Qui aurait imaginé qu’un an après le Mondial brésilien, l’Algérie allait jouer un match de qualification pour la CAN dans des conditions comme celles de ce soir, où le public ne semble pas du tout intéressé par celui qui va jouer ou celui qui ne va pas être de la partie, que les joueurs ne soient plus intéressés comme avant par une titularisation et que certains se sentent même mieux loin de l’EN.

Il y a tout juste un an, l’EN préparait activement son entrée en compétition contre la Belgique dans la plus célèbre des compétitions mondiales, l’engouement était tellement grand que Halilhodzic a eu du mal à garder ses joueurs loin des sollicitations des fans en Suisse, et il a fallu que son équipe aille à Sorocaba au Brésil pour, enfin, préparer dans le calme et la sérénité celle qui aura été la meilleure Coupe du monde de toute l’histoire du football algérien. Un an plus tard, l’EN s’engagera dès aujourd’hui dans une nouvelle aventure, qui s’annonce moins stressante que la précédente, mais cette fois la confiance n’est pas la même, le public sent comme un laisser-aller et a décidé de bouder, c’est dire qu’un très grand fossé s’est creusé entre ces derniers et l’EN qui aura pour objectif ce soir de reconquérir ce public et revivre comme au bon vieux temps.   

S. M. A.