C’est un André-Pierre Schurmann content et satisfait qui s’est présenté devant les journalistes pour répondre aux différentes questions dans la traditionnelle conférence d’après- match. Après une année de travail, il a atteint son premier objectif qui était de se qualifier au CHAN au Sénégal qui se jouera au mois de décembre prochain et qui sera déterminant pour la qualification pour les Jeux Olympiques. Concernant le match, il préfère avant tout saluer ses joueurs et les féliciter. «Tout d’abord, je souhaiterais féliciter mes joueurs et les saluer pour les grands efforts déployés au cours de cette rencontre. Par rapport au premier match, on savait qu’on avait une certaine marge de sécurité. C’est vrai que sur le niveau du jeu, on a souffert surtout en première mi-temps alors qu’en seconde période c’était mieux. Maintenant, il faut savourer le moment présent. Je le répète encore une fois, chapeau à mes joueurs qui y ont cru. C’était important pour nous d’être déterminés car on ne l’a pas toujours été malheureusement. A présent, il faut regarder devant et penser au futur.»
«Kenniche était malade et j’ai dû faire des choix» Le nouveau défenseur de l’ESS, Ryad Kenniche, n’a pas pris part aux deux rencontres, ce qui a suscité des interrogations surtout quand on sait qu’il était titulaire lors des différents matchs amicaux. Lorsqu’on lui a posé la question, le coach fait savoir : «Il n’y a rien concernant Kenniche. Déjà, il a contracté une angine et après j’ai dû faire des choix.»
«En 12 mois, le groupe a progressé» Un an après son intronisation à la tête de la barre technique des olympiques, Schurmann commence à cueillir les fruits du travail accompli et se satisfait des progrès réalisés jusque là. «Cela fait 12 mois que je suis là avec ce groupe et je suis content de voir que ce groupe a progressé. Ce sont des éléments qui sont positifs qui vont nous faire encore progresser dans le futur. Les joueurs ont répondu à nos attentes. Il y a eu des hauts et des bas mais on a vu qu’ils ont l’envie de bien faire et qu’ils n’ont pas lésiné sur les moyens. »
«On profitera au maximum des dates FIFA» Le prochain regroupement des olympiques se fera lors de la prochaine date du calendrier international. Le coach veut en tirer profit pour avancer encore plus, et ce, en disputant des matchs amicaux face à des équipes africaines si possible. A cet effet, Schurmann assure : «Je pense que pour nous, c’est important d’avoir des confrontations avec des équipes africaines. On est en train de connaître le football africain, en tout cas pour moi aussi. Je crois qu’il est important pour les joueurs d’avoir des matchs internationaux pour continuer justement sur la même voie. Il va y avoir une planification et on verra par la suite ce qui va se passer.»
«L’équipe pourrait être renforcé par des binationaux» Maintenant que les qualifications sont terminées, le groupe pourrait connaître quelques changements et notamment dans sa composante puisque le coach national n’exclut pas un renfort de quelques binationaux pour les prochains échéances. Pour le staff technique national, c’est une donne à ne pas écarter même s’il est satisfait du groupe qu’il a sous la main : «Pour le moment, on va déjà savourer la qualification. Aujourd’hui, on n’a travaillé qu’avec des locaux on va dire et je pense qu’on a démontré de bonnes choses et il faut qu’on continue. Maintenant, peut-être qu’on va trouver des binationaux. On a un cadre d’équipe et je crois qu’il faut les féliciter de tout ce qu’ils ont fait. En plus, il ne fait pas oublier que nos locaux sont aussi des professionnels donc, je crois qu’aujourd’hui on va s’arrêter ici.»
«Objectif principal, se qualifier aux JO» Le prochain CHAN sera la porte à destination du Brésil pour les Jeux Olympiques et le sélectionneur national ne l’oublie pas : «Notre objectif ultime et premier, c’est bien sûr la qualification aux prochains Jeux Olympiques. Cela fait 35 ans que l’Algérie n’y a pas été et je pense qu’il faut essayer de changer cela. Même pour les joueurs, c’est important maintenant d’avoir des objectifs à atteindre et une vision du futur. Quand je suis arrivé, on a parlé et aujourd’hui on peut dire qu’ils ont une vision.»
I. Z.