Dans ce cas de figure et si on prend en compte la réglementation, l’arbitre de la rencontre aurait dû arrêter la partie car il n’y avait plus de sécurité et le gardien de Médéa était dans un état critique. D’ailleurs, les responsables de Médéa qui ont déposé deux rapports l’un à la FAF et l’autre à la LFP se disent lésés et avoir été victimes d’un traquenard réclamant justice auprès des instances de notre football. Ils demandent l’application de l’article 70 du code disciplinaire relatif à l’envahissement de terrain.
Que dit l’article 70 dans son alinéa 3
-L’envahissement de terrain avant, pendant et après le match entraînant des blessures graves aux officiels de match, dirigeants et/ou joueurs. L’arbitre est tenu d’annuler la rencontre et le club fautif sera sanctionné par :
Match perdu par pénalité;
Défalcation de trois (03) points pour l’équipe du club fautif;
Huit (08) matchs à huis clos à l’extérieur;
Cinq cent mille dinars (500 000 DA) d’amende.
Pourtant Medjiba est officier sécurité de la CAF
Il est clair que dans ce cas d’espèce l’arbitre de la rencontre Zouaoui aurait dû annuler la rencontre chose qui n’a pas été faite mais le plus surprenant dans ce match c’est l’attitude passive du commissaire au match monsieur Rachid Medjiba qui est pourtant officier sécurité de la CAF qui a ignoré la réglementation. On s’interroge également pourquoi Medjiba a insisté pour être délégué de cette rencontre aussi importante. Beaucoup de zones d’ombre entourent cette rencontre qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.
La FAF va-t-elle ouvrir une enquête ?
Même si la CD de la LFP a traité le dossier USMB-OM, les dirigeants de Médéa ont le droit de faire appel au niveau de la FAF pour demander justice et réparations. Le président de la FAF en tant que premier responsable du football a les prérogatives pour ouvrir le dossier et demander une enquête sur ce match émaillé d’incidents avec des images insoutenables et beaucoup de violence qui n’honorent pas le football algérien
K. H.