Le 4-4-2 mis en place par BIJOTAT a bien fonctionné grâce àdes joueurs mobiles, concentrés et très volontaires, ce qui leur a permis de gagner les duels dans les zones importantes, les Canaris auraient même pu corser l’addition, n’était le ratage maladroit du virevoltant BOULAOUIDAT en de 1re période, à deux à zéro la rencontre aurait pris une autre tournure. De son côté, le MCA fut méconnaissable, disposé en 4-2-3-1 , les MOULOUDEENS donnaient l’impression de jouer le frein à la main, pas de rythme, une désorganisation tactique inquiétante, un manque d’agressivité, un jeu de passes stérile, le bloc assez bas avec beaucoup d’espaces entre les lignes, un excès d’individualisme de certains joueurs, bref, une période a oublier ! Le score en restera là (0-1) pour une équipe de la JSK méritante.
La deuxième mi-temps fut complétement l’inverse de la 1re, la JSK a curieusement replié laissant la manœuvre aux Algérois, qui ont largement dominé les débats, le remplacement d’AOUEDJ par SALAHEDDINE, l’impact physique imposé par les milieux de terrain, les duels gagnés, la transmission de balle plus fluide et plus vers l’avant, ce qui donna de la verticalité au jeu, les transitions offensives furent bien exploitées, le bloc équipe est remonté d’un cran, et ce qui devait arriver arriva grâce d’abord à un penalty transformé par MERZOUGUI, l’égalisation donna des ailes aux poulains d’IGHIL qui continuèrent à titiller l’arrière-garde KABYLE, cantonnée bizarrement derrière se contentant apparemment de ce résultat nul, preuve en est le changement de BIJOTAT qui a remplacé DIAWARA par un milieu défensif FERAHI, tout en décalant le jeune RAÏAH auteur jusque-là d’une partie remarquable dans l’entrejeu en compagnie de SEDDIKI. Sentant le danger, les Canaris tentent de presser plus haut afin de récupérer le milieu de terrain aux KARAOUI and Co, mais sur un corner, CHAOUCHI relance rapidement sur GOURMI qui se retrouve étrangement en 1contre 1, sa puissance et son métier ont fait qu’il a gagné son duel avec le défenseur et s’en alla lober DOUKHA (2-1), le stade explose, la JSK implose, les changements réalisés par le coach français s’avéreront inutiles car c’est le MCA qui rajouta un 3e but par l’intermédiaire de KARAOUI auteur d’un exploit individuel ponctué d’une frappe magistrale en pleine lucarne (3-1), la messe est dite, le MOULOUDIA revient de loin et au final mérite sa victoire car un match de foot se joue en 90 minutes, contrairement à la JSK qui s’est contentée de faire une mi-temps, et qui a payé cash son manque d’ambition en jouant petit bras , elle laisse des plumes en se faisant déplumée par plus ambitieux qu’elle !
K. L.
LES JOUEURS : MCA :
CHAOUCHI ***** : Du très bon CHAOUCHI, très concentré sur son sujet, des arrêts décisifs en 1re mi-temps, une passe décisive pour GOURMI, en forme internationale.
HACHOUD *** : Il n’a apparemment pas digéré sa prestation décevante avec l’EN, il a fait un match très moyen, il n’a pas apporté offensivement, ses coups francs mal exécutés, décevant !
ZEGHDANE ** : Son retour à la compétition fut difficile, sa première mi-temps catastrophique, il a manqué de rythme, baladé sur son couloir, il a offert un cadeau à BOULAOUIDAT sur le 1er but, il s’est nettement repris en 2e période !
DEMMOU *** : Un match correct mais sans éclat !
BOUHENNA *** : Il a eu plus de difficulté que son compère de la défense centrale, il a été étourdi par la mobilité du duo KABYLE, il s’est montré à son avantage en seconde période !
AZZI ** : Complètement neutre en 1re mi-temps, ce qui a permis la domination KABYLE car en supériorité numérique dans l’entrejeu, placé trop bas, on aurait dit un 3e défenseur central, beaucoup mieux après la pause.
KARAOUI **** : Quand KARAOUI joue à ce niveau, le MCA se porte bien, c’est dommage que ce fut que sur une mi-temps ! Il a mis du temps à trouver ses repères avec un milieu de terrain inédit il est monté en puissance, il a ratissé beaucoup de ballons et mis de l’impact physique, il a fini fort, il s’est même permis le luxe d’inscrire un but d’anthologie !!!
