On en parlait dans une de nos dernières livraisons, les travaux au niveau de la tribune en question plus connue sous le nom du Poulailler n’avancent pas et sont maintenant à l’arrêt depuis plusieurs jours. Après ce qui s’est passé mercredi dernier au cours de la rencontre amicale face au PAC a fini par faire ressurgir tout le problème. Maintenant, on avance que les travaux dureront beaucoup plus longtemps que prévu puisque la tribune se trouve en piteux état et on parle même de 18 mois pour la fin du chantier. A quelques jours seulement du passage de la commission d’homologation des stades prévue le 27 du mois en cours pour le Chabab, on ne peut pas dire que la position du club soit sereine. Avec les réserves de la commission d’audit des stades concernant la tribune et les emplacements pour les caméras de l’EPTV, on ne peut pas dire que cette prochaine visite sera comme une lettre à la poste.
On parle d’une tribune métallique
Dans l’entourage du Chabab on parle d’une solution temporaire au problème mais on ne sait toujours pas si elle va être acceptée ou pas. D’après ce qu’on a appris on parle d’une tribune métallique qui pourrait être installée pour les supporters visiteurs. Ce serait une solution de rechange jusqu’à ce que les travaux prennent fin. Pour le moment, rien n’est encore conclu mais la réflexion est lancée.
A qui la faute dans cette affaire ?
L’affaire est entendue, le Poulailler comme on l’appelle communément ne sera jamais prêt lors de la 4e journée de championnat comme affirmé dernièrement car au vu de l’ampleur des travaux et du piteux état dans lequel se trouve la tribune, cela devrait être long, très long même. Dans tout cela qui est le responsable ? Chacune des parties s’en lave les mains. D’abord la direction du Chabab qui est mise en cause et qu’on dit qu’elle aurait menti à ses supporters et qu’elle ne les avait pas écoutés. Cependant, lors de sa rencontre avec les fans, Malek leur avait affirmé : «C’est à vous de mettre la pression sur l’APC pour le Poulailler. Je l’ai saisie par courrier et on n’a pas eu d’avancée dans ce dossier.» De son côté, une autre partie met en avant que l’APC est aussi responsable de cette situation puisque c’est elle qui gère le stade et qui devait faire le nécessaire pour accélérer le rythme des travaux.
Les supporters, les plus grands perdants
Dans toute cette histoire, ce sont les supporters qui seront les plus grands perdants. En effet, puisque la situation actuelle des choses va perdurer, il est clair que la seconde tribune sera comme la saison dernière divisée pour pouvoir laisser la place aux supporters visiteurs, ce qui aura pour conséquence de réduire le nombre de places pour les fans, la saison prochaine. Pour rappel, ce conflit entre la direction algéroise et l’APC dure depuis plusieurs mois et cette affaire du Poulailler n’a fait que l’envenimer.
I. Z.
Reprise demain
Après avoir bénéficié de trois jours de repos, les joueurs du Chabab reprendront le chemin des entraînements demain au stade du 20- Août-1955 pour poursuivre le travail entamé depuis deux semaines avant de partir en stage au Maroc pour peaufiner la préparation.
Asselah et Ouali seront de la partie
Par ailleurs, les deux joueurs en question sont attendus dès demain pour reprendre les entraînements et continuer la préparation. Rassurés par les propos du médecin de l’équipe, ils sont attendus demain après-midi pour réintégrer le groupe.
I. Z.
Nyati n’a toujours pas récupéré sa lettre de libération
Alors qu’il a obtenu gain de cause depuis maintenant près de deux semaines dans son litige avec l’USMBA, le milieu, Belkacem Nyati n’a toujours pas intégré le groupe. En effet, le joueur ne peut toujours pas officialiser son engagement avec les Rouge et Blanc de Belouizdad car il n’a toujours pas sa lettre de libération en main. Le joueur attend donc la commission de résolution des litiges (CRL) pour intégrer enfin le Chabab et entamer la préparation. Déjà qu’il est en retard par rapport à ses futurs équipiers, le joueur espère donc une issue le plus vite possible.
«Je suis dans l’attente»
Joint par nos soins durant l’après-midi d’hier pour en savoir un peu plus sur sa situation, le joueur et d’un ton quelque peu inquiet, faisait savoir qu’il n’a pas encore réglé sa situation. D’ailleurs, il affirme : «Depuis la dernière fois, rien n’a changé. Je n’ai toujours pas obtenu ma lettre de libération et j’attends donc que cela se fasse pour que je puisse avancer. Dès qu’il y aura du nouveau, je serai plus libre et en mesure de faire avancer les choses.» A la question de savoir s’il a eu une discussion avec les dirigeants, le joueur se contentera de dire : «Pour le moment je ne peux rien dire, je suis bloqué mais dès qu’il y aura du nouveau je ferai le nécessaire.» L’attente se poursuit.
I. Z.