Gourcuff : «Avant le Qatar, il y a eu relâchement de la part de mes joueurs»

Le choix de Doha pour le dernier stage de l’EN a suscité les critiques de certains observateurs et spécialistes, estimant que la sélection devait croiser le fer avec une équipe de renom, mais Gourcuff a accepté d’aller au Qatar et d’y jouer les deux matches. Maintenant que le stage est terminé, il se félicite déjà des résultats du stage, en s’exprimant sur la chaîne Al Kass.

« Je savais que notre regroupement à Doha allait nous être utile au vu des infrastructures sportives de premier ordre dont dispose le Qatar, ainsi que les conditions de préparation idéales qu'offre ce pays, notamment pour ce qui est des terrains. Ce qui nous a permis d'appliquer à la lettre le programme tracé », a déclaré le technicien français à la télévision sportive qatarie. «Le climat était convenable, mais on n’a pas été bons» 

Le Français affirme qu’en plus des infrastructures, le temps était clément et l’a aidé à appliquer le programme tracé. Néanmoins, il trouve que cela n’a pas été suffisant pour son groupe, notamment lors du premier match contre le pays hôte lorsqu’un relâchement a causé beaucoup de dégâts : «Nous n'étions pas bons lors du premier match, alors que nous avions tablé sur une victoire après la CAN pour poursuivre le travail avec un moral au beau fixe ; j'ai constaté un sensible relâchement de la part de mes joueurs qui ont toutefois rectifié le tir face à Oman, pour terminer ainsi en beauté ce regroupement.»

«L’été dernier, j’allais entraîner au Qatar»

L'ex-driver de Lorient a révélé qu'il était sur le point de vivre une nouvelle expérience dans le championnat qatari cette saison, avant que l'offre de la Fédération algérienne de football FAF ne lui fasse changer d'avis. Il n'a néanmoins pas soufflé mot sur l'identité du club avec lequel il allait s'engager, alors qu'à l'époque, la presse locale l'avait annoncé proche de Lakhwiya ou d'Al Gherrafa.

«Le Mondial en hiver, oui, mais la FIFA s’est trompée» 

Gourcuff, qui a eu une expérience au Qatar lorsqu'il avait entraîné Al-Gherrafa (2002-2003), a estimé que son passage dans ce club l'avait beaucoup aidé dans sa mission chez les Verts. Il encensera ensuite le Qatar, en tant que pays qui a fourni des efforts dans le développement du football : « Quand je suis venu ici en 2002, j’avais senti l’envie de réussir et de se développer, et cela s’est confirmé, car j’ai trouvé ici cette fois-ci des infrastructures de qualité qui prouvent qu’il y a eu une vraie révolution surtout durant les deux dernières années dans le domaine du sport. » Et d’évoquer le Mondial hivernal de 2022 : « J’aurais aimé que la FIFA prenne cette décision depuis le début ; je pense qu’elle a un peu tardé à le faire et les clubs sont maintenant contraints de chambouler leurs programmes à cause de l’absence de leurs joueurs. Ce qu’il faut retenir de bon, c’est cet avantage qu’offre le Mondial, celui de permettre aux supporters d’assister à plusieurs matches sans trop de déplacements, ce qui n’était pas le cas au Brésil. » 

S. M. A.

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