Raouraoua : « L’avenir de l’EN ne m’inquiète pas »

Après avoir descendu en flammes son entraîneur et condamné le public du 5-Juillet et son comportement inadmissible, Raouraoua a affirmé que l’avenir de l’EN ne l’inquiétait pas, il explique :

 « L’avenir de l’équipe nationale ne m’inquiète pas du tout, je ne pense pas que ça mérite autant d’inquiétude, elle est là depuis longtemps, elle est nettement solide contrairement à ce que peuvent penser certains, et qu’il convient pas de juger après deux matches amicaux, destinés a faire des essais, à tester des joueurs, des tactiques de jeu, des modes d’organisation, on ne fait pas ça dans les matches officiels, aujourd’hui les vrais objectifs que nous avons, c’est de nous qualifier à la coupe d’Afrique 2017 et aller à la Coupe du monde 2018 en Russie, et si tout va bien et que ça marche conformément à nos plan, nous devrons nous qualifier normalement incha Allah. »

 

«On est dans le top 5 africain, on va être tête de groupe, c’est l’essentiel »

Il a aussi expliqué que le constat négatif après le stage d’octobre ne mérite pas autant de panique. « Un match amical contre la Guinée, un autre contre le Sénégal ont permis d’essayer des joueurs qu’on n’aurait pu jamais voir, des joueurs comme Hachoud, Ziti, Boudebouda, Belkaroui, Tahrat, mais aussi Benrahma, des joueurs pareils n’auraient jamais eu la chance de figurer dans la composition d’une équipe dans un match officiel, sauf dans de cas très rares, donc c’était une possibilité pour l’équipe et le staff de les voir, les résultats importent peu dans de tels matches, notamment dans la position où nous sommes, l’objectif  après une qualification aux dépens de la Tanzanie incha Allah, et pour entrer dans les groupes, c’est de figurer dans les chapeaux des 5 groupes, nous sommes les premiers du classement africain, et dans tous les cas de figure, nous ne pouvons pas descendre à la 6e place, donc il n’y a pas d’enjeu si vous voulez comparer cela aux objectifs recherchés, et par conséquent, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. »

 

«Même la France a perdu !!»

« Les matches amicaux, ce sont des matches de gala, la France a perdu, le Maroc a perdu contre la Côte d’Ivoire, la Tunisie a fait match nul contre le Gabon, ce n’est pas important, l’essentiel c’est d’être présent pendant les matches officiels et les gagner, et puis il faut rappeler qu’on a perdu ici même au 5-Juillet contre la Bosnie et contre la Serbie, quel est le problème ? »

M.A

Retour de l’EN au stade Tchaker

« Les joueurs et le staff technique décideront »

Alors que dans les coulisses l’affaire est déjà close et que le retour de l’EN au célèbre stade blidéen est consommée, Raouraoua met le ballon volontairement dans le camp des joueurs et de leur coach, il affirme que c’est à eux que reviendra la décision. « Le débat est ouvert auprès des joueurs et auprès du staff technique, je pense que l’analyse sera faite par les joueurs et par le staff technique dans les prochains jours, on verra le résultat. Aujourd’hui, ce qui est important, c’est d’assurer l’objectif, on ne prendra aucun risque, s’il faut aller à Blida on ira à Blida, s’il faut aller au 5-Juillet, on jouera au 5-Juillet, mais l’intérêt supérieur qui va guider le staff et les joueurs pour la désignation sera la garantie du résultat »

« le 5-Juillet, un grand public mais qu’il arrête de siffler »

« je ne suis pas contre de jouer au 5- Juillet, bien au contraire, c’est un grand stade, un public magnifique, sauf s’il arrête de siffler, c’est un public extraordinaire, avec les jeunes qui étaient là, j’ai vu l’engouement autour de l’équipe nationale, en plus à la mi-temps il y avait 20 000 qui étaient dehors, on leur a ouvert les portes, tant mieux, ça a rempli le stade, ça prouve qu’il y a de nombreux jeunes Algériens dans la capitale qui veulent encourager l’équipe nationale,  mais il faut qu’ils encouragent, ce n’est plus un match amical, il s’agit de la Coupe du monde, et si on veut y aller, il faut qu’on soit tous derrière l’équipe, quelle que soit la situation »

« C’est de l’ingratitude, et les joueurs étaient déstabilisés et énervés »

« Les joueurs étaient très énervés, et on est presque dans un cas d’ingratitude, je vous l’ai dit au début, le joueur se dit : moi je fais un sacrifice, je viens jouer pour toi, je viens jouer pour mon pays et le tien, et toi tu me siffles, de quel droit tu me siffles, ce n’est pas normal.

Je peux comprendre que ça ne plaise pas à quelqu’un, il peut exprimer son point de vue et dire qu’ils ont mal joué, mais siffler, ce n’est pas bien, les sifflements sont allés jusqu’à déstabiliser certains joueurs, comme je l’ai vu. »

M.A

 

Les fans ont déployé une banderole mardi pour réclamer le départ du Français

« C’est impoli de dire DEGAGE à un étranger »

Les fans énervés et remontés contre le système de jeu du Français ont tenu à exprimer leur colère en déployant une banderole dans laquelle ils ont demandé au coach de partir, ils ont tout simplement écrit noir sur blanc : « DEGAGE », cela n’a pas été du goût du responsable de la sélection. « La banderole, je la condamne, chez nous la tradition, quand nous recevons des étrangers, c’est notre invité, on peut dire je n’aime pas tel coach, tel dirigeant, ou tel joueur, chacun a le droit de dire des choses pareilles, mais afficher des banderoles pareilles, ce n’est pas bien, on ne dit pas aux gens dégage, c’est impoli », dira-t-il.

