Avec ce match nul réalisé en terre chélifienne. Les Sang et Or ont réalisé une très belle opération en forçant les coéquipiers de Salhi au partage des points, lors d’un match globalement bien maîtrisé. Un match nul qui a permis aux Nahdistes de se rapprocher encore plus de leur objectif, eux qui occupent aujourdhui la 12e place au classement général avec 37 points à leur compteur. Le maintien est désormais à portée de main pour le Nasria qui n’a plus besoin que d’une victoire à domicile pour sceller définitivement son sort et garantir sa présence en Ligue 1 Mobilis pour la saison prochaine. Cela démontre toute l’importance de ce point obtenu à Chlef, face à l’ASO, dans un stade totalement acquis à la cause chélifienne.
Le NAHD a manqué la victoire d’un cheveu
Auteurs d’un très bon nul à Chlef, les Sang et Or ont manqué d’un cheveu de revenir à la maison avec le gain total de la partie. En effet, et alors qu’ils avaient eu du mal à rentrer dans leur match, réalisant une première période assez terne, les coéquipiers de Nouri Ouznadji ont admirablement bien géré leur seconde période, contenant les assauts répétés des coéquipiers de Mohamed Messaoud, avant de porter l’estocade en fin de partie, se créant trois occasions franches de scorer, dont une qui aurait pu leur offrir les trois points de la victoire, lorsque l’excellent Salhi trouvera les moyens de repousser une frappe puissante de l’attaquant Mourad Benayad, lequel croyait avoir donné la victoire à son équipe. Le Nasria a clairement manqué le coche en fin de partie, mais ce point reste tout de même bon à prendre.
Battre la JSS et penser à la saison prochaine
Le Nasria a désormais le destin entre les mains, puisqu’il suffit aux Nahdistes de remporter leur ultime rencontre de championnat qui les opposera vendredi prochain au stade du 20-Août-1955 d’Alger à la JS Saoura, pour assurer officiellement son maintien en Ligue 1 Mobilis. Le NAHD n’a donc plus besoin que de trois points pour atteindre un objectif qui semblait inaccessible il y a de cela tout juste un mois. Une rencontre qui semble bien dans les cordes du Nasria, d’autant plus que la JS Saoura n’a plus rien à perdre, ni rien à gagner lors de cette rencontre, à moins que les Bécharis ne soient motivés par une prime exceptionnelle qui viendrait sur la table du président Zerouati de la part d’un club qui joue également le maintien. Le mot d’ordre nahdiste pour ce vendredi est bien simple, c’est de battre la JSS et penser dès à présent à la saison prochaine, tout en évitant de commettre les mêmes erreurs de cette saison 2014/2015.
M.A
Le MCA, la JSK et la JSS peuvent dire merci au Nasria
A une journée de la fin de la saison, le championnat de Ligue 1 Mobilis ne devrait livrer tous ses secrets qu’à l’issue de la 30e et dernière journée qui se jouera le week-end prochain. La 29e journée jouée samedi dernier a d’ailleurs permis à quelques formations d’officialiser leur maintien en Ligue 1 Mobilis, en l’occurrence, le MCA, la JSK et la JS Saoura. Un maintien qui a été officiellement confirmé à la faveur du match nul imposé par le NAHD à l’ASO à Chlef, car il faut le dire si les Chélifiens l’avaient emporté face au Nasria, ni le MCA, ni la JSK, ni la JSS n’auraient encore assuré leur maintien parmi l’élite. Les trois formations en question peuvent ainsi dire merci au Nasria, qui leur a offert un beau cadeau de fin de saison.
Mokrani, le sauvetage de l’année 2015
Le NAHD a réussi la très belle opération de revenir avec un précieux point de son périlleux déplacement à Chlef. Un résultat que les Nahdistes n’auraient jamais pu réaliser sans un gardien de but nommé Mokrani, qui a été incontestablement l’homme du match. Le N°29 nahdiste a sans aucun doute réalisé le sauvetage de la saison, voir même de l’année 2015, pas seulement en Algérie, mais en football tout bonnement et simplement. Le portier nahdiste a réussi en une seule occasion à stopper et à quatre reprises le ballon, devant les tirs répétés de Boussaïd et Messaoud qui se trouvaient à deux mètres des bois. Un sauvetage miraculeux qui a fait dire aux Nahdistes que si le NAHD n’a pas encaissé de but sur cette action, c’est que le bon Dieu est bien avec le Nasria qui ne rétrogradera pas quelles que soient les circonstances à venir.
