Ils pensent qu’il aurait dû le titulariser hier face à la sélection de sultanat d’Oman ou l’incorporer en deuxième mi-temps pour le voir à l’œuvre. Ils ne comprennent pas pourquoi il l’a pris au Qatar pour le laisser sur le banc et de faire jouer Mandi dans l’axe qui est un latéral aux côtés de Halliche qu’il connaît déjà. Leur incompréhension est justifiée du moment qu’il ne l’avait pas laissé à la disposition de son équipe qui avait un match important face au Mouloudia d’Alger. Si Benlamri était présent lors du clasico, la défense n’aurait pas encaissé deux buts face à une équipe qui n’a gagné aucun match à l’extérieur depuis l’entame de la saison. C’est pour cela que les dirigeants et les supporters de la JSK sont très remontés contre Gourcuff.
N.B.
Hannachi tiendra cet après-midi une réunion avec les joueurs et Wallemme
C’est l’heure des explications
Traité de tous les noms d’oiseaux par les supporters après la défaite face au Mouloudia d’Alger, le président Hannachi compte prendre les mesures qui s’imposent pour que son équipe ne s’enfonce pas dans la crise. Il se réunira d’abord avec l’entraîneur Jean-Guy Wallemme et les joueurs pour tenter de comprendre ce qui n’a pas marché face au Doyen. Les fans kabyles crient à la combine, mais lui se défend en disant qu’il ne mange pas de ce pain. Toutefois, les accusations des supporters ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd puisqu’il compte visionner la cassette de la rencontre pour tenter de détecter la moindre anomalie d’un ou plus de ses joueurs.
La prestation de l’équipe face au MCA a choqué plus d’un. En sa qualité de premier responsable du club, le président Hannachi exigera des comptes à ses joueurs dont certains donnaient l’impression de marcher sur le terrain. On ne sait pas encore ce qu’il leur dira, mais il est certain qu’il haussera le ton avec eux, car avec tout ce qu’il a enduré pendant et après le match, il est très affecté par la réaction du public à son encontre. Il rappellera sans nul doute à ses joueurs leurs devoirs, car au vu du classement qu’elle occupe actuellement, la JSK risque la relégation à la fin de l’exercice. Aussi, il les menacera probablement de sévir dans le cas où ils ne réagiraient pas positivement lors de la prochaine journée face à l’ESS. Il faut reconnaître néanmoins que si certains joueurs se comportent comme des nababs et ne se soucient guère de l’avenir de la JSK, c’est à cause du président Hannachi qui a toujours choyé ses cadres. Il avait même autorisé son arrière gauche à reprendre avec ses équipiers près d’un mois après son renvoi de l’équipe.
Comptes
Le président Hannachi affirme qu’il n’y a pas le feu à la JSK, mais la réalité est autre. Il commence à paniquer, car il sait que si l’équipe ne se ressaisit pas, l’irréparable pourrait se produire. Et pour éviter la relégation de l’équipe en Ligue 2 Mobilis après 22 ans de règne, le président Hannachi mettra les points sur les i et avec ses joueurs et avec son entraîneur. Bien que ce dernier ne soit pas vraiment libre de ses choix, il aura quand même pour son grade. Les dirigeants lui reprochent la baisse de forme de certains éléments, l’absence d’une stratégie de jeu et son mauvais coaching face au Mouloudia d’Alger. Afin de remettre de l’ordre dans l’équipe, le président Hannachi veut mettre chacun devant ses responsabilités. Il a trop tardé pour tirer la sonnette d’alarme, car depuis l’entame de la phase retour, les prestations de l’équipe étaient décevantes. Les rares victoires enregistrées lors des précédentes journées l’étaient grâce au gardien Azzeddine Doukha, auteur de plusieurs arrêts décisifs notamment face au MCEE et l’ASMO.
N. Boumali
Reprise sous haute surveillance policière
La reprise des entraînements prévue pour cet après-midi sera sans nul doute marquée par la présence en force des services de sécurité. L’équipe s’entraîne à huis clos sur le terrain du 1er-Novembre depuis le décès tragique d’Albert Ebossé, mais pour parer à d’éventuels dérapages de la part de certains fans mécontents, les responsables de la JSK solliciteront certainement les services de sécurité pour que la reprise des entraînements se déroule dans le calme. Ce n’est pas la première fois que la direction fait appel à la police puisqu’à chaque fois qu’elle juge que la situation pourrait dégénérer, elle le faisait. Et vu les graves accusations des supporters après la défaite inattendue face au Mouloudia d’Alger, rien ne garantit que les mécontents ne tenteront pas de perturber la séance d’aujourd’hui. Ainsi, pour que les joueurs puissent travailler dans la quiétude, les responsables vont recourir aux services de sécurité pour assurer leur sécurité. Insultés pendant et après la rencontre face au MCA, les équipiers n’ont pas vraiment le moral pour reprendre les entraînements. Quelques-uns d’entre eux risquent de faire l’impasse sur cette première séance de la reprise pour éviter la colère de leurs fans.
