JSK : La direction répond à Mekkaoui

«On lui avait demandé 200 millions en espèce, car on n’avait pas confiance en lui»

Malik Azelef, membre du conseil d’administration, a tenu à répondre à Mekkaoui pour rétablir certaines vérités. Le bras droit du président Hannachi nous a, en effet, contactés dans la soirée de jeudi dernier pour remettre l’ex-arrière des Jaune et Vert à sa place. «Effectivement, j’avais demandé des espèces à Mekkaoui, car je n’avais pas confiance en lui. Mais dès que j’ai reçu les 200 millions de centimes, représentant le montant de sa lettre de libération, je les ai versés dans les comptes du club. Je ne voulais pas d’un chèque, de peur qu’il ne dispose pas de cette somme dans son compte», a annoncé Azelef.
«L’an dernier il avait pris 900 millions de centimes à la signature du contrat»
Très remonté contre Mekkaoui qui, au lieu de remercier ses responsables pour lui avoir facilité son départ au CSC, les a accusés de tous les noms d’oiseaux, Azelef tient à lui rafraîchir la mémoire. «Mekkaoui dit qu’il a été le premier à avoir renouvelé son contrat la saison dernière, mais il ne précise pas qu’à la signature de son contrat il avait pris une avance de 900 millions de centimes. Il n’avait pas renouvelé par amour au club, mais pour l’argent», lui rappelle-t-il.
«C’est Mekkaoui qui nous doit de l’argent et non pas le contraire»
N’ayant pas apprécié que Mekkaoui tente de mentir aux supporters en déclarant qu’en plus d’avoir renoncé à ses mensualités, il a été contraint de payer une somme d’argent importante pour récupérer sa libération, Azelef lui répond : «C’est Mekkaoui qui nous doit de l’argent et non pas le contraire. Il a été payé jusqu’au dernier centime. Il a pris plus que ce qu’il fallait. Il venait à chaque fois se plaindre de ses problèmes d’argent et on n’hésitait pas à lui donner de l’argent. C’est tout à fait normal qu’on réclame de l’argent en contrepartie de sa lettre de libération, d’autant plus qu’on ne l’avait pas ramené gratuitement du CSC.»
«On lui avait loué une chambre à Amraoua, mais il n’avait jamais passé une nuit dans cet hôtel»
Pour démontrer que la direction avait tout fait pour mettre son ex-arrière gauche dans les meilleures conditions, Azelef révèle que la direction lui a réservé une chambre pour toute la saison à l’hôtel Amraoua. «Mekkaoui n’est pas un joueur sérieux. On lui avait réservé une chambre à Amraoua, mais il n’avait jamais passé une nuit dans cet hôtel. Il préférait faire des navettes entre Alger et Tizi pour les raisons que tout le monde connaît.»
«Il nous faisait du chantage à chaque veille de match»
Protégé par le président Hannachi pendant longtemps, Mekkaoui se comportait comme un véritable nabab sans se soucier de la valeur du maillot qu’il défendait. Mais après son départ, les dirigeants dénoncent certaines de ses pratiques. «Il nous faisait du chantage pratiquement à chaque veille de match. Il venait nous dire qu’il n’avait pas d’argent et qu’on devait le payer. Pour ne pas perturber la sérénité de l’équipe à la veille des matches, on lui donnait de l’argent», soulignera Azelef.
«Lorsqu’il était à la JSK on le payait en espèce»
Ne comprenant pas que Zineddine Mekkaoui fasse toute une histoire sur le fait que la direction lui ait demandé de payer en espèce les 200 millions de centimes représentant sa lettre de libération, Azelef lui rappelle : «Lorsqu’il était à la JSK on le payait en espèce, mais il n’avait rien dit. Il venait les vendredis pour réclamer son argent et comme les banques n’ouvraient pas, on lui donnait les espèces. Ce qui m’a surpris en lui, c’est qu’une semaine après avoir touché son salaire il revenait pour me dire qu’il est fauché et qu’il n’a aucun sou en poche.»
«Benlamri aime la JSK, mais lui aime l’argent»
Etant un ami intime de Benlamri, Mekkaoui veut gagner la sympathie des supporters en disant qu’il a été poussé à la sortie. «J’avoue qu’on a tardé pour le renvoyer. Les supporters ne voulaient pas de lui depuis bien longtemps et on a fait qu’accéder à leur requête. Contrairement à lui qui ne pense qu’à l’argent, Benlamri aime la JSK. Je dois aussi dire que personne ne l’avait accusé nommément d’avoir levé le pied face au MCA. Le président Hannachi avait des soupçons sur certains joueurs, mais il n’avait cité aucun nom», a conclu Azelef.
N. Boumali 

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