Cependant, ce même entraîneur assistant devra être titulaire d’une licence CAF A, c'est-à-dire au même niveau que l’entraîneur en chef. La DTN ne donne pas d’explication sur le sujet se contenant d’ordonner aux clubs de se conformer à ses nouvelles dispositions. Si en matière d’organisation de la fonction il est clair que ces mesures sont salutaires afin de dégager le bon grain de l’ivraie et de ne pas ouvrir la voie à n’importe qui à s’asseoir sur un banc, mais, d’un autre côté, un minimum d’explication n’aurait certainement fait de mal à personne. D’aucuns parmi les observateurs ne comprennent pas pourquoi, faut-il impérativement, que les clubs recrutent un entraîneur assistant ? Quelles seront ses attributions et combien coûtera-t-il au club ? Telles sont les interrogations qui fusent d’emblée quand on évoque le sujet avec les présidents de club. Il est vrai que recruter obligatoirement un entraîneur assistant, en plus d’occuper de la place sur le banc, il couperait aussi sur le budget du club. Si la DTN a voulu copier un modèle européen pour le mettre en application dans notre championnat c’est bien, mais a-t-on pris en considération la spécificité de notre compétition et nos clubs pros ? Non, assurément. Parce que nos clubs pros ne fonctionnent pas comme les clubs européens, l’organigramme de nos clubs n’est jamais comme celui, du Paris Saint- Germain ou du FC Nantes. Mettre deux entraîneurs ayant le même grade (Licence CAF A) sur le banc d’une seule et même équipe, si cela ne pose aucun problème pour les équipes du vieux continent, cela pourrait ne pas être le cas pour beaucoup de clubs de chez nous.
Dziri, Belatoui et Karouf interdits de banc ?
En plus de l’entraîneur assistant qui doit avoir une licence CAF A, les clubs sont tenus d’engager aussi des entraîneurs adjoints qui, eux, doivent impérativement être titulaire d’une licence CAF C. Cette nouvelle réglementation va de fait mettre hors jeu trois entraîneurs de Ligue 1, il s’agit de Bilel Dziri (RC Arba), Omar Belatoui (RC Relizane) et Mourad Karouf (JS Kabylie). Ces trois hommes n’ont pas les licences requises par la DTN et ne peuvent prendre place sur le banc de leur équipe, si l’on se réfère à cette nouvelle disposition réglementaire. Pour dire les choses telles qu’elles sont, il faut dire qu’il s’agit là d’une aberration. Dziri, Belatoui et Karouf associés représentent à eux trois quelque chose comme 600 matches de Ligue 1 et plus de 120 sélections. Si un entraîneur qui cumule 300 matches de Ligue 1, qui a joué en pro en Europe, et qui compte une centaine de sélection n’a pas le droit de diriger une équipe de L1 ou de L2 juste parce qu’il n’a pas de licence CAF A, que l’on acquiert après deux petites semaines de stage, qui a le droit d’être entraîneur dans ce pays alors ?
M. O.
Equipe nationale
Kaci-Saïd pressenti au poste de manager général
Kamel Kaci-Saïd est fortement pressenti au poste de manager général de l’équipe nationale. C’est en tout cas ce qui se dit avec force insistance dans les milieux proches de la sélection. Kamel Kaci-Saïd, ancien international, ancien joueur professionnel, a été dans un passé récent sélectionneur national de l’EN militaire, puis manager général du Mouloudia. L’homme a le profil pour le poste, il connaît les rouages de la sélection et a ne s’est jamais éloigné du football. Selon des sources sûres, une première rencontre à déjà eu lieu entre lui et certains membres du BF et responsables de l’équipe nationale. Notre source indique que pour l’heure rien n’est encore officiel, en ce sens où il ne s’agit que de contacts préliminaires.
M. O.