Fouad Bouali, l’ancien entraîneur du WA Tlemcen, du MC Alger et du CR Belouizdad, est de retour au pays. Il y passe ses vacances avec l’idée de poursuivre l’aventure en Arabie saoudite.

Comment résumeriez-vous votre saison en Arabie saoudite ?

La saison est terminée en Arabie saoudite. Mon équipe, NajranSport Club, s'est maintenue en Superligue, donc l'objectif a été atteint. Cela n'a pas été facile puisque lorsqu'on est arrivés, mon staff et moi, nous avons trouvé le club dernier avec 2 points. On a travaillé et, avec l'aide de Dieu, on a réussi à maintenir le club en Superligue.

Allez-vous poursuivre l'aventure en Arabie saoudite ?

Il y a eu des discussions dans ce sens, on a demandé à ce que l'équipe soit renforcée par des éléments de valeur. Maintenant, on attend que le président nous donne l'effectif qui sera reconduit pour la saison prochaine. Le président veut qu'on continue ensemble, moi, j'attends qu'il fasse un effort en matière de recrutement pour que, au lieu de jouer le maintien, on aille chercher une septième ou sixième place. Ce serait bien pour moi en tant que coach d'accrocher une place qualificative pour la Coupe du Khalidj. Vous savez, en Arabie saoudite, c'est un peu comme en Espagne, en ce sens qu'il y a quatre ou cinq équipes qui jouent le titre.

Allez-vous rempiler avec Najran ?

Maintenant, je me trouve en Algérie, je profite de mes vacances ; on verra ce qu'il en adviendra par la suite. Je ne sais pas ce que le destin me réserve, je pourrais poursuivre en Arabie saoudite comme je pourrais reprendre en Algérie ou aller dans un autre pays.

Le WA Tlemcen en Ligue nationale amateur, ça vous chagrine ?

Le WAT, comme l'USM Annaba et d'autres clubs, devrait rester parmi l'élite où, il n'y a pas longtemps, il jouait les premiers rôles. C'est une catastrophe pour le sport à Tlemcen. Plusieurs facteurs ont eu raison de ce club. Quels sont-ils ? Je ne le sais pas, j'étais loin du club, je ne peux pas donner un avis fiable. J'espère qu'il y aura des gens sages, qui aiment ce club, pour se mettre autour d'une table et discuter du pourquoi de cette chute vertigineuse et trouver les solutions pour remettre le club à sa vraie place.

Que dites-vous de la version inédite du présent championnat de Ligue 1 Mobilis ?

Tout le monde en parle, même en Arabie saoudite où j'ai eu plusieurs discussions à ce sujet avec mes joueurs, les dirigeants et d'autres gens du pays. Tout le monde partage l’idée  suivante : ou notre football est super fort, ce qui explique que tous les clubs pouvaient gagner le titre à trois journées de la fin, ou notre foot est si faible que personne n'a su faire la différence pour s'adjuger le championnat. Cela dit, j'ai apprécié l'émergence du MOB, avec un coach local ayant fait ses preuves par le passé, que ce soit à Tlemcen ou à Chlef. Je les félicite en espérant que les grands clubs en retiendront la leçon. Il n'y a que le travail qui paie. Je félicite également Sétif qui a donné une autre leçon aux clubs avec une jeune équipe et un jeune coach locaux. J'espère que tous les responsables de notre football comprendront qu'il n'y a que le travail qui paie. Félicitations, enfin, aux clubs qui ont accédé et mes encouragements aux clubs ayant rétrogradé ; ce n'est pas la fin du monde, il faut travailler pour remonter très vite.

H. D.