Alors que des rumeurs, qui enflent à Hussein Dey, font état d’une prime exceptionnelle promise par le Mouloudia d’El-Eulma aux joueurs de la JS Saoura, afin qu’ils puissent accrocher le NAHD au stade du 20-Août-1955, Bouzidi s’est montré ferme dans ses propos, affirmant que l’adversaire bécharois n’a rien à espérer de cette rencontre : «Il n’y a absolument pas trente-six mille chemins à parcourir, la donne est bien simple, la victoire et rien que la victoire, c’est tout ce qui nous intéresse. Il est vrai qu’on aura en face de nous une formation de la JS Saoura qui n’a rien à perdre, mais également rien à gagner. Mais si les Bécharois viennent avec une motivation extraordinaire, je tiens dès à présent à dire que la JSS n’a absolument rien à espérer de cette rencontre. Cette rencontre concerne l’avenir du NAHD ; qu’ils viennent jouer le jeu, pas de souci, mais qu’ils sachent qu’on fera tout notre possible pour gagner cette rencontre, pour peu que cela se fasse dans le cadre sportif. Nous avons nos atouts, à savoir une détermination hors du commun avec laquelle nous avons réussi à enchaîner quelques exploits. L’esprit du NAHD est bien là, il n’est pas mort.»
«C’est le match des supporters, des joueurs, de toute la famille nahdiste»
Pour le coach nahdiste, cette rencontre de la JS Saoura est avant tout celle des supporters qui sont tenus de venir en grand nombre pour soutenir leur équipe et la pousser à se surpasser afin de remporter cette rencontre et assurer son maintien en Ligue 1 Mobilis. Pour Bouzidi, les supporters joueront un rôle important lors de cette rencontre, mais pas que, puisque les joueurs, les dirigeants et toute la famille nahdiste sont concernés par ce match décisif : «Avant toute chose, ce match est celui des supporters ; on a réussi notre défi de garder notre destin entre nos mains, alors que tout le monde nous donnait mort. A présent qu’on a l’occasion de finir le travail, aux supporters de venir plus nombreux que jamais pour nous apporter leur soutien afin que les joueurs puissent se surpasser sur le terrain. Les supporters doivent remplir tout le stade, on veut voir le stade archicomble et un soutien incessant durant les 90 minutes de la partie. Ça ne sera toutefois pas le match des supporters seulement, les joueurs, eux, ne doivent pas s’arrêter durant 90 minutes et plus ; le coach, lui, ne cessera pas d’hurler afin d’orienter ses joueurs. Le match de ce vendredi, c’est l’affaire de tous, c’est en un mot le match de toute la famille nahdiste.»
«On a réalisé un miracle, un échec est impensable»
Alors qu’il a réussi à redresser la barre, quand tout le monde donnait le NAHD premier club relégué en Ligue 2, le coach Bouzidi ne peut pas croire à un échec ce vendredi face à la JS Saoura. Pour lui, le NAHD n’a pas engrangé dix points en quatre matchs pour flancher lors de l’ultime étape : «Vous savez, je ne peux même pas imaginer un seul instant que l’on peut perdre cette rencontre, c’est totalement impensable pour moi. On a fait tant de sacrifices, tant d’efforts pour en arriver là, ce n’est pas en arrivant à la source que l’on va se priver de boire. On a réalisé un miracle, un échec est impensable ; on aurait pu mettre fin à tout espoir face au RCA, plutôt que de nous casser la tête pendant un mois de batailles acharnées et pour finir sur un échec. Ce match face à la JSS, on doit le gagner par tous les moyens, un dernier sacrifice et le tour est joué.»
«Les joueurs ont adhéré à ma vision, le résultat est là»
Beaucoup d’observateurs ont été surpris par la réussite de Youcef Bouzidi qui a pu réussir là où de nombreux entraîneurs plus huppés ont échoué. Pour les joueurs nahdistes, que nous avons abordés à ce sujet, c’est le discours du coach et sa gestion du groupe qui ont fait la différence : «Vous me dites que les joueurs vous disent que c’est grâce à Bouzidi que le NAHD a pu relever la tête ; moi je dis non, c’est plutôt grâce aux joueurs qui ont cru en leurs capacités que le NAHD a pu redresser la barre. Ce qui a seulement changé, c’est que mon discours a peut-être redonné confiance aux joueurs par rapport à leurs capacités. Les joueurs n’avaient pas foi en eux, aujourd’hui ils savent qu’ils peuvent réaliser des miracles. Le résultat est aujourdhui là, on a été enterrés par tout le monde, mais le soir de ce vendredi, on sera si Dieu le veut vivants, vivants, alors que ceux qui nous ont enterrés seront, eux, morts.»