DERRARDJA *** : Il avait la mission de mener le jeu, il n’a pas été à la hauteur, capable de fulgurances, mais manquant clairement de constance, peut mieux faire !
GOURMI **** : Très en jambe, il a débuté sur le couloir droit, il a tenté plusieurs fois mais fut trop esseulé, en deuxième mi-temps, il s’est libéré, il a marqué un but plein d’opportunisme, il a été un poison permanent, belle prestation !
MERZOUGUI *** : Sevré de ballons en 1re période, il s’est battu avec ses armes, du mieux avec SALAHEDDINE en soutien, il a le mérite de transformer le penalty, il sera meilleur dans un registre plus offensif !
AOUEDJ * : Le joueur le plus surcoté du championnat, neutre et sans aucune influence, sorti à la pause, remplacé par SALAHEDDINE : *** : Une entrée intéressante, il pèse sur les défenses, bon dos au but, il sera plus efficace si il prenait plus d’initiatives !
JSK :
DOUKHA ** : Décidément touché par sa déconvenue avec les Verts, il a pris 3 buts, dont deux qu’il aurait pu éviter, sa sortie hasardeuse face à GOURMI et son placement douteux sur le tir de KARAOUI, une semaine cauchemardesque !
ZITI *** : Il a bien débuté, il a apporté son concours sur le couloir droit, il a eu du mal physiquement, il a terminé sur les rotules, pas vraiment convaincant, dans la lignée de sa prestation avec l’EN !
MEDJKANE *** : Une première période correcte, il a bien tenu son couloir, il a tenté d’apporter offensivement, mais il manque de rythme, il a flanché en fin de match !
BERCHICHE *** : Il a fait un match costaud défensivement, mais sa relance reste un modèle à ne pas montrer aux jeunes joueurs !
RIAL *** : Le capitaine KABYLE a tiré sa partie dans l’ensemble même si avec son expérience il aurait pu mieux organiser sa défense sur le 2e but, il est moins incisif vu son âge, mais compense par son placement ; il a perdu de sa superbe dans l’exercice des coups francs.
RAIAH :**** : Il énormément couru, beaucoup d’abattage, techniquement facile, un jeu de transition intéressant, une bonne symétrie avec SEDDIKI, il a été décalé à droite, ce qui a laissé un gouffre dans l’entrejeu, match plein !
SEDDIKI **** : Bonne prestation, très complémentaire avec RAIAH, sa culture tactique est visible dans son placement, il gagnerait à aller plus vers l’avant et à participer à l’animation offensive !
YESLI *** : Dommage qu’il joue par à-coups, il n’est pas régulier dans l’effort, avec plus de constance, il sera encore plus fort, sa patte gauche est un pur régal, une valeur sûre !
BOUMECHRA ** : Le moins en vue des joueurs KABYLES, neutre et sans attrait !
DIAWARA **** : La bonne affaire, il est pesant sur les défenses, très mobile et alerte balle au pied, il a marqué un but en coupant la trajectoire du ballon, moins bien physiquement, il sombra petit à petit, avec plus de matchs, il engrangera de la confiance et sera un buteur redoutable !
BOULAOUIDAT **** : Excellent match pour ce joueur pétri de qualités techniques, son gabarit lui a permis de s’imposer dans ses duels, mais ce qui a fait la différence c’est son habilité technique, passeur décisif pour son compère de l’attaque, sa complicité avec DIAWARA peut valoir le duo d’attaque du championnat, à condition qu’il corrige ses défauts tactiques mais aussi son individualisme !
LES FAITS DU FOOT
LE MOT DE LA SEMAINE : Violence
Si les mots ailleurs ont un sens, chez nous les mots vont dans tous les sens, par définition la violence est «une force exercée par une personne ou un groupe de personnes pour soumettre, contraindre quelqu’un ou pour obtenir quelque chose». Dans le monde du football, la violence se manifeste par «un ensemble d’actes, d’attitudes d’hostilités, d’agressivités entre individus ou groupes» souvent alimenté par la violence du discours générale «excès de langage».
Chez nous la violence se manifeste par diverses formes, souvent brutale, violence de caractère irréversible, insurmontable, du souvent au désespoir, a la douleur, au choc, a la frustration.
Le combat contre la violence doit s’appuyer sur la compréhension du phénomène dans toutes ses dimensions, dans le cas contraire, toute forme de sanction, de restriction, souvent abusive est une forme de violence !
LE COIN DU POPULO !
-La FAF va mettre en vente un package (billet +lunette 3D) pour les prochains matchs de la bande à GOURCUFF !
