Actuellement, les attaquants du MCO n’ont pas la vie facile.

Décriés pour leur manque d’efficacité, après chaque rencontre, notamment à domicile, les attaquants essuient des critiques et quand elles tombent dans l’oreille de Jean-Michel Cavalli, le coach mouloudéen tente toujours d’accorder des circonstances atténuantes à ses attaquants. «Hichem Chérif n’est pas un attaquant de pointe, mais en acceptant ce rôle, il s’est sacrifié pour l’équipe», expliquera l’ancien sélectionneur national, visiblement embarrassé à chaque fois qu’on l’interpelle sur la stérilité de sa ligne offensive. S’il sort de tels arguments, parce que malicieusement, il cherche à protéger ses jeunes attaquants, mais jusqu’à quand il continuera à le faire ? Toujours est-il que les critiques visant l’attaque sont objectives, par conséquent ils doivent les accepter afin de rebondir.

 

Chérif, un joueur qui promet

A la phase aller, l’équipe s’est appuyée sur le talent de Mohamed Zaabia pour remuer la ligne offensive ; ce joueur libyen étant parti à la trêve hivernale, un autre joueur laissa entrevoir de belles promesses, en l’occurrence Hichem Chérif. Il s’illustra par deux buts décisifs, l’un à Sétif et l’autre à El Harrach qui mit à genoux la JSK, et ce, dans l’intervalle de quatre jours. Après ces deux probants succès ramenés de l’extérieur, tout le monde pense que Hichem Chérif pourrait combler le vide laissé par Zaabia. Finalement, au fil des journées, le jeune attaquant mouloudéen a perdu le sens des buts et l’entraîneur décide alors de reléguer Hichem Nekkache sur le banc des remplaçants, tandis que Mounir Fekih ne figure plus dans les petits papiers du coach, alors que le jeune espoir Zakaria Benchaa est jugé encore tendre pour jouer dans la cour des grands, sans oublier les difficultés rencontrées par le Camerounais Cédric N’Doumbé pour trouver ses repères dans son nouvel environnement. Soit autant d’aléas qui n’offrent pas à Cavalli des solutions pour résoudre ce sempiternel problème offensif, à moins d’un changement de système de jeu.

M. S.

 

Nekkache : «Nous sommes injustement blâmés»

 

Tout en avouant que lui et ses coéquipiers ne se focalisent pas sur ce match face à Chlef, le jeune attaquant international déplore les critiques à l’encontre de la ligne d’attaque.

 

Le MCO reste sur un semi-échec à domicile…

On ne va pas pleurer éternellement sur ce nul concédé face à l’USMBA ; pour nous les joueurs, c’est déjà oublié. On se tourne vers le futur. Maintenant qu’on est dans la dernière ligne droite, il faut prendre conscience que tous les matches qui restent seront d’une extrême importance pour le MCO et tous nos prochains adversaires.

 

Ce énième arrêt du championnat est-il bénéfique pour votre équipe ?

Il est peut-être bénéfique dans la mesure où nous demeurons sur un semi-échec, donc on va en profiter pour corriger nos lacunes. Nous craignons en revanche que cet arrêt casse le rythme de l’équipe, mais on ne va pas dire que cela risque de perturber la bonne marche de notre équipe. Bien au contraire, à la reprise on fera tout notre possible pour nous ressaisir.

 

Le groupe est décidé à faire un bon résultat à Chlef mardi prochain…

On ne va pas se focaliser sur ce match contre l’ASO ; quel que soit notre adversaire, étant donné qu’on a des objectifs à atteindre, on doit jouer avec une grande volonté. On ne dit pas qu’on va jouer le titre de champion, on n’a pas cette prétention mais à six journées de la fin, on est dans une position favorable pour finir sur le podium. Pour y parvenir, il faut engranger le maximum de points vu que l’écart s’est resserré depuis la dernière journée, que ce soit dans le haut ou dans le bas du tableau.

 

Ces derniers temps, les attaquants sont sévèrement critiqués pour leur manque d’efficacité, cela vous affecte-t-il ?

Franchement, je ne vois pas pourquoi on en fait tout un débat. Le football est un sport collectif, pourquoi on ne reconnaît pas le mérite des attaquants dans la récupération ? Pendant le match, on ne fait pas qu’attaquer puisqu’on assure aussi des tâches défensives, on ne joue pas au… tennis. Toutes ces critiques ne font qu’accentuer la pression sur les attaquants, lesquels ont besoin d’encouragement et de soutien, et non pas de critiques acerbes.

