S’il y a un joueur qui fait bien l’actualité actuellement au Chabab de Belouizdad, c’est bien le milieu de terrain Ali Amiri. Ce dernier ne devra pas enfiler la saison prochaine le maillot Rouge et Blanc de Laâqiba.

 Pourquoi ? La raison est toute simple puisque le joueur en question a décidé d’aller monnayer son talent sous d’autres cieux où il aura très éventuellement plus de chances de cumuler un temps de jeu suffisant. Dans notre édition d’hier, nous avons évoqué quatre pistes et pas des moindres pour le joueur en question. En plus du RC Arba, qui veut récupérer son ancien joueur, l’USM El Harrach, le NA Hussein Dey et le MO Béjaïa sont intéressés par le profil d’Ali Amir, un joueur plein de talent et capable de satisfaire n’importe quelle équipe. Une fois assurés que le joueur est décidé d’aller jouer ailleurs, les recruteurs se bousculent au portillon. L’on apprend, d’ailleurs, de sources sûres que deux autres clubs se sont manifestés pour réclamer ses services. Les deux clubs en question sont issus de l’ouest du pays. Il s’agit, annoncent encore nos sources, de l’ASO Chlef et de l’ASM Oran. Les nombreux clubs qui veulent Amiri sont actuellement en négociations avec la direction du Chabab. Celle-ci ne veut pas précipiter sa décision et souhaite bien placer son joueur dans un club où il aura plus de chances de jouer.

Le CRB ne risque-t-il pas de le regretter ?

Maintenant que la décision du départ en prêt du joueur Ali Amiri est consommée après l’accord conclu ces dernières heures avec le président Reda Malek, il reste que certains observateurs remettent en cause la justesse du procédé. Des proches de Reda Malek et du joueur ont tenté de les raisonner et de faire en sorte que ce dernier reste au Chabab de Belouizdad. Car, Ali Amiri dispose d’un important potentiel qui lui aurait permis de s’imposer la saison prochaine comme un titulaire indiscutable. L’entraîneur Victor Zvunka et son successeur Alain Michel n’ont pas taré d’éloges sur le joueur, mais les blessures à répétition l’ont freiné un peu dans son élan. Certains sont allés jusqu’à prévoir que le CRB regrette le prêt d’Amiri.          Mohamed Fayçal

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Amiri : «Je partirai en prêt, c’est irrévocable»

 Mon départ n’a rien à voir avec l’entraîneur»

«Je dois prolonger ce samedi ou ce dimanche»

Dans l’entretien accordé hier à Compétition, le milieu de terrain Ali Amiri confirme avoir trouvé un accord avec Malek de rejoindre une autre équipe en prêt. Tout en annonçant qu’il renouvèlera son contrat avec le CRB incessamment avant d’être prêter, le joueur en question dément les thèses selon lesquelles il serait partant à cause du coach. Explications.

Votre avenir avec le CRB a fait les choux gras de la presse locale. Confirmez-vous votre départ pendant le présent marché des transferts ?

D’abord, il faudra dire que mon départ du Chabab de Belouizdad n’est pas définitif. C’est juste un prêt vers une autre équipe où j’aurai plus de chance de jouer régulièrement. C’est une décision murement réfléchi. J’ai discuté avec le président Reda Malek et nous nous sommes entendus de partir en prêt. Mais il m’a exigé de prolonger mon contrat. En termes plus précis, je dois apposer ma signature sur une prolongation du contrat, puis je partirai vers un autre club. Comme ça, les dirigeants du CRB sont certains de pouvoir me récupérer.

Plusieurs clubs sont intéressés par votre profil. Les derniers clubs seraient l’ASO et l’ASMO. Qu’en est-il au juste ?

Je vous confirme que l’ASO Chlef et l’ASM Oran négocient ma lettre de prêt. Il y a plusieurs autres clubs. Je ne peux rien dire pour le moment, je me prononcerai au moment opportun.

La direction du CRB exige une prolongation de votre contrat. Cela devra se faire quand ?

Dans les tout prochains jours. Je crois que cela devra se matérialiser samedi ou dimanche prochains.

