Dziri : «Le RCA, un bon challenge pour moi»

Figure incontournable du football algérien ces vingt cinq dernières années, après une carrière de footballeur bien remplie, Billel Dziri s’apprête à faire le grand saut. En effet, on l’annonce à la barre technique du RC Arba. Après cinq années sur le banc usmiste en qualité d’entraîneur-adjoint, Dziri se lance dans le métier d’entraîneur. Pourrait-il en être autrement pour celui qui le football circule dans le sang ? Assurément non.

Dziri, on vous appelle d’abord pour vous souhaiter bon vent dans votre nouvelle fonction?

Et bien merci, c’est gentil de votre part, mais sachez  que pour l’instant, il n’y a rien d’officiel. Nous avons certes discuté, mais nous n’avons pas encore conclu. C’est en bonne voie, certes, mais ce n’est pas encore officiel, faut-il le préciser. Cela va certainement aboutir dans les jours à venir. Mon souhait c’est que cela aboutisse, j’espère vraiment pouvoir être sur le banc, incha Allah cela va se décanter dans les toutes prochaines heures.

 

Justement où en êtes-vous dans ces négociations ?

Disons qu’il s’agit là des préliminaires, nous nous sommes rencontrés une fois, il va falloir qu’on se voit une deuxième fois encore. Nous avons discuté de l’effectif, des joueurs qu’il faut, etc. Rien de vraiment précis, mais en gros c’est de cela que nous avons discuté. Disons que nous avons fait le tour du propriétaire.

 

Est-ce qu’on peut dire que c’est le grand départ de Billel Dziri dans sur le banc ?

C’est mon souhait le plus cher, oui, c’est sûr. Il y a un début à tout dans la vie, voyez-vous ? Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai déjà cinq années sur le banc de touche mais en qualité d’adjoint. J’ai eu l’occasion à l’USMA de prendre seul la barre technique, pour assurer l’intérim, et là, j’estime avoir fait ce que j’avais à faire et de la meilleure manière qui soit. Donc voilà, ce ne sera pas quelque chose de nouveau pour moi. C’est un domaine que je maîtrise, j’ai cumulé assez d’expérience durant ma longue carrière de footballeur et même en tant qu’entraîneur, c’est ce qui me permettra de cerner la chose bien comme il le faut. Pour moi c’est un très bon challenge, comme pour le club aussi.

 

Vous n’avez pas encore parlé d’objectifs ?

Non pas encore. On va se donner le temps de parler de l’équipe en tant que tout et en tant que structure. Nous avons entamé le sujet des joueurs, afin que je connaisse mieux les uns et les autres. Pour ce qui est des objectifs, je crois que ceux-ci s’annoncent d’eux-mêmes. L’Arba en est à sa troisième année en Ligue 1, il lui faut certainement une place qu’elle mérite. Voilà, en somme c’est un peu ça l’objectif. Le club est assez ambitieux, ça tombe bien parce que moi aussi je le suis. On ne va pas parler de cela avec force-détails alors que nous n’en sommes pas encore arrivés à un accord. Mais cela ne saurait tarder. On verra bien ensuite ce qu’il y a lieu de faire ou de se fixer comme objectif. Je terminerai par dire à ce sujet qu’il faut d’abord que je vois l’effectif, pour avoir une idée sur ce qu’on peut faire ensemble.

 

Vous n’avez pas quelques appréhensions ?

Non pas du tout. Le banc ça me connaît, le football j’y suis depuis des années maintenant. Franchement des appréhensions, non. C’est un nouveau défi pour moi, un nouveau départ, je suis serein quand même, je me jette à l’eau quand même sans la moindre appréhension.

M. O.

 

 

 

 

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