En effet, l’international algérien qui a contracté de méchantes blessure a choisi d’exercer son métier dans sa banlieue parisienne en attendant de retrouver d’autres sensations, c’est du moins c’est ce que le joueur nous a laissé entendre hier à travers une interview accordée à France Football qui lui a consacré un sujet, à travers lequel il nous apprend qu’il ne compte toujours pas raccrocher définitivement, il envisage toujours de rejouer au football et cette fois il pense même pouvoir venir en Algérie.
« Mes genoux m’embêtent, je songe à devenir entraîneur »
« Cela fait deux ans que je n'ai pas de contrat. J'ai pris une licence de futsal pour le plaisir du ballon à Champs-sur-Marne. On m’a proposé des choses comme l’Australie. J’ai également eu des touches en France mais je n’ai pas envie d’aller en L2 ou en National. Si je rejoue au football, c’est en Algérie. Mais j'ai mes genoux qui m'embêtent…
Je ne sais pas réellement où j'en suis à ce niveau-là. J’ai aussi dans l’idée un jour de transmettre aux autres. Je pense déjà au fait de pouvoir entraîner. Aujourd'hui, je me suis réhabitué à la banlieue, à mes parents et à mes amis. Je suis redevenu le Mourad d'avant le foot. J'ai gardé les valeurs de quelqu'un qui vient d'un milieu modeste. Je n'ai jamais fait de chichis malgré tout ce que j'ai vécu. Cela m’a fait du bien de revenir dans mon quartier. C'est aussi une manière de se guérir de quelque chose. Je suis parti à treize ans, le fait de rentrer dans une vie un peu plus normale, ça me fait du bien. Je ne sais pas si j'aurai envie de repartir», dira-t-il.
« J’aurai du travailler plus et prendre un agent italien »
Meghni se propose donc pour l’ensemble des clubs de notre pays en vue d’un possible recrutement, cela donne une lueur d’espoir pour ses nombreux fans qui rêvent de le revoir évoluer sur un terrain de foot, son talent avait ébloui en l’espace de quelques apparitions sous le maillot de l’EN un peuple en entier, mais malgré cela, le joueur reste convaincu qu’il devait travailler plus, il se reproche d’avoir peu travaillé par le passé, et de ne pas avoir pris un agent italien lorsqu’il était à Bologne, il rêve de remonter le temps pour pouvoir corriger certains aspects dans sa carrière qui lui auraient donné une autre trajectoire et qui lui auraient évité certaines erreurs. «Je pense qu'il y a un moment où j'aurais dû travailler un peu plus. Quand j'étais jeune à Bologne, j'arrivais à faire la différence. J'avais l'impression que ça suffisait. Je me suis peut-être un peu trop reposé sur mon talent. J'aurais dû travailler en termes de vitesse, c'est ce qui me manquait le plus. Après Bologne, pour me relancer, je vais à Sochaux (2005-06) sur les conseils de Domenech que j'ai eu en espoirs. Mais finalement ça ne se passe pas bien. J'arrive avec un statut de futur "grand" alors que le club est dans une phase de transition. Je reviens à Bologne où je fais une bonne saison, et derrière je signe quatre ans à la Lazio (2007-2011). De toute ma carrière, c'est mon plus gros club. Mais je pense que j'aurais pu avoir un autre parcours en Italie. Si j'ai un regret, c'est de ne pas avoir travaillé avec un agent italien. J'étais très courtisé mais je suis resté avec mon représentant français. Il y avait une forme de naïveté. Je me disais que si un club me voulait, il viendrait me chercher. Sauf que dans le football, ce qui se passe en coulisses est décisif pour ton avenir», conclura Meghni.
S. M. A.