Certains cercles laissent croire que votre vouloir de changer d’air est dû à l’attitude de l’entraîneur…

Pourquoi l’entraîneur ?

Ce dernier ne vous fait pas confiance. N’est-ce pas ?

C’est faux ! Je n’ai aucun problème avec le premier entraîneur (Zvunka) et son successeur (Michel). La preuve, sous l’air de Zvunka j’ai joué certains matches comme titulaire. Idem pour Alain Michel qui m’a fait joueur dans certaines rencontres.

Mais avouez que vous avez joué peu alors que votre potentiel est important…

Mon problème cette saison ce sont les blessures. J’ai été freiné dans mon élan. J’aurais pu mieux faire si je n’avais pas cette succession de blessures qui m’ont, franchement, capoté la saison. M. Fayçal

 

Gana ou le président «débiteur»

Revoilà Azzedine Gana. Non pas pour venir mettre une pierre à l’édifice, mais plutôt pour réclamer ses arriérés qu’il a dépensés pour le CRB pendant sa période de présidence. Après avoir eu gain de cause dans l’affaire des 2,3 milliards de centimes, l’ancien président du Chabab attend une nouvelle décision de justice la semaine prochaine concernant une nouvelle somme de 9 milliards de centimes  déboursée pour le CRB. Azzedine Gana souhaite donc récupérer son argent. De dirigeant qui devait se mettre au service et au bien-être prestigieux club du CRB, Gana s’est transformé en un fardeau pour le club. Outre les difficultés pour trouver les ressources financières nécessaires en l’absence d’investisseurs, le CRB et son président actuel, Reda Malek se doivent de faire face à «l’opportunisme» de Gana. Celui-ci réclame un argent qu’il n’aurait jamais dû demander. Pourquoi ? Dans les différents championnats professionnels, les présidents (ou investisseurs) sortent l’argent de leur poche pour subvenir aux besoins. En Algérie, c’est visiblement un monde qui tourne à l’envers. Un président d’une SSPA qui met de l’argent pour la gestion du club tout en considérant ses dépenses comme des crédits. C’est dire combien le football algérien est loin, voire en déphasage des exigences du professionnalisme. Précisions : le cas de Gana est cité un peu partout chez nos clubs dits «professionnels».         M.F.

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La JSS prête à négocier pour Aoudou

A la recherche d’un avant-centre de pointe, le Chabab est tenté par le profil du Béninois de la JS Saoura, Mohamed Aoudou (25 ans). Sous contrat avec le club sudiste jusqu’en juin 2016, cela ne semble pas poser un grand problème pour la direction du CRB si elle se montrait sérieuse dans son entreprise. Dans ce contexte, nous apprenons de sources crédibles, la disposition de la direction de la JS Saoura à négocier la lettre de libération de l’attaquant béninois. Le montant de la lettre de libération oscille entre 700 millions et 1 milliard de centimes.

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L’ESS et le MOB veulent Draoui

La jeune pépite du CRB, Draoui, intéresse déjà les gros bras de la Ligue 1 professionnelle algérienne. C’est du moins ce que nous avant appris de sources concordantes selon lesquelles l’ESS et le MOB sont intéressés par le profil de Draoui. Sauf que le joueur est intransférable, selon une décision prise par la direction du CRB.

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Rebih maintenu, mais…

L’attaquant du CRB, Boubekeur Rebih, ne sera pas finalement libéré, apprend-on de bonnes sources. Le joueur en question sera maintenu dans les effectifs du Chabab en prévision du prochain exercice footballistique. Le joueur est appelé à revoir à la baisse son salaire mensuel estimé actuellement à quelque 130 millions de centimes.

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Bendridi devrait signer demain

Le latéral gauche de l’AS Khroub, Bendridi, est en négociations avancées avec le CRB. Le joueur, selon nos sources, devrait rencontrer demain (samedi) le président Malek pour finaliser les négociations et éventuellement, si tout va bien, signer un contrat de deux ans.

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La piste Zé Ondo écartée

Le défenseur africain Ze Ondo libéré par l’ESS, intéressait dans un premier temps le Chabab. Le club algérois semble avoir, a-t-on appris, écarté sa piste, surtout que les négociations avec Bendridi évoluent dans le bon sens.