Karouf n’a pas lâché Kerrar lors de l’entraînement d’hier matin à Tixeraïne. Il est clair que le technicien kabyle le prépare pour le match d’après-demain face à l’Arba.

Malgré la chaleur suffocante et accablante, Mourad Karouf n’est pas resté immobile à diriger ou à suivre l’entraînement comme le font la plupart des autres entraîneurs quand il y a canicule. Il s’est dépensé sur le terrain comme l’ont fait ses joueurs. Il a transpiré autant qu’eux et a brûlé des calories autant qu’eux.  

 

Beaucoup de psychologie, beaucoup de travail

L’entraîneur de la JSK a accordé beaucoup de son temps à l’attaquant irakien Mohaned Kerrar. En plus de lui avoir longtemps parlé avant l’entraînement, Kerrar a été poussé à bout par Karouf pendant le match d’application. Karouf l’a suivi pas à pas. Ses consignes concernaient surtout le placement et les mouvements à l’intérieur de la surface de réparation. Sachant que son attaquant est en manque de confiance, de rythme et de condition physique, le staff technique kabyle essaye en un temps record de préparer ce joueur pour le match le plus important de la saison. Il faut dire que la valeur de Kerrar est indiscutable, le manque de compétition due surtout aux blessures à répétition l’a pénalisé. On ne sait pas si ce choix est bon ou pas, mais ce qu’on sait, c’est que Karouf n’a pas d’autres alternatives puisque son autre attaquant Youcef Khodja, en l’occurrence, s’est absenté toute la semaine à cause du bac blanc.

 

Pressing et présence physique

Autre consigne donnée à Kerrar et aux restes des attaquants : le pressing sur le porteur du ballon. L’objectif étant de récupérer la balle dans la surface adverse, les attaquants doivent monter, le milieu suivra et les défenseurs (tout le bloc équipe). Il faut dire que cette stratégie exige une condition physique exceptionnelle et une discipline tactique irréprochable. Si Karouf mise sur ça, il devra s’attendre, vu l’état dans lequel se trouve l’équipe et la culture tactique de ses joueurs, à marquer en première mi-temps et changer de stratégie en seconde période, parce qu’il faut le dire, impossible que Benlamri et ses coéquipiers appliquent cette tactique durant 90 minutes sous une chaleur de plomb et en fin de saison en plus.     

M. K.