L’équipe s’apprêtait à livrer sa dernière séance d’entraînement sur le terrain annexe du stade.
Contrairement aux habitudes, cette fois la séance a été programmée carrément à huis clos, même pas pour les 15 habituelles minutes, c’est du moins c’est ce qui a été signifié aux deux seuls journalistes présents pour couvrir la «petite» partie réservée à ceux qui ont fait des milliers de kilomètres pour informer le peuple algérien des nouveautés de leur sélection.
Devant les yeux curieux de quelques Sud-Africains assis tranquillement dans la cafet’ du coin, Gourcuff est rentré en premier inspecter la pelouse, il faut dire qu’il avait entendu et constaté les chutes de pluies de la veille, il était presque évident que le terrain, déjà catastrophique la veille, n’allait pas y résister, et vite, il a fait son constat.
Flaque d’eau
En effet, une grande flaque d’eau s’est formée sur le côté gauche du terrain au niveau de la ligne médiane, l’EN était d’ores et déjà condamnée à s’entraîner sur une petite partie du terrain et, donc, le travail a été totalement chamboulé. Les joueurs ont dû utiliser les deux cages amovibles du stade mais pas tout le terrain, cela a quelque peu perturbé la séance qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant et qui a vu encore une fois l’entraîneur national utiliser la même composante que celle des précédentes séances.
On ne change pas une équipe qui rassure
Même si le terrain n’était quasiment pas disponible, cela n’a pas empêché l’entraîneur national à soumettre son équipe aux habituels exercices, avec au début un échauffement, puis des exercices dans l’angle du terrain avec des petits groupes, avant de passer directement à l’habituelle distribution des chasubles en présence de tous les joueurs. Aucun blessé n’est à signaler, Slimani, comme la veille, était là toujours aussi fort et prêt à bombarder les 3 portiers.
Après un peu moins de 2 heures, les Verts ont regagné l’hôtel pour préparer leurs valises et prendre la route vers l’aéroport puis l’avion pour Maseru.
S.M.A.
Les joueurs avaient froid
Après les pluies qui se sont abattues sur Pretoria, un froid glacial s’est emparé de la ville.
En effet, la matinée d’hier était des plus froides, et ce, depuis l’arrivée de l’EN dans la capitale politique sud-africaine. Certains joueurs, parmi eux Slimani et Taïder visiblement très frileux, tiraient un max leurs bodys à manches pour couvrir leurs mains, vu le froid glacial qui a caractérisé la matinée, ils n’ont visiblement pas ramené leurs gants.