Explication
En raison de tout ce qui a été dit sur le match face au Doyen, les dirigeants doivent aller à la rencontre des supporters pour leur dire qu’ils n’ont pas arrangé le match et que le MCA était plus fort. Mais qui osera le faire sachant que certains dirigeants n’ont pas leurs places à la JSK ? S’ils sont là, c’est grâce au président Hannachi qui aime s’entourer de béni-oui-oui. L’information faisant état de l’arrangement de la rencontre est infondée, mais les dirigeants doivent recevoir les fans pour leur expliquer que vu le classement de leur équipe, il est inconcevable et inimaginable de faciliter la tâche au MCA, alors que la JSK est menacée par la relégation. Le président Hannachi s’est expliqué déjà dans les colonnes de notre journal en défiant les joueurs de le dénoncer s’il leur avait demandé de lever le pied, mais les autres dirigeants doivent faire de même.
N. B.
Hannachi : «Doukha n’aurait jamais encaissé 2 buts pareils devant le MCA»
PAR ABDELLAH HADDAD
Le premier responsable du club cher aux Tizi-Ouzéens n’arrive pas à digérer la défaite de son équipe, samedi passé, devant le MCA.
Hannachi est toujours malade, il n’arrive pas à tourner cette page, surtout qu’au lendemain de cette rencontre plusieurs choses ont été dites sur le clasico et sur la manière avec laquelle les coéquipiers du capitaine Rial ont été battus. «Je n’arrive pas à oublier ce cauchemar, ce match, plutôt cette défaite m’a fait perdre 50% de ma santé, surtout avec tout le bruit qui a été fait autour de cette histoire de match vendu», nous dira d’emblée Mohand-Chérif Hannachi avant d’ajouter : «Avec Doukha dans les bois, on n’aurait jamais encaissé deux buts pareils, je regrette vraiment l’absence d’Azzeddine, on aurait tout simplement reporté cette journée, on a payé cash les choix du sélectionneur, ce dernier a préféré prendre des joueurs de la JSK et de laisser les joueurs du MCA, les choses sont claires comme l’eau de roche sur ce plan.»
«Je ne comprends pas pourquoi Gourcuff a pris Benlamri au Qatar»
Ce qui a fait beaucoup plus mal au président des Canaris est cette attitude de Gourcuff, ce dernier a pris Benlamri au Qatar mais il ne l’a pas fait jouer la moindre seconde que ce soit contre le Qatar ou même contre Oman. Mis à part Mesbah qui n’a pas joué pour des raisons disciplinaires, le défenseur central de la JSK est le seul joueur de champ qui est parti avec la sélection au Qatar et qu’il n’a pas joué la moindre seconde. «Je ne comprends pas pourquoi Gourcuff a pris Benlamri au Qatar, lors des deux matchs amicaux joués par la sélection sur place il n’a joué aucune seconde, c’est plus que grave.»
«Maintenant, on peut dire que c’est du pur sabotage»
Pour le président de la JSK, la sélection de Benlamri et sa présence au Qatar sont du pur sabotage, ni plus ni moins. «Sans Doukha et Benlamri, on a affronté le MCA sans nos deux principaux piliers, maintenant que Djamel n’a pas joué la moindre seconde au Qatar, on comprend tout, c’est du sabotage tout simplement, on a tout fait pour nous casser devant le MCA. Aujourd’hui, c’est moi qui ai tout encaissé, c’est moi qui suis malade, c’est très grave ce que le sélectionneur national a fait avec nous.»
«C’est Wallemme qui dirigera la reprise»
Concernant cette histoire de l’entraîneur, Hannachi confirme une nouvelle fois ce que nous avions rapporté dans notre édition d’hier concernant l’avenir de l’entraîneur en chef de la JSK. « Wallemme est avec nous, il n’était jamais question de le limoger après la défaite de samedi dernier, ce n’est pas à chaque fois qu’on perd qu’on limoge l’entraîneur, en cette fin de saison on cherche beaucoup plus la stabilité, d’ailleurs, Wallemme est attendu cet après-midi à Tizi Ouzou pour diriger la séance de la reprise des entraînements.»
