Après une longue hésitation, les responsables ont décidé d’en finir avec la domiciliation de ces deux parties. Il faut dire que la seule condition arrêtée précédemment pour le transfert des matches de l’EN vers l’enceinte olympique d’Alger était son inauguration. Ce qui a eu lieu cette semaine avec le match USMH-NAHD qui s’est joué sur sa pelouse pas totalement prête, mais vite retapée. Ce fut le coup d’envoi officiel de la saison dans ce seul stade presque à l’abandon depuis près de deux ans.
Ceci dit, malgré cette décision, les craintes persistent, d’autant que la première rencontre programmée dans cette enceinte a été marquée par plusieurs anomalies et déceptions.
Si le terrain a été vite récupéré grâce à l’intervention du technicien portugais du CTN, et qui a été mandaté pour corriger les lacunes engendrées par le laisser-aller durant tout l’été qui a permis, entre autres, à des vers de terre de « ronger » la belle pelouse, en revanche sur d’autres parties du stade, le constat reste troublant, notamment au niveau des tribunes et de l’éclairage.
L’éclairage, un souci à régler en urgence
Les fans harrachis et nahdistes ont dû s’asseoir sur du béton en l’absence de chaises. Le manque d’un minimum de confort qui n’a pas empêché les organisateurs à ouvrir ‘’prématurément’’ les tribunes supérieures, d’autant qu’il y a eu une fuite énorme d’eau au niveau du Virage qui a fait fuir les gens, sans oublier les dalles inférieures fissurées qui ont donné froid dans le dos des fans au moment où l’ombre de Sifou et de Sofiane planait encore dans le stade à l’occasion de cette réouverture prématurée.
En tout cas, le problème majeur qui perturbe les responsables de l’EN reste incontestablement les projecteurs du stade. Ces derniers ont été partiellement refaits, et comme le disait Kerbadj récemment, ils sont loin de répondre aux exigences avec des lampadaires qui prennent 20 minutes pour se rallumer, alors qu’une autre partie illumine le stade en quelques secondes, sans oublier l’absence d’un groupe électrogène automatique. Tout cela nous fait craindre le pire par rapport aux matches d’octobre que disputera l’EN sur son terrain d’autant que l’autre stade, celui qui est devenu le fief des Verts, à savoir Tchaker, est actuellement dans un état lamentable.
Sans Vahid, Tchaker redevient un terrain comme les autres
Désigné cette saison pour abriter les matches du championnat, le stade Tchaker n’est pas, lui aussi, en bon état. Son terrain a complètement perdu la beauté de sa belle couleur verte affichée pendant plus de deux ans, lorsque Vahid Halilhodzic gérait tout ce qui avait un lien avec l’EN. Il était le maître à bord et ne laissait rien au hasard, au point où il se permettait de sermonner les jardiniers lorsqu’il rentrait de vacances et qu’il ne trouvait pas le stade prêt.
Le départ du principal artisan du beau parcours de l’EN au Brésil a laissé le stade blidéen et sa pelouse orphelins. Les responsables du football n’ont pas vraiment eu le choix en choisissant de rentrer au 5-Juillet, sans avoir des craintes, celle de se voir une nouvelle fois humiliés devant le monde entier. L’EN n’est, en effet, pas à l’abri d’une panne d’électricité qui fausserait les calculs de Gourcuff et remettrait en cause tout un stage. Le temps presse, la direction du stade devrait bouger pour colmater ce qui est rapidement arrangeable.
S. M. A.