NAHD : Les Sang et Or sur du velours à Hammam Bourguiba

Troisième jour de stage aujourdhui pour les coéquipiers de Slimane Allali, qui se trouvent à Hammam Bourguiba depuis lundi dernier. Ils sont en train de travailler durement sous la houlette du duo Bouzidi-Dziri.

Un stage qui se déroule dans des conditions parfaites, où rien ne manque aux camarades de Sofiane Bendebka qui trouvent tout à leur disposition. Ils disposent, en termes de moyens de travail, de toutes les infrastructures mises à leur disposition comme les terrains d’entraînement, la salle de musculation, la piscine et le sauna pour la récupération, ou de moyens de loisirs, vu que l’hôtel El-Mouradi Hammam Bourguiba est bien doté de toutes les commodités pour éviter la routine aux joueurs. C’est dire que les Sang et Or se trouvent dans un environnement parfait, bien loin des tracasseries de la ville, dans un coin paisible et tranquille, où rien ne manque aux poulains de Youcef Bouzidi. Ils doivent en contrepartie travailler encore et encore afin de mettre fin le plus tôt possible à cette série de six matchs sans victoire, qui place le NAHD en position d’avant-dernier au classement.

 

Bouzidi-Dziri, un duo qui ne laisse rien au hasard

En poste au Nasria depuis trois semaines seulement, le duo Youcef Bouzidi-Billel Dziri est en train d’accomplir un travail considérable, notamment au cous de ce stage où le coach nahdiste a lui-même affirmé, avant de s’envoler vers Hammam Bourguiba, qu’il allait mettre les bouchées doubles, question d’apporter ce qui a clairement manqué au Nasria lors de cette première moitié de la phase aller du championnat, à savoir, la cohésion, l’efficacité ainsi que la solidité défensive qui ont fait la force du club la saison dernière. Que ce soit donc Youcef Bouzidi ou bien Billel Dziri, les deux hommes ne laissent absolument rien au hasard, s’ingérant dans tous les aspects, qu’il soit sportif ou organisationnel. Bouzidi est d’ailleurs le plus méticuleux des deux, allant jusqu’à surveiller l’alimentation de ses poulains, mais aussi les moments de récupération des joueurs, insistant à chaque fois sur les siestes tout en bannissant les veillées tardives. Quant à Dziri, son domaine de prédilection est bien évidemment le technico-tactique, lui qui bosse comme un acharné, afin de tirer le meilleur de ses poulains.

 

Les joueurs satisfaits des conditions

Pour ce qui est des joueurs, ils sont là, bien sérieux, suivant les instructions de leur entraîneur à la lettre, travaillant d’arrache-pied afin de redresser une situation qu’ils ont eux-mêmes compliquée après un début de saison totalement raté. Les joueurs sont clairement satisfaits des conditions de travail à Hammam Bourguiba, même si l’environnement alentour n’est certainement pas celui que tout le monde adoube vu que la localité de Hammam Bourguiba se trouve dans un coin bien perdu, tout près des frontières algériennes, bien loin des villes festives comme Sousse, Tunis, Gammarth et autres Nabeul.

M. A.

 

 

Il a été sans conteste le meilleur Nahdiste face au RCR

Ghazi : «Je suis là au service de l’équipe»

 

Personne ne l’attendait à ce niveau. Lui, c’est Karim Ghazi, le milieu de terrain nahdiste qui a surpris tout le monde lors du dernier match de championnat face au RC Relizane, auteur d’une prestation de tout premier ordre, et de surcroît à un poste qui n’est manifestement pas le sien. Ghazi a prouvé à tous ses détracteurs qu’il est bien loin d’être fini et qu’il est là pour aider cette équipe nahdiste à surmonter les difficultés lors des moments difficiles, comme ceux que vit le club aujourdhui.