«On s’attaquera au recrutement au mois de mai»
Hannachi a aussi insisté à préciser un détail de taille à ses yeux. «Je ne songe pas au recrutement pour le moment, l’équipe n’a pas encore assuré son maintien, et puis, le championnat n’est pas encore terminé, on est préoccupés par d’autres choses. Pour le recrutement, on l’attaquera au moment opportun, c'est-à-dire en fin de saison, on aura tout le temps devant nous pour réaliser un bon recrutement, je le redis encore une nouvelle fois, aucun joueur n’a été contacté par les responsables kabyles, tout ce qu’a été dit à ce sujet est faux.»
«Notre grande priorité est d’assurer le maintien le plus tôt possible»
Pour le numéro 1 de la formation du Djurdjura, le plus important pour le moment est d’assurer le maintien de l’équipe avant tout. «On est concentrés tous sur le maintien de l’équipe en Ligue 1 Mobilis. Comme je l’ai déjà déclaré, la JSK ne descendra pas, on fera le maximum pour redresser la barre, pour assurer le maintien le plus tôt possible et pour finir la saison en beauté, on doit bien préparer les six matchs restants du championnat, c’est notre seul souci pour l’instant, autre chose on y pensera plus tard.»
«J’appelle nos supporters au calme»
Pour conclure, Mohand-Chérif Hannachi s’adresse à travers nos colonnes aux supporters des Jaune et Vert. «Je comprends parfaitement leur déception surtout que cette saison ils étaient vraiment magnifiques mais ce n’est pas le moment de tout casser, d’insulter tout le monde ou d’abandonner l’équipe, au contraire, les supporters doivent rester calmes, on doit tout dénoncer dans les prochaines heures, mais on le fera avec une manière sage, avec des preuves, il ne faut pas donc tomber dans le piège de la manipulation.»
A. H.
34 millions pour la JSK
Où est passée la recette du clasico
La JSK a tout perdu lors du clasico. En plus des trois points de la rencontre, la formation du Djurdjura a retrouvé le bas du tableau, les supporters sont en colère contre les responsables du club et les joueurs, et l’équipe se retrouve une nouvelle fois menacée par la relégation. En plus de toutes ces histoires, sur le plan financier, le club de la ville des Genêts n’a rien gagné. Oui, la JSK n’a pas tiré profit de l’affluence record de samedi passé. En effet, la direction du club phare de la Kabylie n’a reçu que 34 millions de centimes, un montant qui représente la part de la JSK de la recette du clasico. Comme tout le monde le sait, le match s’est déroulé à guichets fermés, tous les billets mis en vente ont été donc écoulés. Déjà, à Tizi Ouzou, on a toujours mis 18.000 billets en vente, mettre 12 800 tickets seulement pour le clasico est une décision un peu bizarre. Le stade du 1er-Novembre est d’une capacité de plus de 20 000 places, on a toujours laissé trois ou quatre mille places vides pour des raisons de sécurité. Bref, même avec les 12 800 qui ont été mis en vente ou vendus, puisque les portes du stade ont été fermées à la mi-temps, la recette générale avoisinerait les trois millions de dinars mais la JSK n’a eu droit qu’à 34 millions de centimes. Ou est passée donc la recette du clasico ? La question reste posée…
A. H.
Le stage soit à Bouira, Boumerdès ou Sétif
Comme nous l’avions rapporté dans notre édition d’hier, les responsables de la formation du Djurdjura ont pris la décision de programmer un mini-stage de préparation en dehors de Tizi Ouzou afin de bien préparer les six matchs restants du championnat. Afin de permettre aux joueurs de travailler dans de très bonnes conditions et beaucoup plus pour fuir la pression de Tizi Ouzou, Hannachi a jeté dans un premier temps son dévolu sur la ville de Bouira pour effectuer un stage de préparation avant le match contre l’ESS. Mais comme la 24e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis a été reportée jusqu’au 14 avril, les plans des dirigeants de la JSK ont été chamboulés. D’ailleurs, les Kabyles pourraient opter pour la ville de Boumerdès ou pour la ville de Sétif. L’académie d’El-Bez a séduit Hannachi et les autres responsables de la JSK, mais comme le prochain match de la formation du Djurdjura se jouera à Sétif et devant l’équipe locale, il est un peu difficile d’avoir l’accord de cette académie. A défaut de Sétif et Bouira, la JSK pourrait effectuer un stage de préparation à Boumerdès. Dans cette ville, les responsables du club phare de la Kabylie doivent avoir l’accord de la DJS concernant le terrain d’entraînement, c’est le seul problème. Bref, dans les prochaines heures, les choses seront très claires concernant le lieu et les dates de ce mini-stage de préparation que le premier responsable du club kabyle compte organiser avant le match de son équipe devant l’Entente de Sétif.
