Les Sang et Or n’ont plus le choix, ils doivent à tout prix vaincre le RCA s’ils veulent garder leurs chances intactes de rester en Ligue 1 Mobilis. Dans pareilles circonstances, il sera bien difficile aux coéquipiers de Boussaid de trouver les ressources nécessaires pour venir à bout d’une formation du RCA intraitable à domicile. Les supporters nahdistes, qui sont montés au créneau au cours de cette semaine pour demander le départ de certains dirigeants, ont voulu lancer un message aux joueurs. Pour eux, le regretté Nabil Hemani avait laissé le NAHD en consigne à ses coéquipiers, lesquels doivent jouer avec le même état d’esprit qui a toujours animé le regretté n°79 nahdiste. Hemani était d’ailleurs un exemple de dévouement et de débauche d’énergie sur le terrain. Aux coéquipiers de Boussaid de se battre comme des lions pour tenter d’arracher une victoire qui redonnera espoir au Nasria.
A huis clos, le Nasria a un bon coup à jouer
Cette confrontation entre le NAHD et le RCA sera quelque peu particulière pour les deux formations, puisque si c’est le match de la dernière chance pour les Husseindéens, qui doivent jouer le tout pour le tout lors de cette rencontre, sans faire le moindre calcul. On ne peut pas en dire autant des gars de l’Arba qui possèdent une certaine marge de manœuvre. Pour les protégés de Mihoubi, cette rencontre n’intervient pas au meilleur moment, puisqu’elle se jouera une semaine seulement avant le grand rendez-vous tant attendu par toute la ville de l’Arba, à savoir la finale de la coupe d’Algérie qui opposera le RCA au Mouloudia de Béjaïa. L’esprit des coéquipiers de Hocine Harrouche sera sans aucun doute occupé par cette finale historique. C’est dire que ce paramètre pourrait bien jouer en faveur des Nahdistes, qui évolueront face à un adversaire qui ne sera pas pleinement concentré sur cette rencontre, encore plus lorsqu’on sait que le match se jouera à huis clos, sans l’atout majeur du club arbéen, à savoir ses supporters.
Un moral à plat
L’incident qui s’est produit mercredi dernier, lors de la séance d’entraînement qui s’est déroulée à l’INFS d’Ain Benian, et qui a précipité le départ du coach Meziane Ighil, limogé par la direction du club pour avoir eu une prise de bec violente avec Nicolas Anelka, a eu un effet très négatif sur le groupe nahdiste. L’ambiance était d’ailleurs assez morose lors des deux dernières séances d’entraînement précédant le match du RCA. Les joueurs, qui appréciaient énormément de travailler sous la coupe de Meziane Ighil, ont été profondément touchés par son limogeage. Les Sang et Or, qui aborderont cette rencontre avec un moral à plat, auront-ils les ressources nécessaires pour surmonter cette crise et aller chercher un résultat probant de l’Arba ? Réponse cet après-midi à partir de 19h.
M. A.
Amoindri, le Nasria n’a pas le choix
4 revenants et 4 absents
Dans ce match de la dernière chance pour le Nasria, le coach intérimaire Ouahib Bourezag aura quelque peu l’embarras du choix pour composer son onze de départ, même s’il doit compter pas moins de quatre absences de taille.
Le Nasria se présentera cet après-midi à l’Arba sans quatre titulaires, en l’occurrence Ezechiel, Ghalem et Benyahia (suspendus), ainsi que Sofiane Bendebka (blessé). Une bonne nouvelle est toutefois à relever : le retour de blessure de pas moins de quatre éléments importants, à savoir Boussaïd, Guebli, Boukhanchouche et Mokrani. Des retours qui permettront à Bourezag de composer une équipe quelque peu homogène en vue de cette rencontre.
Mokrani, trois mois après
En l’absence de Mohamed Ghalem suspendu, le coach Bourezag pourra compter sur les services du revenant Mohamed Seddik Mokrani, absent des terrains depuis un peu moins de trois mois et qui sera titularisé dans les bois nahdistes. Un retour salutaire qui tombe à pic pour un joueur qui n’a pas eu la chance de disputer beaucoup de matchs cette saison.
Guebli reprend son poste
En défense, le retour d’Ishak Guebli ne sera que salutaire pour une défense nahdiste qui a totalement pris l’eau en l’absence de son capitaine. Guebli sera, lui, associé à son compère de toujours Slimane Allali, pour former la charnière centrale nahdiste lors de cette partie. Sur les couloirs, à droite comme à gauche, ce seront les mêmes éléments qui seront alignés, en l’occurrence Khiter et Khellef.
Ghazi, Aliouane out, Boussaïd et Madi d’entrée
Titulaires lors du dernier match perdu face au Mouloudia d’El-Eulma, Karim Ghazi et Hamza Aliouane payeront les frais de leur piètre prestation lors de cette rencontre. Le retour de Rafik Boussaid sera d’ailleurs fatal à l’un des deux éléments, alors que le choix offensif en incorporant Aymen Madi d’entrée de jeu sera, lui, fatal au second. On aura ainsi droit à un milieu de terrain composé de Metref, Boussaid et un Madi placé en position de meneur de jeu.
Benayad et Ouznadji veulent remettre ça
En attaque, en l’absence de deux joueurs importants, à savoir Benyahia et Ezechiel, le coach Bourezag n’aura pas trop le choix. Il alignera un trio plutôt prévisible, avec Ouhadda et Ouznadji sur les couloirs, alors que Mourad Benayad aura, lui, la chance d’évoluer en pointe de l’attaque pour une première titularisation depuis l’arrivée du coach Ighil. Ce sera également l’occasion pour Benayad et Ouznadji de renouer avec les filets adverses, eux qui avaient déjà été buteurs lors de la manche aller du championnat après une victoire écrasante du NAHD sur le score de trois buts à zéro.
M. A.
Limogé pour s’être pris à Anelka
Ighil n’avait pas vraiment tort
Limogé par la direction du club après sa prise de bec avec le directeur sportif du club Nicolas Anelka, le désormais ex-coach du Nasria, Meziane Ighil, a officiellement quitté le navire nahdiste sans contester la décision du président Ould Zmirli, lequel a préféré sacrifier son entraîneur plutôt que son directeur sportif. Mais pour revenir à l’incident qui a provoqué le départ du coach Ighil, il faut dire que l’altercation a débuté après qu’Anelka a pénétré sur le terrain, chose qui a déplu à Meziane Ighil. Ce dernier aurait d’ailleurs perçu la présence d’Anelka sur le terrain comme un manque de respect aux joueurs, à sa personne, mais également au NAHD, et ce, pour la simple raison qu’Anelka n’était pas vêtu d’une tenue adéquate pour exercer sur le terrain. Ighil aurait d’ailleurs reproché à Anelka d’être en tenue de ville et de vouloir dicter des choses aux membres de son staff. Ce qu’il aurait accepté si Anelka était vétu d’une tenue pour la circonstance. Fidèle à ses principes, Ighil n’a pas accepté le fait d’être piétiné de la sorte par le Français ; il a laissé exploser sa colère en le lui faisant savoir et sa réaction n’était que prévisible.
M. A.