Les Nahdistes n’ont quitté Boumezrag que vers 21h
Alors que la fin de partie entre le NAHD et l’ASO a été émaillée d’incidents, la délégation nahdiste qui a été admirablement bien accueillie par les Chélifiens a dû patienter jusqu’à plus de deux heures après la fin de la partie, pour pouvoir quitter le stade Boumezrag et prendre la destination d’Alger. Les Nahdistes n’ont certes pas été pris pour cible par les nombreux supporters de l’ASO, mécontents de la contre-performance de leur équipe, mais ils ont dû attendre qu’ils soient escortés par un gros cordon sécuritaire, pour pouvoir quitter la ville de Chlef. Cela s’est d’ailleurs fait vers les coups de 21h, sans qu’aucun incident ne soit signalé, les Chélifiens étaient certes mécontents, mais c’était bien contre leur propre équipe.
Une journée de repos pour hier, reprise ce matin à Bensiam
Après avoir réalisé un très bon nul lors de leur périlleux déplacement à Chlef, les coéquipiers de Seddik Mokrani ont bénéficié d’une journée de repos bien mérité. La séance de reprise des entraînements est elle prévue pour ce matin à partir de 10h30 au complexe Bensiam.
M.A
Il a réussi là où les plus huppés ont failli
Bouzidi, le sauveur « frites-omelettes »
« Je suis un entraîneur frites-omelettes », ce sont là les propos tenus par Youcef Bouzidi à l’issue de la victoire de son équipe sur l’USMBA, lors de la 27e journée de Ligue 1 Mobilis, alors que son équipe venait d’enchaîner deux victoires de suite, pour quitter la place de lanterne rouge et se placer en position d’avant-dernier. Deux semaines plus tard, ce même entraîneur « frites-omelettes » comme il aime si bien se faire appeler est en train de réaliser l’impensable, à savoir sauver le Nasria du purgatoire, alors que tout le monde donnait le NAHD comme officiellement relégué après sa défaite enregistrée à domicile face au Mouloudia d’El-Eulma (25e journée). Aujourdhui, le sauveur c’est bien Youcef Bouzidi qui a réussi là où de nombreux coaches pourtant plus huppés ont réellement failli. C’est ce qui a d’ailleurs fait dire au premier concerné que la direction est allée chercher de la langouste sans parvenir à atteindre son but, alors qu’il suffisait de se nourrir d’un simple « frites-omelettes » pour que le NAHD puisse atteindre son objectif. On n’en est pas encore là, mais avec 10 points récoltés en quatre rencontres, dont trois à l’extérieur, le Nasria est bien partie pour réussi avec Bouzidi là où ses illustres prédécesseurs ont échoué.
Pas de suspendu face à la JSS, encore un coup de génie de sa part
Si Youcef Bouzidi a réussi son pari de faire revenir l’espoir à tout le peuple hussein-déen, c’est avant tout grâce à une maîtrise parfaite du groupe et une gestion d’effectif quasi parfaite. Le coach nahdiste a d’ailleurs fait ressortir Eymen Madi de son tiroir, alors que le N°09 nahdiste n’avait plus disputé le moindre match depuis la phase aller du championnat. Un joueur qui a bien rendu la pareille à son entraîneur, en enchaînant les belles prestations. Bouzidi a su également comment gérer un groupe qui a retrouvé joie de jouer et envie de tout gagner. Et pour bien boucler la boucle, la gestion de l’équipe semble bien être le point fort de Bouzidi, qui a eu le génie de mettre sur le banc Bendebka et Ghazi face à l’ASO, deux titulaires indiscutables, qui étaient sous la menace d’une suspension, alignant à leur place Aliouane et Boukhanchouche, deux éléments qui ont eu un rendement plus que satisfaisant, réalisant un match plein pour chacun des deux. Résultat des courses, sauf blessure ou pépin physique, le Nasria abordera son match décisif face à la JSS avec une composante au grand complet, avec Ghazi et Bendebka, mais surtout avec son maître à gérer, à savoir Youcef Bouzidi.
M.A.