même si le football demeure un sport imprévisible.

 

Mais reconnaissez que l’attaque est en panne et cela fait perdre des points au club ?

Notre attaque traverse une mauvaise passe, même si cette inefficacité est due au manque de réussite. D’ailleurs, le public, qui nous a applaudis à la fin du match vendredi, l’a compris, on n’est pas servis par la chance.

 

Un public revenu en force…

Cela fait plaisir de voir le public revenir en force au stade, ce qui nous stimule et nous encourage pour la suite du parcours.

 

Face à l’USMA, vous aviez débuté le match sur le banc, est-ce un choix de l’entraîneur ?

L’entraîneur a fait ses choix, je n’ai pas à les commenter, je suis un joueur comme tous les autres.

M. S.

 

Belloumi au club, on le saura demain

Sollicité pour le poste de manager, Lakhdar Belloumi, qui vient de s’engager avec l’opérateur Oreedoo, saura demain s’il peut cumuler la double casquette de manager du MCO et ambassadeur d’Oreedoo, même si les chances de son retour au MCO semblent assez minimes. Cela dépendra de la réponse que rendra l’opérateur de téléphonie qui serait, dit-on, peu enclin à accorder à Belloumi l’autorisation d’occuper le poste de manager du club.

 

On cherche un manager

Afin de prendre ses devants, la direction du club est à la recherche d’un manager pour gérer le côté sportif en permanence. Selon nos informations, le président Ahmed Belhadj n’écarterait pas l’idée de recruter un manager qui n’est pas de la région, pourvu qu’il réponde au profil recherché.

M. S.

 

Makusu ne jouera pas au MCO

Le joueur congolais ne sera pas qualifié pour jouer au MCO. Alors qu’on fondait beaucoup d’espoirs sur la réunion du Bureau fédéral qui s’est tenue ce samedi à Biskra, afin que la FAF accorde une dérogation à Jean-Marc Makusu, finalement, l’instance nationale n’a pas répondu favorablement à la demande du club oranais. L’on se demande à qui la faute d’ailleurs ? A la FAF ou au club. Toujours est-il que le perdant est le MCO, que ce soit sur le plan sportif, puisqu’il a été engagé pour pallier le départ de Mohamed Zaâbia, ou sur le plan financier, puisque la direction continue de payer Makusu et d’assurer sa prise en charge. Quel gâchis !

 

Benoit et Saoula pour assurer la reprise

En l’absence de Cavalli qui se trouve chez lui en France, la reprise prévue cet après-midi au stade Ahmed-Zabana sera assurée par Alain Benoit et Karim Saoula. A noter que Cavalli retournera à Oran ce mercredi.

 

Pas de stage

Alors qu’on a laissé entendre que l’équipe fera un stage bloqué pendant cette mini-trêve, finalement, cette idée a été abandonnée. Aucune rencontre amicale n’a également été programmée.