-Le 5 juillet sera rebaptisé «le théâtres des cauchemars»
-La LFP pense à ne plus programmer des matchs de Ligue 1 au 5-Juillet de peur que les deux équipes perdent en même temps !
-BRAHIMI et SOUDANI ont décidé de passer leurs vacances ensemble !
-SLIMANI a appris la poésie PORTUGAISE !!
-NEGHIZ a apparemment mal interprété les consignes de GOURCUFF aux joueurs locaux !
-GHOULAM prépare une reconversion en HANDBALL !
-RAOURAOUA a promis de sévir et il l’a fait « GOURCUFF reste… ».
-GOURCUFF prépare une surprise aux TANZANIENS face à l’ALGERIE… il jouera en 4-4-2 !!
LA DECLARATION DE LA SEMAINE : Hervé Renard (entraîneur du LOSC).
«En France, on est des anciens colons. Quand on colonise un pays ou des pays, c’est qu’on est une race supérieure. C’est les petits esprits, ça, c’est les petits esprits.»
LE DILEMME DE LA SEMAINE :
Tous les clubs du monde bien structurés s’appuient sur des staffs étoffés, alors que nos clubs se contentent encore d’un staff réduit à l’entraîneur principal, l’entraîneur adjoint, le préparateur physique et l’entraîneur des gardiens !
Comment peut-on fonctionner de la sorte alors que les exigences du football moderne consistent à ne rien laisser au hasard, à réduire la marge d’erreur, à faire la différence en maîtrisant les détails !
Le dysfonctionnement dans la gestion de nos clubs fait qu’ils mettent beaucoup d’argent dans la masse salariale des joueurs et donnent des sommes mirobolantes aux entraîneurs principaux (salaire avec 3 ou 4 mois d’avance, double prime, prise en charge totale, etc.).
Le reste du staff reste à la merci de l’entraîneur en chef, sinon, c’est des salaires miséreux avec souvent beaucoup de retard, pas de primes de match, pas d’avantages !
Il est clair que la gestion d’un club professionnel exige une culture footballistique à jour, ce qui est loin d’être le cas des actuels dirigeants très amateurs !!
BON A SAVOIR !
L’éternel débat sur le rapport entre la nationalité d’un sélectionneur et le résultat de la sélection est quasiment avéré avec cette stat très révélatrice !
En effet sur les 4 grandes compétitions majeures du football, à savoir, la coupedu monde, l’EURO, la CAN et la COPA AMERICA, soit un cumul de 107 éditions, seulement 14 fois un sélectionneur étranger a réussi a remporté le trophée ! Ce qui représente 12% ! Mais tenez-vous bien, pour la Coupe du monde, qui restela compétition référence dans l’histoire du football, aucun sélectionneur étranger n’a mené sa sélection au sacre final en 20 éditions !! L’Euro qui reste la compétition la plus relevée a fait une fois exception à la règle avec OTTO REHAGEL, un Allemand qui a permis à la GRECE de devenir championne d’Europe en 2004 ! Ce qui représente en stat 1 fois sur 14 éditions, donc 7% !
La COPA AMERICA reste la plus ancienne compétition, créée en 1916, 4 sélectionneurs étrangers ont été sacré en 44 éditions, soit 9% !
La part du lion revient à la CAN qui, en 29 éditions, a vu 9 sélectionneurs étrangers vainqueurs, soit un total de 31% !
A la lecture de ces chiffres nous constatons clairement que l’apport d’un sélectionneur étranger est infime et ne permet que rarement de gagner des titres majeurs, A MEDITER !
LA CHRONIQUE DE LA SEMAINE :
Le classico et les plasticos !
«Il est plus facile de faire ce qu’on est, que d’imiter ce qu’on n’est pas.»
Louis XIV
Le terme «classico» est une francisation du mot espagnol «clàsico» qui veut dire «classique», traduit dans plusieurs langues afin de désigner les différents classiques : Superclàsico pour BOCA-RIVER, o clàssico pour PORTO-BENFICA, le classico pour OM-PSG, le klassiker pour BAYERN-DORTMUND, et pas mal d’autres.
Ces «classicos»restent attractifs, spectaculaires, intenses, imprévisibles et se jouent dans des ambiances festives et colorées, ce n’est que grâce à une sur-médiatisation qui transforme un simple match de foot en un évènement incontournable !
