En s’inclinant sur le terrain du MCA (2-0), le onze asémiste n’a fait que confirmer sa mauvaise passe, car la bande à Kamel Mouassa a essuyé sa 3e défaite d’affilée.

La situation devient critique maintenant que beaucoup de points ne fonctionnent guère ou presque. Même la prestation devient statique pour la simple raison que le jeu de l’équipe de M’dina J’dida a paru sans âme et sans la moindre imagination. Les mouvements ne sont pas bien orchestrés. A l’approche de la zone adverse, la balle se perd inexplicablement. Ce jeudi face aux gars de Bab El-Oued, l’équipe asémiste avait du mal à enchaîner ses actions.

A croire que les joueurs sont bloqués dans un système moins créatif. On se demande si le Guelmi a recommandé la prudence ou le verrou ou alors ses joueurs ont perdu leurs facultés. Car faut-il rappeler qu’à l’exception du gardien Fellah et du défenseur Ali Guechi, le reste est composé par des éléments qui ont fait étalage d’un jeu léché et raffiné tout au long de l’exercice écoulé.

 

279 minutes sans but : où sont les attaquants ?

Telle est la question qui se pose maintenant que l’équipe a montré ses limites sur le plan de l’efficacité, car faut-il relever une fois de plus le problème offensif de cette formation version 2015-2016. En cinq apparitions, l’équipe des Vert et Blanc n’a pu trouver le chemin des filets qu’à deux reprises et dans un match seulement (ndlr 2-1 face au NA Hussein Dey). Soit quatre rendez-vous sans le moindre but plus une série de 279 minutes de stérilité. Les attaquants sont à blâmer dans la mesure où les réalisations actuelles sont l’œuvre de deux joueurs du milieu, à savoir Sebbah et Herbache. Pour une équipe qui a fini l’exercice passé à la quatrième place du classement de la meilleure attaque de la saison écoulée avec un total de 33 buts, le bilan actuel de cette ligne frise le ridicule. Une réaction s’impose tant du côté des joueurs concernés que du responsable de la barre technique appelé à trouver les solutions au plus vite. 

 

La sonnette d’alarme est tirée

La situation que vit El-Djamîya commence à inquiéter les supporters qui n’arrêtent pas de s’interroger. Leur équipe n’est que l’ombre d’elle-même depuis le début de la compétition en cours. Deux faux pas à domicile, deux revers en dehors de l’antre Bouakeul sont autant de points qui favorisent le doute et qui encouragent l’inquiétude. Pour l’heure, l’équipe a perdu 5 points sur son terrain mascotte. L’entraîneur Kamel Mouassa a beau encenser le jeu de son équipe qui, selon lui, arrive à dominer, mais toujours est-il que les résultats ne sont pas encourageants. De quoi tirer l’alarme maintenant que l’inquiétude bat son plein pour cette équipe qui, pourtant, a gardé plus de 80 % des joueurs de la saison écoulée.

L. M. A.

 

 

Mouassa : «On va s’en sortir»

A la fin de la rencontre MCA-ASMO, l’entraîneur Kamel Mouassa, tout en se montrant très déçu de la défaite concédée par son équipe, a reconnu la mauvaise prestation de ses joueurs. «Comparativement au match perdu contre l’équipe de Tadjenanet, nos joueurs n'ont pas été bons. Seulement, on a eu en face de nous un adversaire qui a bien joué. Sur le terrain, ils étaient meilleurs que nous même si nous avons livré une belle prestation en deuxième mi-temps. Il est vrai que cette défaite nous fait mal sur le plan mental, car dans la tête, nous avons fait ce déplacement avec la ferme intention de nous racheter de nos faux pas. Mais il ne faut pas oublier que nous avons été privés de plusieurs éléments-clés comme Djemaouni qui est quand même un bon buteur. Leur défection nous a lésés», a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «Cependant, la situation n’est pas dramatique. Plusieurs équipes sont dans la même situation et vivent des moments difficiles en ce début de la compétition. Donc, il ne faut surtout pas  baisser les bras, mais se remettre au travail. Cette fois, on doit réagir pour reprendre le chemin des bons résultats. Nous devons le faire afin de stopper cette série négative. Comme je l’ai dit, notre équipe est composée d’éléments jeunes dont la maturité fait défaut. Je suis certain que nous n’allons pas tarder à trouver nos comptes. Nous allons nous en sortir, j’en suis convaincu.»  

L. M. A.