Le bus des Crabes, sous escorte, est arrivé ainsi à 16h05 mn. Un léger retard récupéré par l’entraîneur en chef, Amrani, qui a prolongé la séance de cinq minutes car avec Amrani, rien ne se perd.
En professionnel, l’entraîneur en chef mobiste, Abdelkader Amrani, a accordé dix minutes pour la presse avant d’instaurer le huis clos ; comme il n’y avait que Compétition et l’ENTV sur place, Amrani n’a pas demandé l’application du huis clos. Mais dès l’arrivée en nombre des représentants de la presse écrite et audiovisuelle, ce dernier a instruit les employés du stade de veiller à l’application stricte du huis clos. C’est dire que les retardataires ont toujours tort.
Travail tactique
Profitant de la seule séance sur la pelouse principale du stade Tchaker, le coach Amrani a attaqué le volet tactique de sitôt. En effet, Aguid et compagnie, après un échauffement léger avec ballon, ont travaillé le placement et replacement sur la moitié du terrain, histoire de prendre les repères sur le terrain pour les cadres de l’équipe qui ont joué ensemble et surtout s’adapter à l’impeccable pelouse en gazon naturel.
Éviter la pression
Accosté par nos soins avant l’entame de la séance d’entraînement hier au stade Tchaker à l’heure du match de la finale de demain, Amrani nous fait savoir d’emblée qu’il n’a pas programmé de préparation spéciale pour le rendez-vous de demain pour éviter une pression inutile aux joueurs : « Je pense qu’à ce stade de la compétition, la motivation est de facto. C’est une première finale pour tout le groupe pratiquement. Ce qui m’a poussé à ne pas programmer de préparation spéciale qui les aurait bousculés inutilement. »
Adaptation avec la pelouse
Pour Amrani, la séance d’entraînement d’hier sur le gazon naturel du stade Tchaker revêt un caractère important pour les joueurs, qui ont découvert la pelouse qu’ils fouleront demain officiellement contre le RCA : « J’ai programmé une séance légère, hier, pour permettre aux joueurs de s’adapter à la pelouse en gazon naturel de Tchaker du fait qu’ils sont habitués à évoluer sur du synthétique. L’excellent état de la pelouse est une motivation supplémentaire pour le groupe », dira Amrani.
Tester la variante tactique
Notre interlocuteur, en homme averti, a justifié son recours au huis clos par son souci de ne pas dévoiler ses cartes la veille de la finale : « J’ai instauré le huis clos pour permettre au groupe de travailler dans la quiétude et se concentrer sur le travail. Je devais tester quelques variantes tactiques en prévision du match de demain ; je devais ainsi cacher mes cartes», expliquera Amrani.
Toute déclaration est interdite
De retour de la séance d’entraînement hier, Amrani a interdit à ses capés toute déclaration à la presse. Ce dernier, pour protéger son groupe, leur interdit de quitter l’étage qu’ils occupent, sauf pour dîner. Les coéquipiers de Salhi, très disciplinés, ont appliqué scrupuleusement les consignes du coach. En effet, les joueurs qui circulaient en toute liberté au niveau de la salle de réception, n’ont plus quitté leur étage durant toute la nuit d’hier.
C. L.