«Ça sera la fête d’Abdeslam, mais il faut aussi penser à son avenir»
La rencontre de ce vendredi soir sera la dernière dans la carrière de Cherif Abdeslam ; pour le coach Bouzidi, ça sera une belle occasion de rendre un dernier hommage à un joueur qui a tant donné au Nasria : «Le match de ce vendredi sera une très belle occasion pour tout le public husseindéen de rendre un dernier hommage à Cherif Abdeslam, un joueur qui a tant donné au club. Ça ne pouvait d’ailleurs pas mieux tomber, car ce sera une grande fête, et cet événement ne fera que donner encore plus de piment à cette rencontre. Mais je tiens également à dire une chose : oui, il faut rendre hommage à ce joueur, mais il faut aussi penser à son avenir. Abdeslam va aujourdhui mettre fin à sa carrière, mais que deviendra-t-il après ? Il faut que le club fasse le nécessaire pour trouver quelque chose pour Abdeslam, c’est l’essentiel.»
«Si maintien il y a, ce sera plus fort que mes huit accessions»
Alors qu’il a huit accessions à son palmarès d’entraîneur, Youcef Bouzidi met en valeur l’exploit réalisé cette saison, si le maintien vient à être assuré ce vendredi face à la JS Saoura. Pour rehausser la performance de cette saison 2014/2015, Bouzidi dira : «Oui, j’ai pas moins de huit accessions à mon palmarès, oui j’ai été quart de finaliste de coupe d’Afrique avec le NAHD en 2005, j’ai également réussi un maintien inespéré en 2005 avec le NAHD. Mais si le maintien vient à se réaliser cette saison, je pense que ce sera plus fort que tout ce que j’ai réalisé dans ma carrière. Souvenez-vous, après la 25e journée et la défaite à El-Eulma, personne ne croyait aux chances du NAHD ; nous étions très loin derrière nos concurrents. Aujourd’hui, nous sommes à deux doigts du maintien. Finissons le travail, ce serait un énorme miracle et j’en serais d’ailleurs très fier !»
«Je pars, cette fin de saison me servira grandement»
Il l’avait déclaré tout dernièrement, Bouzidi est sur le départ et il tient à le réitérer. Le coach Bouzidi nous fera toutefois la confidence que cette fin de saison et les résultats obtenus avec le NAHD vont certainement le servir pour recevoir de belles offres : «Je l’ai dit et je ne le redirai pas trente-six mille fois, je quitte le NAHD dès la fin de la saison, c’est une décision qui a été prise à tête reposée. Ce n’est donc pas à chaud que j’ai décidé de quitter le NAHD. J’ai mûrement réfléchi et je pense que ce sera la meilleure des solutions pour tout le monde. Pour ce qui est de mon avenir, je pense comme vous que cette fin de saison va me servir ; il est vrai que j’ai déjà une notoriété et un palmarès qui parlent pour moi, mais ce que je viens de réaliser ne fera que rehausser les choses.»
M. A.
Boussaïd gracié par Ould Zmirli
Alors qu’il avait été interdit d’entraînement par le coach Bouzidi, le milieu de terrain nahdiste Rafik Boussaïd a été finalement gracié par le président Ould Zmirli, qui a préféré passer l’éponge sur cet écart disciplinaire dans l’intérêt de l’équipe, qui disputera un match très important ce vendredi face à la JS Saoura. Boussaïd a repris le chemin des entraînements, hier matin, avec le groupe, entamant ainsi les préparatifs du match de la JSS. Reste toutefois à savoir si le coach Bouzidi va faire cette fois-ci confiance à son joueur, lui qui a raté pas moins de deux séances d’entraînement. Ce qui pourrait pousser le coach nahdiste à ne pas le titulariser.
M. A.
La mensualité de mars perçue
Comme prévu, les coéquipiers de Bendebka ont perçu, lors de la journée d’hier, leur salaire du mois de mars. Une mesure de régularisation qui a ravi les joueurs, lesquels aborderont le prochain match de championnat face à la JSS avec un moral au beau fixe et une détermination inégalable.
Le président a rassuré ses joueurs
Après avoir remis le salaire du mois de mars à ses joueurs, le président Ould Zmirli a également tenu à les rassurer quant au reste de leur dû. Le boss du Nasria a fait savoir aux joueurs qu’ils n’ont qu’à gagner leur ultime match de championnat face à la JSS, pour n’avoir plus à se soucier de leur argent, puisqu’il s’efforcera non seulement de leur offrir une prime exceptionnelle, mais également les mensualités des mois d’avril et mai.
M. A.
19 éléments concernés par cette rencontre
19 joueurs sont concernés par la rencontre de ce vendredi entre le Nasria et la JS Saoura. Le coach Bouzidi, qui devra se passer des services d’Aliouane, Benyahia et Abdeslam, va se retrouver avec un groupe composé de 21 joueurs. Parmi ces 21 éléments, il éliminera sans nul doute Attia et Bessaha, deux habitués. Les 19 joueurs restants seront convoqués pour cette rencontre, avant que le coach Bouzidi ne tranche le jour du match en éliminant un des trois gardiens de but.