JSk/Bijotat : «Vous êtes trop maladroits devant les bois»

L’entraîneur Dominique Bijotat n’est pas du tout satisfait par la qualité de ses attaquants. Le Burkinabé Banou Diawara a, certes, ouvert son compteur buts devant le CRB, mais la prestation des autres attaquants laisse vraiment à désirer.

Face à une défense du Chabab qui a montré des signes de faiblesse, les attaquants kabyles n’ont pas pesé sur elle. Excepté le joli but inscrit de la tête par Diawara, le gardien Malik Asselah n’a pas été trop sollicité. Diawara n’a pas reçu beaucoup de balles et Boulaouidate confirme d’un match à l’autre que ce n’est pas un attaquant de pointe. Evoluant sur les ailes avant de rejoindre la JSK, l’ex-pensionnaire de l’O Médéa éprouve toutes les peines du monde à marquer des buts. Mais en l’absence de concurrence au niveau du compartiment offensif, l’entraîneur Bijotat a été obligé de lui accorder sa confiance lors de la dernière rencontre face au CRB. D’après une source proche de la direction, le coach français a été surpris par le niveau de certains de ses attaquants. Il s’est interrogé même comment ils ont atterri dans un grand club comme la JSK. «Vous êtes trop maladroits devant les bois», avait-il lancé à ses attaquants lors de la séance de vendredi dernier. Dans le but de permettre à ses attaquants de retrouver leur efficacité, il avait programmé un exercice devant les bois, mais la plupart d’entre eux l’ont déçu. Ils étaient incapables de cadrer leurs tirs, ce qui l’a contrarié un peu. Même à la fin du match face au CRB, il a fait quelques reproches à ses joueurs, notamment les attaquants.

«Heureusement que Diawara n’est pas blessé»  

Avant même que l’attaquant burkinabé Diawara ne marque son premier but sous le maillot des Canaris face au CRB, l’entraîneur Bijotat a confié aux responsables kabyles que son meilleur attaquant reste Diawara. «Heureusement que Diawara n’est pas blessé, sinon on se retrouvera dans une situation très délicate», a-t-il fait savoir à ses responsables. Le Burkinabé n’est pas au top de sa forme, mais vu la valeur des autres attaquants, il est certain de jouer titulaire au moins jusqu’à la fin de la phase aller. Les dirigeants regrettent de ne pas avoir recruté de grands attaquants à l’intersaison. Ils ne doutent pas des qualités des Boulaouidate, Rahal, Ferguène et Aïboud, mais ils estiment que le renforcement du compartiment offensif au prochain mercato hivernal est plus qu’une nécessité. La direction songe d’ores et déjà à engager un attaquant racé au mois de décembre prochain.  La question qui mérite d’être posée, comment des attaquants qui n’ont pas fait leurs preuves ailleurs ont eu droit à des avances sur salaires. Un joueur dont on préfère taire le nom a encaissé 6 mensualités à la signature de son contrat.  

N. Boumali

 

Boulaouidate, Doukha et Rial ratent la reprise

L’attaquant Boulaouidate, le défenseur Rial et le gardien Doukha n’ont pas repris hier avec le groupe. Selon une source autorisée, l’absence de ces trois joueurs est justifiée. Boulaouidate et Doukha ont ressenti des douleurs à la fin du match face au CRB, alors que Rial a demandé l’autorisation à ses dirigeants pour régler une affaire
personnelle. Il souffre aussi de son dos. Si Rial et Doukha ne se sont pas présentés au stade, Boulaouidate qui souffre de la cheville a été pris en charge par le staff médical.

Lamine Kabir sera payé aujourd’hui
Alors que tous les employés du club ont reçu une partie de leur argent la semaine dernière, l’entraîneur adjoint Lamine Kabir sera payé aujourd’hui. Son absence pendant trois jours aux entraînements n’a pas été du goût de ses dirigeants qui lui ont demandé des explications à son retour. D’après une source proche de la direction, il percevra son dû aujourd’hui. Toutefois, les dirigeants comptent le mettre en garde contre toute autre absence injustifiée. Ayant exercé du chantage sur la direction la veille de la rencontre face au MOB, Kabir n’a plus la confiance de ses dirigeants. Il leur a affirmé que la cause de son absence est due à sa maladie, mais certains dirigeants ne l’ont pas vraiment cru.

N. Boumali

 

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