Junior Binyam (directeur des médias de la CAF) : «Il n’y a pas de place pour un débat sur la transparence à la CAF»

Alors que les spéculations vont bon train concernant l’attribution des votes lors du scrutin qui aurait eu lieu la matinée de mercredi passé, les médias français et notamment RFI s’est penchée avant-hier sur cette opération qui a été entourée d’une grande discrétion.

Tantôt on nous annonce que l’Algérie n’a eu que 5 voix, une autre fois c’est 4, Abourida est sorti de son mutisme pour affirmer que Hayatou a même voté en faveur de notre pays, tout cela a mis la CAF devant une pression terrible, d’autant qu’un énorme élan de solidarité s’est tissé autour de notre pays et contre la Confédération et son choix d’aller une nouvelle fois du côté de l’Estuaire pour organiser la CAN, les dernières 3 coupes attribuées au Cameroun, à la Côte d’Ivoire et à la Guinée respectivement en 2019, 2021 et 2023, n’ont fait l’objet d’aucune contestation et personne n’a essayé de comprendre quoi que ce soit, c’est du moins ce que Junior Binyam, le directeur des médias de la CAF, a affirmé sur les ondes de la radio française, il rappelle que Raouraoua était présent, cela innocente, selon lui, Hayatou et les membres de son bureau fustigés de toutes parts depuis quelque temps : «Je suis surpris, il n’y a pas de débat à mon sens sur la transparence à la CAF, l’ironie du sort a voulu que les présidents des fédérations des deux pays qui n’ont pas été retenus soient membres du bureau exécutif, donc ils étaient au courant de ce qui s’est passé, on a effectué des désignations il n’y a pas si longtemps, pour 3 CAN, et personne n’a osé critiquer, alors pourquoi le font-ils cette fois-ci ?», a-t-il indiqué.

S. M. A.

 

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