La défaite de samedi dernier n’a été que la goutte qui a fait déborder le vase. Le désormais ex-entraîneur des Canaris a perdu la confiance de ses dirigeants depuis la série de mauvais résultats enregistrée lors des matches de préparation. Il n’a présenté aucun bilan à son employeur, mais certains joueurs ont fait savoir aux responsables qu’avec lui, ce sera une autre saison cauchemardesque. Ce n’est donc pas un hasard si la direction a pris la décision de le remercier à l’issue de la première journée.
Séparation à l’amiable
L’entraîneur Karouf a rencontré dans la soirée d’hier les responsables afin de négocier avec eux une séparation à l’amiable. Ne pouvant plus poursuivre sa mission dans un environnement qui lui est totalement hostile, il a accepté de résilier son contrat. C’est aux environs de 20h qu’il a officialisé son départ en signant la résiliation de son contrat. Après avoir fait dans la résistance pendant plusieurs jours, il s’est rendu compte qu’il lui est impossible de continuer à entraîner l’équipe, alors que la direction ne veut plus de lui. Sa seule condition pour signer la résiliation de contrat est de toucher ses arriérés, c’est-à-dire, deux mensualités de la saison dernière et deux salaires de l’exercice actuel ainsi que quelques indemnités. Les dirigeants ont accédé à sa requête. C’est ainsi qu’il a résilié son contrat à 20h tout en leur promettant bonne chance pour l’avenir. La direction lui avait confié la barre technique la saison dernière pour éviter la crise et cette saison elle l’a démis de ses fonctions pour ne pas s’enfoncer dans la crise. Il faut dire qu’à l’intersaison, les dirigeants lui avaient conseillé de renforcer la barre technique par un entraîneur étranger de renom, mais il avait refusé en leur disant qu’il a toutes les compétences requises pour mener l’équipe à bon port.
N. Boumali
Karouf : «Je suis parti de mon propre gré»
«La JSK et moi, c’est terminé. Je viens de résilier mon contrat à l’amiable. Je tiens à préciser que c’est moi qui ai décidé de quitter le club. Ils m’ont laissé seul. Je n’ai senti aucun soutien de la part des dirigeants. J’ai donc décidé de partir. C’est mieux ainsi. Rester aurait été inutile », nous dira d’emblée Mourad Karouf.
«J’ai laissé quelques primes…»
A propos des négociations lors de la résiliation de son contrat, Karouf nous dira : «Cela a été fait à l’amiable. La JSK m’a payé mes salaires. J’ai laissé quelques primes, mais ce n’est pas grave. Je souhaite beaucoup de courage à cette équipe, laquelle, je le maintiens, peut faire de bonnes choses. J’aurais aimé rester et aller au bout de ma mission, mais bon. »
«Le public doit soutenir cette équipe »
« Le public doit rester auprès de cette équipe, la soutenir sans condition. Ce sont des jeunes talentueux et de bonnes familles. Je demande pardon à tous ceux que j’ai offensés. Je vais prendre quelques jours de congé avant de décider de ce que je ferai par la suite. Je reste un fidele supporter de la JSK. Bonne chance à mon successeur.»