Et pour cause, ses dirigeants refusent catégoriquement de lui remettre sa lettre de libération. Il a tenté hier pour la énième fois de récupérer sa libération, mais le président Raïssi lui a clairement fait savoir qu’il ne le libérera pas. Craignant de chauffer le banc notamment après le recrutement de Matidjas, le président Raïssi a tenté de le rassurer en lui disant que pour lui il n’y a ni premier, ni deuxième, ni troisième et que le meilleur jouera. Sous contrat avec le MCA, Chaâl n’a jamais caché son désir de porter le maillot de la JSK, le club de son cœur, mais faute de libération, il lui faudra attendre encore avant de réaliser son rêve. Malgré son jeune âge, Chaâl est considéré comme un gardien d’avenir, ce qui a poussé les responsables kabyles à vouloir le recruter pour relancer la concurrence dans les bois.
N.B
Chaâl : «J’ai appelé Doudane pour l’informer du refus de Raïssi de me libérer»
Le gardien Chaâl que nous avons joint dans la soirée d’hier affirme qu’il a tout fait pour récupérer sa lettre de libération, mais ses dirigeants se sont opposés à son départ. Il ajoute qu’il a informé le manager général Karim Doudane du refus de son président de le laisser partir.
On a appris que les dirigeants du Mouloudia d’Alger se sont opposés catégoriquement à votre départ à la JSK…
Effectivement, j’ai eu une discussion en début de soirée avec le président Raïssi et il m’a fait savoir qu’il est hors de question qu’il me remette ma lettre de libération. Il m’a dit que le MCA compte sur moi et que personne n’a songé à me libérer.
Mais avec le recrutement de Matidjas, vous risquez de chauffer le banc si vous restez au MCA…
Le président Raïssi m’a affirmé qu’il n’y aura ni premier ni deuxième gardien. Il mise sur moi et il a su comment me rassurer. Je suis le gardien de l’équipe nationale espoir et je veux penser à mon avenir. Mon souhait est de porter le maillot des Jaune et Vert, malheureusement, je n’ai pas mon destin entre les mains.
Avez-vous informé les responsables de la JSK du refus de votre président de vous libérer ?
Bien sûr, j’ai appelé le manager Karim Doudane pour lui faire part de la décision de mon président. Je lui ai ajouté que c’est à la direction de la JSK de négocier avec mon président soit pour avoir ma lettre de
prêt soit pour avoir ma libération. J’aurais aimé rejoindre la JSK, mais comme je suis encore lié au MCA, je dois me plier à la décision de ma direction.
N.Boumali