Lanterne rouge du championnat avant de disputer cette rencontre, les Sang et Or ont tenté de sortir du trou où ils se sont retrouvés à l’issue de la 23e journée, et ce faux pas concédé à domicile face à l’USMA les a mis dans une situation bien complexe. Débutant la partie de façon parfaite, les Nahdistes ont réussi à prendre l’avantage au score grâce à Ouhadda au bout d’une dizaine de minutes de jeu seulement. Alors que l’on croyait que le Nasria allait tenir le coup, les coéquipiers de Bendebka ont totalement flanché au bout d’une demi-heure de jeu seulement, offrant une égalisation inespérée aux locaux, avant de concéder un second but sur une grossière erreur de marquage. Il aura fallu un sursaut d’orgueil en toute fin de partie pour voir les Nahdistes revenir à la marque à deux minutes du terme de la rencontre. Le Nasria aurait même pu l’emporter si ce n’était ce ratage monumental de Nouri Ouznadji, qui a loupé une occasion en or de revenir avec le gain total de la partie, lorsque bien servi par Ezechiel, il s’est retrouvé complètement seul face à Cedric. Mais sa balle mal ajustée est repoussée par le portier international. Des regrets, les Nahdistes en auront certainement après ce raté d’Ouznadji qui aurait pu offrir le gain total de la partie à une formation nahdiste qui en avait cruellement besoin.
Beaucoup de lacunes à combler
Ce match nul aussi positif soit-il a révélé beaucoup de lacunes dans cette formation nahdiste, qui a été bien loin de réaliser le match parfait. Ayant débuté la rencontre de façon exemplaire, en prenant le match à leur compte, tout en réussissant à ouvrir le score assez logiquement, les coéquipiers de Metref auraient pu revenir à Alger avec une victoire qui aurait été salutaire. Bien au contraire, on a eu droit à une équipe gagne-petit, qui a commis l’erreur de reculer et de se retrancher dans son camp, attendant son adversaire qui n’en demandait pas tant. Sur un terrain aussi vaste que celui du stade Chahid-Hamlaoui, le repli défensif nahdiste était tout simplement suicidaire, et cela s’est bien vérifié une demi-heure plus tard, lorsque les locaux ont réussi à niveler la marque, avant de prendre l’avantage au tableau d’affichage. La prestation des Nahdistes n’a pas été meilleure lors du second half, mais fort heureusement pour eux, l’adversaire a commis exactement la même erreur, se repliant derrière, tout en tentant d’exploiter les contre-attaques. Une stratégie qui n’a pas été payante puisque le Nasria a réussi à exploiter l’une de ses rares occasions de but, et aurait même pu l’emporter si Ouznadji avait été plus adroit devant Cedric.
La défense s’endort, l’attaque se réveille
Alors que le coach Ighil avait abordé cette rencontre avec des assurances sur le plan défensif et des inquiétudes sur le plan offensif, c’est tout le contraire qui s’est passé au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine, puisque le secteur défensif a complètement pris l’eau lors de ce match, en encaissant deux buts durant les 90 minutes de jeu, alors qu’elle n’avait pris que trois depuis le début de la phase retour. Quant aux attaquants, ils ont admirablement réagi après les critiques qui se sont abattues sur eux tout dernièrement, réussissant à planter deux banderilles, alors qu’ils n’en avaient inscrit que trois depuis le début de la phase retour du championnat. C’est d’ailleurs, la quatrième fois seulement que le Nasria arrive à marquer deux buts en plus lors d’un même match, après l’avoir fait trois fois précédemment (CSC, RCA et ASMO).
