Il s’agissait là de la première fois où Raouraoua évoquait ce renfort, mais cela ne devrait pas se faire dans l’immédiat, les deux dates du mois d’octobre prochain, et les deux matches amicaux qui sont programmés chez nous au pays devraient être une occasion pour les lancer dans le bain, d’autant que l’EN n’aura pas la pression du résultat.
«A mon poste, il y a des ouvertures»
Parmi les 3 joueurs cités par El Hadj, il y a le défenseur central du Paris FC, Mehdi Jean Tahrat, ce dernier avec ses stats n’a pas laissé indifférent les responsables de l’EN, qui lui ont manifesté l’intérêt de l’EN. Pour lui, la FAF a pris attache avec lui pour le préparer à intégrer les plans du coach, car contrairement à ce qui a été avancé par certains, le joueur n’a jamais été approché ou contacté par Gourcuff ni par l’un de ses proches, il y revient d’ailleurs sur les colonnes du Parisien auquel il a accordé une interview : «Mes deux parents sont algériens et je souhaite bien sûr porter un jour le maillot des Fennecs. A mon poste, il y a des ouvertures. J'ai été approché par des gens de la Fédération. Mais contrairement à ce qui a été annoncé en Algérie, je n'ai encore jamais discuté avec Gourcuff ou un membre de son staff», a-t-il précisé.
«Appelez-moi Tahrat»
Ancien conseiller bancaire, il est passé par Sainte-Geneviève (CFA 2) et Lille (L1/CFA), Mehdi a été la révélation du Paris FC l'an dernier en National. Depuis le début de saison, le défenseur central du PFC a été replacé en sentinelle au milieu de terrain, et depuis peu aussi, il a changé son nom sur le maillot, il porte désormais le nom de famille de son père «Tahrat» en l’occurrence, au lieu de «Mehdi Jean», il explique le changement : «C'est le nom de mes parents. L'histoire est un peu compliquée. Mon père est né en France et a été inscrit sous le nom de Jean. Quand il est revenu en Algérie, il a obtenu le vrai nom de notre famille. Moi, je porte les deux noms mais on m'a toujours appelé Jean chez les amateurs. Désormais, je souhaite mettre en avant le nom Tahrat. C'est avec lui que je veux faire ma carrière chez les pros. Donc, on doit m'appeler Tahrat et plus Jean.»
«Je débute en sentinelle»
Alors qu’il a toujours évolué en défense, dans l’axe plus précisément, cette saison, Mehdi a été placé au milieu, comme sentinelle, soit le même poste où Medjani a excellé lors du dernier Mondial, et comme Medjani aussi, Tahrat ne semble pas trop gêné par ce changement : «Sincèrement, au début, j'aurais préféré conserver mon poste de défenseur central. Je m'y sens plus à l'aise, je le maîtrise davantage. Mais le coach m'a convaincu et m'a mis en confiance. Il avait vu beaucoup de nos matchs de l'an dernier et m'a dit : «Avec tes qualités, tu peux jouer sentinelle en L 2. Avec moi devant Lybohy et Pierre, ça permet de renforcer l'axe défensif.» Et de continuer : «En défense centrale, on a le jeu face à nous alors qu'en n°6, il faut prendre l'information plus vite. On a moins le temps, une touche de trop, ça peut mettre les coéquipiers en danger. Je touche davantage le ballon mais je dois simplifier mon jeu pour être meilleur dans la relance», voilà qui offre une solution de polyvalence assez importante pour l’EN en prévision des prochaines échéances.
«Je préfère l’axe»
Le joueur qui manifeste son aptitude à rendre service à son équipe en jouant dans ce nouveau poste, espère tout de même être aligné dans l’axe, c’est dans cette position où il dit se sentir plus à l’aise : «Mon poste de prédilection restera en défense centrale. Je suis prêt à m'adapter au choix du coach tant qu'il pensera que je peux rendre des services à l'équipe. Pour le moment, ça ne se passe pas trop mal», conclut-il.
S. M. A.