A travers ce tournoi de Coca-Cola, quel message voulez-vous faire passer ?
C’est surtout pour faire aimer la joie de jouer au foot aux enfants. J’ai été petit comme eux et j’ai progressé de cette manière en réalisant mes rêves. Leur avenir se construit aujourd’hui. En travaillant sérieusement ils peuvent rêver un jour de l’équipe nationale.
C’est un tournoi très ouvert…
Nous donnons la chance à tous les jeunes. C’est un tournoi régional qui regroupe un grand nombre de jeunes venus de tous les horizons. Toutes les portes sont ouvertes à tous les jeunes talents pour exprimer leurs qualités.
On parle d’académie de jeunes à Annaba que vous comptez chapeauter. Est-ce vrai ?
Ce ne sont que des rumeurs qui m’ont été rapportées. Cependant, ceci reste un rêve pour moi, mais je n’ai jamais eu le temps pour le réaliser. A l’heure actuelle, je suis encore occupé par d’autres préoccupations et activités. Je dois d’abord commencer par l’encadrement, acquérir de l’expérience puis on verra. J’espère un jour réaliser ce rêve.
Revenons à l’équipe nationale et son problème majeur, l’axe central. Y a-t-il une relève ?
Je ne suis pas d’accord avec ceux qui mettent constamment en cause l’axe central de la défense. Halliche est un joueur très expérimenté et efficace. Il est blessé actuellement et il reviendra en force et apportera un plus. Belkalem a fait toujours de grands matchs en Afrique. Medjani est encore performant. Il y a aussi Belkaroui qui monte. Il faut juste l’intégrer dans le groupe. Chafaï a des qualités et il progresse.
Parlons aussi du joueur local, qui se sentant ignoré par les différents coachs qui se succèdent est désormais démotivé…
Je ne pense pas que le joueur local est ignoré. C’est faux. Il faut enlever ce complexe. En travaillant, le joueur local peut progresser et ambitionner de jouer en équipe nationale, en Europe ou ailleurs dans de grands clubs. Les exemples ne manquent pas.
Un mot sur la dégringolade du football annabi…
C’est dommage pour l’équipe d’Annaba de se retrouver dans une telle situation. C’est un club qui a une histoire, un public merveilleux et un grand stade. Ce type de situations arrive aussi aux plus grands clubs à un moment de leur existence. C’est peut-être le moment idéal pour Annaba de repartir à zéro et investir dans le long terme.
B. R.