Un point qui ne change rien
Ce point obtenu à Constantine face au CSC ne change pas grand-chose à la donne, puisque le Nasria se trouve encore et toujours en position de lanterne rouge, notamment après le match nul obtenu par le Mouloudia d’El-Eulma à Bologhine face à l’USM Alger. Chose qui a maintenu les Nahdistes seuls en position de bons derniers. Le point positif que l’on peut en tirer de ce match nul, c’est que l’écart qui sépare le NAHD de ses autres concurrents directs a été bien réduit d’une unité, puisque le Nasria ne compte plus que deux points de retard sur le premier non-relégable, et un seul point sur le MCEE et l’ASO, ses deux principaux concurrents dans la course au maintien. Ce match nul a également permis aux Nahdiste de maintenir l’écart de quatre points qui les séparaient du CSC, d’autant plus que le CSC sera bien mal loti en cette fin de saison avec un calendrier bien plus compliqué que celui des Nahdistes. Enfin, ce match nul constitue un bon bol d’air pour le moral des joueurs, qui aborderont leur prochain match de championnat ce mardi face au MCEE avec un moral au beau fixe.
M. A.
Allali-Bendebka, l’axe central a pris l’eau de toutes parts
S’il y a bien un secteur qui a failli à sa tâche lors de la rencontre de vendredi dernier face au CSC, c’est sans aucun doute celui de la défense. En effet, si les latéraux Khiter et Khellef n’ont pas été à la hauteur de ce qu’ils nous avaient montré face à l’USMA, c’est bien la charnière centrale nahdiste qui a été défaillante lors de cette rencontre. Le duo Allali-Bendebka n’a pas brillé lors de cette rencontre, où chacun des deux centraux a pu commettre son lot de bévues. C’est d’abords Allali qui s’est mis en évidence en concédant un penalty de la plus ridicule des manières, faisant une faute de main inutile, alors qu’il n’y avait pas réellement danger sur les bois de Ghalem, offrant un penalty gracieusement aux locaux. Quant à Bendebka, il a été tout simplement fautif sur le second but inscrit par Messaâdia, délaissant son travail de marquage sur l’attaquant constantinois.
1er but encaissé dans le jeu depuis la 10e journée
La seconde réalisation de la partie pour le CSC, inscrite par l’attaquant Messaâdia, est le premier but encaissé par les Nahdistes dans le jeu, depuis la 10e journée de championnat et la défaite enregistrée à El-Eulma face au MCEE. Tous les buts encaissés par le NAHD depuis cette rencontre du MCEE l’ont été sur balle arrêtée ; il a fallu attendre donc 14 rencontres de championnat pour voir le NAHD encaisser un nouveau but sur une phase de jeu construite par l’adversaire.
Accueil hostile de la part des Constantinois
S’ils ont réussi à obtenir un match nul de leur périlleux déplacement à Constantine, les Sang et Or ont eu le mérite de ne pas céder à la pression exercée sur eux par les Constantinois, notamment avant le début de la rencontre. En effet, les Sang et Or ont eu droit à un accueil des plus hostiles de la part des gars de l’antique Cirta, notamment le manager général du club constantinois Tarek Arama, qui a tout fait pour intimider les Nahdistes à leur arrivée au stade, en s’en prenant tout d’abord au portier Ghalem, qu’il a tenté d’agresser, avant de s’attaquer à son alter ego nahdiste Youcef Bouzidi. Des intimidations qui n’ont pas eu raison des Nahdistes qui ont relevé le défi en allant imposer le partage des points aux Constantinois chez eux.
Reprise hier avec Boussaïd, mais sans Boukhanchouche
Alors qu’ils auront à affronter après demain mardi la formation du Mouloudia d’El-Eulma, les Sang et Or n’ont pas perdu de temps pour reprendre le chemin du travail, puisqu’ils se sont entraînés, hier en fin de matinée à partir de 11h au complexe Bensiam. La séance de reprise a été marquée par la présence de l’ensemble des joueurs, sans aucune exception. Il reste que le milieu de terrain Salim Boukhanchouche a dû, lui, effectuer une séance de soins à l’infirmerie du club. Il est à noter que le milieu de terrain Rafik Boussaïd, blessé au tibia lors du derby face à l’USMA, s’est entraîné le plus normalement du monde lors de cette rencontre ; il pourrait bien faire partie du groupe qui affrontera ce mardi le Mouloudia d’El-Eulma.