A. H.
Les Kabyles attendent toujours la réponse de la CAF
Comme tout le monde le sait, la direction du club phare de la Kabylie a saisi officiellement la Confédération africaine de football concernant la participation de la JSK l’année prochaine à la Ligue des champions ou bien le dédommagement. Tout récemment, le SG de la FAF était au Caire, ce dernier avait pour mission de défendre le dossier de la JSK. Bouzened a même demandé aux responsables de la formation du Djurdjura de lui envoyer le jugement du TAS, chose que le secrétaire de la JSK a réglée en l’espace de quelques minutes seulement. Toutefois, depuis ce jour, aucune décision n’a été prise concernant l’affaire des sanctions prises contre la JSK par les responsables de la CAF et que le TAS a annulées. Aujourd’hui, tout le monde attend une réponse de la haute instance continentale du football, les Kabyles attendent toujours un signe soit de la CAF, soit de la FAF.
A. H.
Kedidah aura sa chance
Blessé avec les espoirs depuis la première journée du championnat face à l’USMA, le jeune Kedidah aura sa chance lors des matches restants. Il a réintégré le groupe à la mi-mars et comme les dirigeants veulent le préparer pour la saison prochaine afin de parer au départ de Mekkaoui, ils demanderont à l’entraîneur Jean-Guy Wallemme de lui donner sa chance. C’est ce que nous a confié un haut responsable dans la journée d’hier. En dépit de son jeune âge, Kedidah est pétri de qualités, malheureusement pour lui, il a été éloigné des terrains pendant plusieurs mois à cause d’une blessure aux ligaments croisés. Le staff technique composera sûrement avec lui une fois le maintien assuré. Constatant un relâchement de la part de certains titulaires en cette phase retour, le président Hannachi songe d’ores et déjà à la saison prochaine. Son souhait est de voir certains jeunes acquérir une certaine expérience d’ici la fin du championnat.
N. B.
Sur ordre de la direction, il n’a pas été retenu dans la liste des 18
L’énigme Abdeldjelil
Ce n’est un secret pour personne, l’entraîneur Jean-Guy Wallemme n’est pas libre dans ses choix. Soit il est influencé, soit il est forcé par ses responsables de faire jouer ou d’écarter tel ou tel joueur. Après l’épisode de l’international irakien Muhannad Abdul-Raheem Kerrar titularisé 48 heures seulement après son retour d’Irak où il était resté inactif pendant près de deux mois, le coach français a titularisé Yesli et Ihadjadène pour ne s’attirer la foudre du président Hannachi, lequel avait expliqué l’élimination en coupe d’Algérie par la non-titularisation d’Yesli et la non-convocation du jeune Ihadjadène. L’immixtion de la direction dans son travail ne s’est pas limitée seulement à ça puisqu’on a appris d’une source digne de foi que le nom de l’attaquant Abdeldjelil a été enlevé de la liste des 18 deux heures seulement avant le coup d’envoi de la rencontre sur ordre de la direction. Certes, Wallemme avait convoqué 19 joueurs pour ce clasico, mais le fait qu’il sacrifie l’international espoir émigré à deux heures du début de la rencontre semble surprenant.
Youcef Khodja, Ferguène et Kerrar transparents
L’attaquant Abdeldjelil a eu certes sa chance lors des premières journées de la phase retour, mais cela fait plusieurs semaines qu’il a été relégué inexplicablement sur le banc. Si l’attaque kabyle se portait mieux, la non-convocation d’Abdeldjelil serait passée inaperçue, mais comme les attaquants auxquels Wallemme a fait confiance sont transparents, les supporters se demandent pourquoi il ne donne pas sa chance à Abdeldjelil. Pourtant, les dirigeants avaient affirmé à sa signature que c’est un bon joueur, mais ils se sont vite retournés contre lui. Très loin de son niveau depuis son départ en Irak au mois de décembre dernier, Kerrar ne mérite pas de jouer actuellement à la JSK, mais comme il a le soutien du président Hannachi, Wallemme l’a incorporé en deuxième mi-temps face au MCA. Youcef Khodja a raté aussi son clasico. Idem pour Ferguène, mais au lieu de donner la chance aux autres joueurs, le souci du coach kabyle est de faire plaisir à ses dirigeants pour ne pas être évincé de son poste avant la fin de la saison.
N. B.