 

Finalement, on découvre que Zaabia, c’était l’arbre qui cachait la forêt…

On ne va pas dire le contraire, Zaabia avait un certain poids dans le jeu offensif de l’équipe. Après son départ, on pensait que Makusu pouvait combler le vide qu’il a laissé, malheureusement ce dernier n’a pas été qualifié. En tout cas, si on continue à nous faire confiance, les attaquants qui sont au club sont prêts à relever le défi de renouer avec les filets.

 

On vous prend au mot…

On sait pertinemment que la réussite ne va pas nous tourner le dos éternellement. On va se réveiller un jour, évidement le plus tôt serait le mieux.

 

Récemment, vous aviez perdu votre place de titulaire, êtes-vous déçu ?

Je suis un compétiteur, par conséquent, je ne baisse jamais les bras. Quel que soit mon statut au club, je continuerai à trimer tous les jours afin de montrer que je suis utile à mon équipe à chaque fois qu’on fait appel à mes services.

M. S.

 

Belhadj : «Qu’on ne me pousse pas à faire des révélations graves»

 

C’est un président du MCO hors de lui qui nous a appelés, hier en milieu de journée. Il nous donne la raison de sa colère : «Des personnes cherchent à me créer des problèmes. Il faut que les supporters sachent que c’est moi le premier décideur au club. Si j’ai décidé de renvoyer des personnes du club, c’est parce que j’ai des preuves compromettantes sur elles. Qu’on ne me pousse pas à tout déballer ! Je ne suis pas fou pour prendre de telles décisions», s’insurge Ahmed Belhadj, qui poursuit : «C’est parce que j’ai fermé les vannes, cela n’est pas du goût de certains. Je n’ai jamais lésé les personnes qui travaillent avec moi, vous pouvez même le vérifier auprès de tout notre personnel. Seulement, quand je découvre que quelqu’un a trahi ma confiance, je réagis aussitôt après», justifie le président.

 

«Avec Cavalli, il existe une confiance mutuelle»

Quant à ses relations avec son entraîneur, Ahmed Belhadj trouve qu’elles sont excellentes : «Je n’ai absolument aucun problème, presque tous les jours on se parle, chacun de nous consulte l’autre avant de prendre toute décision. D’ailleurs, il est souvent le premier à en être informé.» Concernant son avenir au club, Baba estime qu’il est un peu prématuré d’en parler : «Il reste six journées à jouer, il y a quelque temps, on a évoqué vaguement le sujet. Toutefois, on s’est donné rendez-vous après la fin du championnat. En principe, on trouvera un accord surtout qu’il existe entre nous deux une confiance mutuelle», affirme-t-il. 

M. S.

 

Vers le maintien du stage de Relizane

D’après le président du club, l’équipe n’ira pas à Mostaganem samedi prochain. «On a décidé que le regroupement ait lieu à Relizane», insistera Baba.

 

Réunion prévue hier avec le coach

Hier, en fin d’après-midi, le président devait se réunir avec Jean-Michel Cavalli afin de parler de la préparation du prochain match. Par ailleurs, lors de cette rencontre, le président devrait informer son entraîneur du maintien du lieu du regroupement à Relizane.

 

Les supporters s’en prennent à Medouar

Avant-hier, de nombreux supporters du MCO ont fait le déplacement à Relizane pour soutenir le RCR qui avait joué et remporté un match important face à l’OM. Ces supporters en constatant la présence au stade d’Abdelkrim Medouar l’ont longuement conspué, ce qui a fait dire aux présents que le match ASO- MCO, prévu le 14 avril, est déjà… lancé.

 

Les minimes sortent avec les honneurs

Samedi dernier, les minimes du MCO ont affronté l’USMH en coupe d’Algérie, une rencontre qui s’est achevée dans le temps réglementaire par le score de 2-2. La série des tirs au but a souri aux minimes harrachis.

 

Salem sera présenté aux joueurs

Hier, à l’occasion de la reprise, sur invitation de Cavalli, le nouveau responsable de la cellule des supporters devait être présenté aux joueurs, en présence, a-t-on appris du président, lequel devait lui aussi faire un saut au stade Ahmed-Zabana dans l’après-midi.