Auteur d’une belle prestation face au CRB, Malik Raïah est bien parti pour (re) devenir une pièce maîtresse sur l’échiquier des Canaris.

Il était déjà un titulaire indiscutable sous l’ère Aït Djoudi lors de la saison 2013-2014, mais la saison dernière, il n’était pas utilisé régulièrement. Avec ce qu’il a démontré face au Chabab, il n’a pas laissé indifférent son entraîneur lequel a tenu à souligner l’excellente production de son milieu de terrain à la fin du match. Il a toujours donné le meilleur de lui, malheureusement il est l’un des joueurs les moins payés de la JSK ces deux dernières années. Les dirigeants lui ont promis à l’intersaison de l’augmenter, mais ils ne l’ont pas fait jusqu’à maintenant. Toutefois, d’après une source proche de la direction, il aura droit à une augmentation conséquente dans les jours à venir.

 

Moins de 20 millions par mois
Considéré comme parmi les meilleurs joueurs à son poste, le jeune Raïah n’est pas payé en conséquence. Son salaire ne dépasse pas les 20 millions de centimes par mois. Au vu de ses prestations, il mérite évidemment plus, mais comme il n’a jamais exercé du chantage sur la direction comme le font certain, il n’a jamais eu droit à une
augmentation. Pourtant, depuis la saison dernière, les dirigeants lui promettaient de l’estimer à sa juste valeur, mais ils n’ont jamais joint l’acte à la parole. Avec le départ d’Yesli qui a décidé de ne plus remettre les pieds à la JSK après les menaces de mort qu’il a reçues dans la nuit du 12 au 13 de ce mois en cours, les dirigeants
songent à lui accorder une augmentation conséquente. Cela va certainement le motiver davantage surtout qu’avant d’être joueur, c’est un supporter de la JSK. Il faut dire que des joueurs qui n’ont pas le niveau pour jouer à la JSK bénéficient de salaires dépassant les 100 millions de centimes.

N. Boumali

Ce que regrette la direction dans le départ d’Yesli
La décision de Kamel Yesli de ne plus remettre les pieds à la JSK a mis les dirigeants dans une situation très délicate. Ils ne regrettent pas son départ en lui-même, mais la manière avec laquelle il a quitté leur équipe. Ils savent que les menaces dont a été victime l’ex-pensionnaire du Paris FC ne feront que nuire à l’image du club. C’est pour cela que le président Hannachi et son bras droit Malik
Azlef ont fait l’impossible pour convaincre Yesli à revenir à de meilleurs sentiments. Toutes leurs démarches ont été vaines puisque le père du joueur a informé le président Hannachi dans la journée de mardi dernier de la décision irrévocable de son fils de ne plus revenir à la JSK. C’est la première fois qu’un joueur quitte un club à cause de menaces de mort. Yesli s’expliquera certainement sur sa décision, mais les dirigeants espèrent qu’il ne tiendra pas de déclarations qui peuvent ternir davantage l’image de la JSK au niveau national et international. Si la direction n’avait pas pris les menaces de mort reçues par son joueur à la légère, elle ne se retrouverait pas dans cette situation maintenant. Le président Hannachi lui-même a confié sur les ondes de la Chaîne III qu’il n’a pas compris pourquoi les deux avocats du club n’ont pas porté plainte contre l’auteur ou les auteurs des menaces de mort. En attendant qu’Yesli résilie son contrat, certains espèrent que le joueur finira par revenir à de meilleurs sentiments.

N. Boumali