 

Un autre nul concédé à domicile par le Nasria, cette fois-ci face au RC Relizane, est frustrant lorsqu’on sait le nombre d’occasions que vous vous êtes procurées lors de cette rencontre…

C’est plus que frustrant, car nous avons largement dominé la partie. On s’est créé un nombre incalculable d’occasions de but, mais le ballon ne voulait pas rentrer. C’était clairement un jour sans pour nos attaquants, car avec autant d’occasions de scorer, on ne peut pas se contenter d’un 0-0. C’est vraiment dommage, car on avait à cœur de gagner cette rencontre, afin de sortir la tête de l’eau et faire en sorte de mettre fin à cette mauvaise série de résultats. Mais que voulez-vous qu’on fasse ? On doit accepter notre sort et continuer à travailler davantage.

 

En parlant de mauvais résultats, vous en êtes à six matchs sans victoire, c’est la crise au Nasria…

Crise, je pense que le mot est un peu trop fort, je ne pense pas que l’on puisse qualifier la situation de crise. Il ne faut pas avoir la mémoire courte, la saison dernière, nous étions dans au fond du gouffre et nous avons réussi à nous en sortir. Cette saison, la situation est bien différente, on en n’est qu’à la 7e journée et on n’a même pas bouclé le quart de la saison. Ça ne veut pas dire qu’on peut dormir sur nos lauriers, mais je dirai que la situation n’est pas aussi alarmante que certains le pensent. On n’est pas en crise, je qualifierai cette situation de passage à vide. Nous allons travailler davantage et nous sacrifier pour redresser la barre, c’est ce qui compte pour nous.

 

Parlons de vous, vous avez été l’auteur d’un match plein face au RCR, de surcroît à un poste qui n’est pas le vôtre, quel est le secret de cette seconde jeunesse retrouvée ?

Il n’y a aucun secret, c’est juste le travail qui paye. Me concernant, je suis là pour aider mon équipe ; on a fait appel à moi, je me donne à fond sur le terrain, je ne triche pas. Ceux qui connaissent bien Ghazi savent bien que sa carrière est derrière lui. Si je suis resté au NAHD, ce n’est ni pour l’argent ni pour autre chose, je suis au NAHD pour aider le club ; si on a besoin de moi je suis là, sinon, j’attends mon tour et puis c’est tout.

 

Vous serez certainement amené à terminer la phase aller du championnat au poste de latéral droit, cela vous pose-t-il problème ?

Alors là pas du tout. C’est vrai que j’aspire à retrouver ma place de titulaire au milieu du terrain, mais tant que le coach a besoin de moi sur le couloir droit, je reste à sa disposition pour aider mon équipe. Il n’y a pas de latéral droit, pas de souci, Ghazi Karim est là pour dépanner du mieux qu’il peut. Je me donnerai à fond pour aider mon équipe, j’essaye de faire de mon mieux, et ce n’est pas la première fois que je dépanne mes entraîneurs. A l’USMA et au MCA, j’ai aussi joué à des postes qui ne sont pas les miens, mais j’ai toujours accepté de faire la roue de secours, car je suis comme ça, je me sacrifie toujours pour le maillot que je porte

 

Vous vous préparez à la reprise de la compétition du côté de Hammam Bourguiba, quel est donc l’objectif de ce stage tunisien ?

Il n’y a qu’un seul objectif pour ce stage, c’est de travailler, travailler et encore travailler plus pour que nous soyons plus forts et mieux armés à la reprise du championnat. Nous sommes en Tunisie pour bosser, pas pour du tourisme, nous allons tout donner lors de ce stage afin de corriger ce qui n’a pas marché depuis l’entame de la saison, peaufiner la cohésion du groupe et renforcer nos acquis ; c’est notre but. Espérons que nous allons repartir de plus belle après cette trêve qui tombe vraiment à pic pour nous.

M. A.

 

Biquotidien au menu d’aujourd’hui

Youcef Bouzidi ne lève pas le pied  puisqu’après le match amical livré par ses poulains hier après-midi face à Jendouba Sport, les Nahdistes seront soumis aujourd’hui encore à un biquotidien. La première séance aura lieu la matinée et verra le coach Bouzidi soumettre ses poulains à une cadence plutôt lente, sous forme de décrassage après les efforts fournis la veille face à Jendouba, ainsi qu’une séance de récupération au niveau de leur camp de base. Quant à la séance de l’après-midi, elle sera consacrée au volet technico-tactique sur un rythme plus soutenu que celui de la matinée.

 

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