Alors que ce stage de Doha devait être un examen pour plusieurs joueurs, et une dernière chance pour d’autres, Gourcuff a fini par changer son plan, du moins par rapport à certains joueurs, il a choisi de donner la chance à certains et marginalisé d’autres, ils sont en effet 4 éléments à n’avoir pris part à aucune minute durant ce tournoi.

En plus des deux gardiens Aseelah et Cédric, Gourcuff a surpris plus d’un en marginalisant le latéral gauche Djamel Mesbah, et ce, malgré l’opportunité qui s’est offerte en deux matches de mettre à l’essai un maximum de joueurs.

On s’attendait hier à des nouveautés dans le onze, voire même à des changements dans l’équipe au fil des minutes, avec une probable entrée en jeu de Mesbah, qui avait pour rappel crié son désarroi 48 heures auparavant en se plaignant auprès de Raouraoua d’être marginalisé, cette réaction a fini par l’achever puisque Gourcuff a tout simplement fait appel à son règlement intérieur, le même qui avait sanctionné Ghilas et Djabou, en éliminant de ses calculs cette fois le joueur de la Samp’, cela risque même d’être définitif, et bien évidemment confirme ce qui a été rapporté sur ces même colonnes il y a 48 heures.

 

Benlamri , l’ncompréhension

La plus grosse surprise et qui restera la plus grosse interrogation, c’est la convocation de Benlamri sans le faire jouer, pourtant l’EN avait grandement besoin d’un défenseur central, mais Gourcuff a plutôt choisi de faire confiance à Mandi qui est un latéral droit, plutôt que de lancer le défenseur de la JSK dans le bain, chose qui lui aurait fait éviter beaucoup de problèmes, notamment avec le club du joueur qui s’interroge sur les raisons de cette mise à l’écart alors que la JSK a perdu gros en jouant le MCA sans ses services. Aussi, le joueur avait à l’occasion de ce stage une occasion en or de briller, car tous ceux qui connaissent ce joueur savent qu’il ne rate souvent pas de tels rendez-vous, mais il semble que c’est visiblement ça qui aurait fait peur à Gourcuff, qui a déjà un plan en tête et qu’il ne voulait pas trop chambouler, cela nous amène à penser que pour Benlamri, ça sera peut-être pour une autres fois, voire même jamais, comme cela est le cas pour le malheureux Chaffai qui a raté son examen, avec son équipier Belaïli, mis à part Chennihi, les nouvelles têtes locales n’auront pas été chanceuses en ce mois de mars.

S. M. A.