Hannachi : «Lors de la prochaine réunion, on décidera du futur président»

Au lendemain de la défaite contre l’USMA (0-1), Moh-Cherif Hannachi a décidé de faire un tour en France pour se ressourcer. Il est resté plusieurs jours. Il n’est rentré au pays qu’avant-hier. Compétition a alors profité de cette occasion, en le joignant par téléphone hier après-midi, afin de faire la lumière sur plusieurs sujets importants.

Pour commencer, le président de la JSK nous a confirmé qu’il est bel et bien rentré de France et qu’il a entamé son travail. «Oui, je suis rentré en Algérie. Je suis là depuis hier soir (ndlr : avant-hier) et je suis actuellement dans mon bureau», nous a-t-il déclaré.

Concernant son avenir, Moh-Cherif Hannachi a accepté de répondre à nos questions, avec un ton évasif au début en déclarant : «Certes, j’ai eu une réunion avec les dirigeants, mais cela n’avait rien d’officiel. Ce n’était qu’une simple rencontre lors de laquelle nous avons parlé de plusieurs sujets. A chaque fois qu’on se rencontre, on discute de tout ce qui concerne le club et je pense que c’est tout à fait normal. S’agissant de ma démission, j’avoue que je suis fatigué de cravacher seul, surtout pour chercher de l’argent au club.» Il enchaîne : «J’avoue que cela me fatigue trop. D’ailleurs, lors de la prochaine réunion, on décidera du prochain président et d’autres aspects de la gestion du club.»

 

«À l’heure actuelle, je ne peux juger Bijotat»

Voulant connaître son avis sur le nouveau coach et probablement d’éventuelles consignes données en prévision du prochain match contre le CRB, Hannachi répond : «On ne s’est plus revus depuis plusieurs jours, d’autant plus que je ne suis rentré au pays qu’hier soir. Donc, je n’ai pas eu d’occasions, pour le moment, de suivre une de ses séances d’entraînement. De cette manière, je ne peux vous en dire plus à ce sujet. A l’heure actuelle, je ne peux ni juger Bijotat ni parler de lui.»    

Toujours à propos de la préparation du match décisif contre le CRB, samedi prochain, Moh-Cherif Hannachi nous a affirmé que lui et sa direction feront le nécessaire pour que la situation s’améliore par rapport aux précédentes journées. Il dira à ce sujet : «Pour mieux préparer le match du CRB, nous allons nous réunir dans deux ou trois jours, et ce, dès que les internationaux seront revenus au pays.»

 

«Nous allons nous réunir dans deux ou trois jours»

Hannachi a par ailleurs réitéré sa confiance aux responsables en place : «Moi, en tout cas, je fais confiance aux responsables en place, que ce soit Bijotat, Zafour ou Haffaf. Je sais que pendant mon absence, ils ont fait ce qu’il fallait pour que l’équipe retrouve des forces. Lors de notre prochaine réunion, nous allons discuter de plusieurs choses, entre autres, évidemment, la remobilisation du groupe avant le match du CRB et inciter les joueurs à se donner à fond.»

 

«La famille Hannachi est là pour aider la Kabylie et non pas pour la diviser»

Mercredi passé, Moh-Cherif Hannachi devait animer une conférence de presse afin d’expliquer, en sa qualité de président de la JSK, ce qui ne va pas bien au sein du club en ce début de saison. Néanmoins, cette rencontre avec les journalistes a fini par être annulée à la dernière minute. A ce propos, Hannachi dit : «Oui, en effet, j’avais prévu une conférence de presse. Mais j’ai fini par l’annuler après m’être entretenu avec les membres de ma famille qui n’ont pas voulu qu’elle ait lieu. Nous y avons mûrement réfléchi avant son annulation, car la famille Hannachi est là pour aider la Kabylie, non pas pour la diviser.»

Toujours dans le même sillage, interrogé sur une programmation d’une conférence de presse avant le match du CRB, le premier responsable de la JSK nous dira : «A l’heure actuelle, je n’envisage pas de tenir une conférence de presse. Je n’y pense pas pour le moment puisque je suis un peu fatigué.»

 

«Ça me fatigue trop de chercher des sponsors tout seul»

Selon les dires de Hannachi, les industriels ne viennent plus comme avant demander à sponsoriser la JSK. «Ça me fatigue trop de chercher des sponsors tout seul. Il faut que tout le monde mette la main à la pâte», a-t-il tonné avant de poursuivre : «Ma dernière rencontre avec les dirigeants consistait à leur demander l’argent nécessaire pour régler les joueurs et surtout mettre en place une méthode plus efficace qui permettra de renflouer les caisses du clubs régulièrement.»

S. B.

 

 

 

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