M.A

 

 

Le symptôme de l’alignement des attaquants touche Raouraoua

Gourcuff a expliqué le fiasco et l’échec de sa tactique contre la Guinée par l’alignement de deux attaquants sur la même ligne, Raouraoua a l’air d’avoir consommé cette explication bidon du Français. « Je peux comprendre aussi qu’on ait mal joué, je peux être d’accord avec quelques commentaires pour dire qu’on a mal joué, oui on a mal joué, il n’y a pas de problème, mais c’est un match amical encore une fois, ça nous permettra de nous corriger, à titre d’exemple, quand le coach persiste à jouer avec 2 avant-centres on sait que cela ne marche pas, et lorsqu’il a incorporé un milieu du terrain, en l’occurrence, Brahimi, ils ont aussi évolué en 2e mi-temps, on aurait pu marquer un but, si c’était un match officiel on aurait parlé du but de Soudani était bon, il n’y avait pas de hors jeu sur Feghouli, il y avait un penalty, mais ce n’est ni l’endroit ni le moment de parler de choses pareilles, hier le président de la Fédération du Sénégal nous remerciait, ils ont fait un bon match, il m’a dit Mohamed merci beaucoup, vous nous avez permis de faire un bon match, on se prépare bien pour les prochaines échéances, et pourtant il a perdu le match, l’objet de ce match était de se préparer pour les échéances officielles, en l’occurrence, les matches de Coupe du monde du mois de novembre. »

M.A

 

 

Il détaille le parcours du combattant qui attend son équipe le mois prochain

« On est aux portes de la Coupe du monde, on ne s’amusera pas »

Comme on le sait, l’EN n’aura pas assez de temps, pour préparer les deux matches du mois de novembre, la date FIFA est courte, mais elle sera décisive, l’EN est appelée à jouer 2 matches pour atteindre la phase des poules qualificatives à la Coupe du monde. « Nous allons jouer 2 matches en une semaine, vous savez la date FIFA commence un lundi, les joueurs vont jouer vendredi, samedi, dimanche, ils voyagent, ils arrivent à Alger, on s’entraîne 2 jours, on prend un avion au bout du monde à Dar Es Salaam, 8h30 de vol, pour jouer un match et repartir dans la soirée pour jouer un autre match deux jours après, ce n’est pas facile, c’est ça qu’on vise, on vise comment bien jouer dans ce match, comment bien récupérer pour gagner les deux matches pour se qualifier pour l’ensemble des deux matches, c’est ça qui est le plus important. »

« On est des bénévoles, et toute l’Algérie doit nous aider »

« Il faut que tout le monde se mobilise autour de l’EN, c’était dans le communiqué du BF, nous appelons tout le monde à nous aider, les gens ont tendance à oublier que nous sommes des gens bénévoles, nous travaillons pour notre pays que nous aimons, pour notre équipe nationale, il faut que les gens partagent avec nous l’effort, pour qu’on puisse partager encore une fois beaucoup de joie et de plaisir, et de donner une belle image de notre pays. Le match de la Tanzanie est très important, c’est une double confrontation qui est dans un espace de temps très limité, non seulement le professionnel c’est celui qui récupérera le mieux et celui qui sera le mieux encadré l’emportera et c’est la porte de la Coupe du monde, on ne s’amusera pas, c’est pour ça qu’on prendra toutes les dispositions nécessaires pour garantir l’intérêt de notre pays », conclut-il.

M.A

 

Il revient sur la bagarre entre les deux joueurs

« J’ai vu Brahimi et Soudani et tout est rentré dans l’ordre »

Le président de la FAF a reconnu qu’il y a eu une bagarre entre Soudani et Brahimi, mais il ne s’alarme pas, il dit que le dossier est déjà classé. « Tout est rentré immédiatement dans l’ordre, j’ai eu l’occasion de voir les deux joueurs au CTN après le match, c’est du passé, c’était une petite chamaillerie due à l’énervement extrême dans lequel étaient tous les joueurs avec ce qui s’est passé, ceci dit c’est du passé, et ce n’est rien du tout. »

« Il y a une très bonne ambiance dans le groupe, mais… »

« Il y a une sérénité maximum, il y a même une très bonne ambiance, on l’a vu durant tout leur séjour dans le centre technique, dans des conditions très fraternelles et très conviviales, je pense qu’après la défaite contre la Guinée, et pendant ce match, lorsque le public a commencé à siffler ses joueurs, qui n’ont pas l’habitude d’être sifflés par leur propre galerie, qu’on s’entende bien, en Europe, on ne siffle pas son équipe même quand elle perd, on le voit tous les jours sur le petit écran lorsque les équipes perdent, elles sont applaudies par leurs spectateurs, je pense que les nôtres ont été beaucoup déstabilisés par les sifflements et par un certain nombre de slogans, ce n’est pas bien. »

« Passons à autre chose »

«  Maintenant, le public sait que s’ils veulent faire perdre l’Algérie, c’est comme ça qu’il faut faire, à la limite c’est aider l’adversaire à nous battre, plutôt que d’encourager son équipe, de toute manière, c’est du passé, il faut tourner la page, et passons à autre chose, que le public soit derrière son équipe nationale, c’est sur ce que je fais appel à notre public, à nos supporters et à tous nos amis qui viennent au stade, qu’ils viennent au stade ou qui ne viennent pas. »

M.A

 

 

 

 

 

 

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