Les dirigeants l’attendaient
pour hier, mais il les a appelés dans l’après-midi pour leur dire
qu’il n’a pas trouvé de place disponible sur les vols à destination du
Maroc ou de Paris. Son retard a mis les dirigeants dans tous leurs
états. Il a déjà raté 4 séances d’entraînement et cela en plus de la
joute amicale disputée hier face à l’OMR sur le terrain du
1er-Novembre-1954. Il avait promis à son entraîneur Dominique Bijotat de
revenir au plus tard le lendemain de la reprise des entraînements (jeudi dernier, NDLR), mais 4 jours après la reprise il n’a toujours
pas réintégré le groupe. Certes, il a été autorisé à rentrer chez lui,
mais rien n’oblige la direction à le laisser partir vu qu’il n’est pas
convoqué pour le match du Burkina Faso face au Bostwana qui devait se
jouer hier.
Sanctions
L’attaquant burkinabé risque de payer cher son retard. L’entraîneur
Dominique Bijotat n’a pas apprécié que son joueur ne réintègre pas le
groupe comme convenu. Ses dirigeants voient aussi d’un mauvais œil son absence prolongée aux entraînements surtout que l’équipe enchaîne échec sur échec en ce début de saison. Il a eu l’autorisation pour
rentrer chez lui, mais il risque une double sanction. Il sera
probablement sanctionné sur le plan financier et sur le plan sportif.
Bien que le coach français n’ait pas beaucoup de choix devant lui pour
composer son attaque, il ne pourra pas compter sur un joueur qui a
raté plusieurs séances d’entraînement.
Alerte
En apprenant que Diawara est bloqué chez lui au Burkina Faso, la
direction est en état d’alerte. Les dirigeants ne savent plus quoi
faire pour lui trouver une place sur l’un des vols à destination de
Casablanca ou de Paris. Ils tentent tant bien que mal de régler ce
problème, mais jusqu’à hier après-midi ils ignorent quand est-ce que
leur attaquant ralliera la ville de Tizi Ouzou. Inefficace en ce début
de saison, l’attaquant burkinabé n’a fait que compliquer son cas. Tout
porte à croire qu’il sera relégué sur le banc lors de la prochaine
journée face au CRB.
N. Boumali