Quelles sont vos nouvelles, Nadjib ?
Elles sont excellentes, je profite des jours de vacances pour me reposer un peu et voir les amis et la famille après une longue saison.
On a entendu dire que vos parents étaient à La Mecque ?
Oui, c’est vrai, ils viennent juste de rentrer ; je suis très content pour eux et j’espère que mon tour viendra de visiter ce lieu sacré.
Revenons en arrière, un mot sur la saison écoulé…
C’était une saison exceptionnelle où l’on a connu des hauts et des bas en commençant par le retard dans le recrutement et l’entame tardive de la préparation à 10 jours du début du championnat, et cela sans parler de l’absence d’un lieu pour s’entraîner. Nous nous préparés dans la forêt d’El Matmar, au stade de Yellel et avons reçu nos adversaires à Oued Rhiou pendant toute la période aller.
Avant de parler du championnat, vous avez failli ne pas être accepté dans l’équipe…
C’est juste ce que vous dites, quand je suis venu au Rapid, il y avait deux autres gardiens déjà retenus avant Hichem Mezaier. Alors, les dirigeants à l’époque ne voulaient pas me garder, mais l’entraîneur des gardiens Mahi Mokhtar, que je tiens à remercier du fond du cœur car il a cru en mes capacités, a fait des mains et des pieds pour que je reste dans l’effectif. Mais, de mon côté, j’ai tout fait pour prouver qu’ils peuvent compter sur mes services, en dépit d’un grand gardien qui a pour nom Mezaier.
Votre envol fut après le départ de Mezaier…
Oui, Hichem avait quitté le club après cinq journées. J’ai pris mes responsabilités et j’ai cru en moi, et dès le premier match, j’ai sorti le grand jeu ; ça a continué jusqu'à la fin de l’exercice.
Malgré cela, vous avez eu un passage à vide…
C’est tout à fait normal, chaque joueur, même les grands, passe par ce chemin. En ce qui me concerne, j’ai passé un passage à vide, car à ce moment-là j’étais tout seul sans concurrent direct et j’étais obligé de jouer tous les matches. Même blessé ou en méforme, j’étais titularisé ; c’est ce qui a affecté mon rendement.
Mais à la phase retour, vous êtes revenu à votre niveau, on peut savoir les raisons ?
Tout simplement après la venue d’un concurrent ; quand l’administration a recruté Sofien Benmoussa, la concurrence a été féroce et chacun de nous a fait son possible pour être titulaire, ce qui a été bénéfique pour moi et pour l’équipe.
Vous êtes l’un des artisans de la montée de l’équipe par vos arrêts décisifs…
Tout d’abord, ce n’est pas que Meddah qui a fait monter le Rapid, c’est tout un groupe, en commençant par les dirigeants, les joueurs sur le terrain, le staff technique et jusqu’au public ; tous ont fait de leur mieux pour que le RCR soit en Ligue 1 Mobilis.
Justement, parlez-nous des supporteurs relizanais…
Ce sont les meilleurs supporteurs de l’Algérie, ils sont magnifiques ; les Mina Boys n’ont pas cessé de nous soutenir en dehors et à l’intérieur de nos bases. Ils remplissent les gradins des stades adverses et il suffit de les voir à Zougari avec les tifou et les craquages ; c’est grâce à eux qu’on a pu gagner plusieurs matches. C’est tout à leur honneur. Ils nous ont vraiment boostés pour gagner plusieurs rencontres. J’ai bien aimé leur solidarité, eux aussi.
Et votre avenir ?
Comme vous le savez, je voudrais bien rester au RCR, et là je pense que la balle est dans le camp des dirigeants. Pour ma part, je ne vais pas tourner le dos au club qui m’a lancé et a fait connaître le nom de Meddah, malgré toutes les propositions des équipes de L1 et L2 Mobilis.
On peut savoir quelles sont ces équipes ?
Il y a mon ancien club l’ASO, la formation de l’USM Blida, Médéa, Chaouia, Ain Fakroun et le CABBA. Ce dernier, par l’entremise du président Boudjellal, m’a proposé de signer un contrat avec lui aussitôt après la fin du dernier match du championnat, mais j’ai refusé de négocier avant de parler avec les responsables du Rapid.
B. B.
Zerrouki met en place son plan d’action
De notre correspondant
B. BOUGUELMOUNA
L’avenir du RCR est toujours dans le flou, et ce, après que l’ancien comité a affiché sa disposition à reprendre les rênes du club.
En attendant la décision qui sera prise par les anciens dirigeants, on croit savoir de sources bien informées que le patron du groupe «Fabel», Mohamed Zerrouki, aurait déjà mis en place son plan d’action pour la préparation de la nouvelle saison en se montrant décidé à bâtir une équipe d’avenir, qui sera en mesure de rivaliser avec les grosses cylindrées de la Ligue 1 Mobilis. Aussi, Zerrouki ne compte pas faire marche arrière, surtout qu’il est soutenu par la majorité des supporteurs du club. Bien qu’il se trouve à l’étranger actuellement pour quelques affaires personnelles, Zerrouki a déjà chargé ses proches collaborateurs d’entamer les préparatifs.
AG
Bien qu’il l’ait déclaré à maintes reprises, l’ex-boss du train du Rapid ainsi que tout son groupe ont décidé de reprendre les commandes du club. Les anciens dirigeants attendent de pied ferme le déroulement de l’AG demain mardi après-midi au bureau du club, situé dans la salle omnisport «Nedjma-Benaouda», pour le bilan moral et surtout financier qui sera présenté par le trésorier de l’équipe. Comme nous l’a confié un proche du président, ils veulent avoir zéro dette pour approuver le bilan ; sinon ils renonceront au club pour que chacun assume ses responsabilités.
Les supporters
En attendant du nouveau, notamment la présidence du club où Zerrouki Mohamed et l’actuel président Djilali Azzi sont actuellement les deux candidats potentiels pour diriger le Rapid la saison prochaine, les supporters, de leur côté, commencent à s’inquiéter, surtout que rien n’a été encore fait pour éviter d’accuser du retard cette fois encore et se retrouver dans une situation difficile. Ils en appellent aux dirigeants afin d’accélérer les démarches avec l’entame de l’opération recrutement pour espérer être au rendez-vous.
B. B.