On vous l’a dit, on vous l’a rappelé, le stade du 5-Juillet n’est pas n’importe quel stade, son public est connu pour être l’un des plus exigeants publics du pays, pour ne pas dire au monde, et encore une fois il a bien défendu sa réputation vendredi soir quand il a montré son mécontentement vis-à-vis du rendement de Feghouli et compagnie qui ont manqué l’occasion de briller pour cette première sur la pelouse du stade 5-Juillet complètement relooké.
Le début des sifflets a commencé après le coup de sifflet de l’arbitre soudanais qui annonçait la fin de la 1re mi-temps, le public tel un seul homme s’est levé pour siffler les joueurs et surtout l’entraîneur et les responsables de l’équipes qui à leurs yeux sont les principaux instigateurs de ce déclin qu’ils ont eu du mal à comprendre, c’était l’acte1 de la soirée, car le plus brutal des verdicts était attendu à la fin du match, mais avant ça il restait encore 45 minutes à jouer et donc tout à refaire avec 1 but de retard, chose qui était largement accessible.
Au 5-Juillet on encourage les bosseurs
La partie a repris, et il n y avait pas grand-chose à signaler, l’entrée en jeu de Brahimi, qui était elle aussi réclamée par le public, a donné du punch pour l’attaque mais sans efficacité, par contre les Guinéens et au fil des minutes étaient de plus en plus menaçants, ils partaient en contre dés que c’était possible, et la cage de Doukha a été très souvent l’objet de tentatives, qui fort heureusement ne sont pas allées dedans, cela a rendu tendu un public qui reste encore sur les bons moments vécus par cette même EN il n y a pas si longtemps, un rêve rendu possible par un staff technique compétent avec une envie de porter haut le drapeau algérien, ce n’est plus le cas actuellement et cela a fait mal aux 15000 fans présents dans les gradins, et qui ont commencé à encourager l’adversaire, une pratique courante du public de ce stade, et ce, depuis des dizaine d’années, une façon d dire basta à une mauvaise gestion, de crier son désarroi, en encourageant les gens qui travaillent, les bosseurs, car en face Fernandez a réussi son coup et aura mérité les encouragements des ‘’Algérois’’ avant que ce même public ne se lève une seconde fois pour scander haut et fort le nom de Halilhodzic avec le célèbre refrain : «Allaho akbar Halilhodzic» non pas pour réclamer son retour, lui qui est à la tête d’un vrai projet au Japon actuellement, mais plutôt pour lui rendre hommage et fustiger les décideurs qui ont lâché ce grand monsieur facilement et l’ont poussé vers la sortie d’une manière machiavélique, un message au président de la FAF entre autres auquel ils réclament dormais un entraîneur sérieux capable de mener à bon port cette sélection, ils ont compris que l’équipe n’arrivait pas à s’imposer et qu’il sera bientôt trop tard si l’on ne bouge pas maintenant, c’était d’ailleurs là le verdict rendu par un tribunal et son jury composé d’un peuple mordu de foot qui n’a pas besoin d’une calculatrice et de logiciels pour comprendre que pour gagner il faut mettre des buts et du cœur, ce qui n’a pas été le cas vendredi dernier.
S. M. A.