Comme nous l’avons toujours affirmé, Kamel Yesli, ne remettra plus les pieds à la JSK. La preuve, son père a appelé hier le bras droit du président Hannachi, Malik Azlef, pour lui réaffirmer la décision de son fils de ne plus reprendre avec les Canaris.

Il lui a indiqué que Kamel a pris la ferme décision d’arrêter le football et de ce fait, il ne veut plus revenir à la JSK pour honorer son contrat, mais il lui a fait savoir aussi que son fils veut récupérer sa lettre de libération. Cet argument n’a pas évidemment convaincu les responsables kabyles, lesquels ne comprennent pas pourquoi un joueur qui a décidé de son propre gré de mettre un terme à sa carrière professionnelle souhaite avoir sa lettre de libération. Le nouveau membre de la SSPA/JSK n’a rien promis au père de l’ex-pensionnaire du Paris FC puisqu’il lui a déclaré que la décision finale sera prise par la direction du club. 

Rachat   

Se montrant compréhensifs envers leur milieu de terrain, lequel est rentré chez lui en France le lendemain de la rencontre amicale face à l’OMR à la suite des menaces de mort dont il a été victime, les responsables kabyles ne veulent pas le forcer à honorer son contrat. Toutefois, ils estiment que du moment que son père parle de la décision de Kamel d’arrêter de jouer au football, il n’a pas besoin de lettre de libération. Pour eux, il y a anguille sous roche.  Ils ont du mal à croire qu’un joueur qui n’a pas l’intention de rejouer au football cherche à avoir sa lettre de libération. Déjà, mardi passé, le père d’Yesli avait appelé le président Hannachi pour annoncer le départ définitif de son fils. Il ne s’est pas arrêté là puisqu’il lui a ajouté que Kamel souhaite résilier son contrat dans les plus brefs délais. Le président de la JSK lui a rétorqué qu’il ne bloquera pas le joueur, mais dès qu’il a appris qu’Yesli a des touches en France, il ne veut plus le libérer gratuitement.

Brest 

Si au départ les dirigeants étaient disposés à résilier le contrat de leur milieu de terrain sans contrepartie financière, ils ont fini par changer d’avis après avoir appris que le joueur aurait des touches avec Brest. Ce qui a renforcé leur conviction, c’est le fait que l’ex-pensionnaire du Paris FC insiste pour avoir sa lettre de libération quelques jours seulement après son départ de Tizi Ouzou, alors que son père leur a affirmé que Kamel a décidé d’arrêter de jouer au football. Ils sont convaincus qu’Yesli a déjà des touches et qu’il n’attend que l’ouverture du marché des transferts pour opter pour un club de son choix. Les dirigeants parlent pour le moment de l’intérêt de Brest, mais ils avouent qu’ils n’ont pas la certitude que les responsables brestois ont contacté officiellement Yesli. Ainsi pour que le joueur ne parte pas gratuitement surtout que c’est la JSK qui lui a permis de relancer sa carrière, les dirigeants lui demandent de ramener le club souhaitant le recruter pour négocier sa lettre de libération. Refusant de s’exprimer sur son avenir même si son père a déclaré à plusieurs reprises aux dirigeants kabyles que Kamel ne remettra plus les pieds à la JSK, le milieu des Jaune et Vert s’exprimera incessamment sur sa situation afin d’informer les supporters de la JSK de sa décision définitive.

N. Boumali