Mais le seul et vrai «El Clàsico» dans tous les sens du terme, et qui reste l’évènement majeur du football international, le plus suivi dans le monde par plus de 700 millions de personnes, est évidemment BARÇA-REAL ! Il est évident qu’avec 229 confrontations en match officiel et 751 buts marqués, ce classique reste la référence, le match que tous les amoureux de la balle ronde cochent sur leurs agendas de la saison footballistique, le spectacle à ne pas rater, le rendez-vous incontournable ! Accentué les dernières années par la mondialisation du football, via une machine médiatique impressionnante, notamment depuis l’avènement des réseaux sociaux !
Chez nous et comme chaque saison, le match MCA-JSK est présenté comme le «classico» du football algérien, mais depuis quelques saisons, il faut avouer que ce match a perdu toute sa saveur, ce « classico » a tendance à devenir le «plastico», tellement le spectacle offert est médiocre et souvent c’est la montagne qui accouche d’une souris, à qui la faute ?
Il faut rappeler que ce classique est né à la fin des années 70 (qui coïncide avec la fin de cycle MCA et le début de la domination de la JSK), il a pris de l’ampleur dans les années 80, les années d’or du football algérien, avec de fabuleux match (MCA-JSK 3-2 en coupe), du spectacle, des buts, de grands joueurs, stade archicomble, le tout dans un fair-play total et une ambiance bon enfant !
Dans les années 90, le déclin du MCA n’a pas empêché ce match de rester attractif avec quelques parties historiques (MCA-JSK 4-4) ou le (2-5 pour la JSK a BOLOGHINE) !
A partir des années 2000, cette empoignade se normalise, se banalise, les saisons se suivent et se ressemblent, une grosse attente, des commentaires, de l’encre, de la salive, puis plus rien, le néant, un niveau technique affligeant, une hostilité sans précèdent, des joueurs inconscient de la chance qu’ils ont de disputer ce genre de matches, des 0-0 à la pelle, de la suspicion concernant certains matchs (arrangements) !
Ce classique est tombé très bas par la faute principalement à la perte de l’identité de ces 2 clubs majeurs du football algérien, une instabilité au niveau des effectifs qui fait que les joueurs sont de passage et ne s’imprègnent pas des valeurs du club, de son identité encore moi de son histoire !
La rencontre de cette saison s’annonce prometteuse, mais comme chaque année, on sera déçus, on a l’avantage d’être prévenus !
«Les promesses n’engagent que ceux qui y croient»
L. K.
L’AFFICHE DE LA SEMAINE :
CRB-USMA : Une histoire de leadership !
Le derby algérois de cette saison s’annonce palpitant vu le début de saison prometteur des deux antagonistes !
L’USMA, heureux finaliste de la champion ‘s ligue africaine et actuel leader du championnat de Ligue 1, marche sur l’eau en ce moment, tout lui réussit ! Avec à sa tête un jeune entraîneur, qui a été recruté pour seconder un entraîneur de renom, mais au fil des matchs, les bons résultats aidant, HAMDI a été promu entraîneur en chef, les joueurs ont apparemment adhéré à sa méthode de travail et à son discours ! Pour ce match, il est vrai que l’affaire BELAILI a secoué la maison USMISTE, mais ça n’a pas empêché l’équipe de continuer sur sa lancée, sa dernière victoire face au MOB en match en retard (3-2) a prouvé encore une fois l’état d’esprit qui y règne actuellement.
Même si face au CRB, les Rouge et Noir seront très amoindris, les absences conjugués pour diverses raisons de KHOUALED, DERFELOU, BEDBOUDA, BELDJILLALI et d’autres joueurs qui restent incertains sera pénalisante, mais la richesse de l’effectif et la profondeur du banc fera que l’USMA présentera quand même une formation très compétitive ce qui nous donnera une équipe en 4-2-3-1 :
ZEMMAMOUCHE
MEFTAH CHAFAI MAZARI ABDELLAOUI
KOUDRI BENKHEMASSA
FERHAT BAITECHE ANDRIA
AOUDIA
De son côté le CRB, auréolé de sa bonne entame de championnat avec 12 points en 6 matchs, ce qui lui garantit un parcours de champion (moyenne anglaise 2 pts/match).
Ayant déjà disputé deux derbies algérois face au MCA et le NAHD (1nul et une victoire), le CHABAB de cette saison semble en mesure de jouer les premiers rôles, et ce match face à l’USMA reste un test grandeur nature afin de se jauger, de se situer par rapport à un prétendant direct au sacre final.
La stabilité au niveau du staff technique, le recrutement judicieux opéré, la bonne préparation physique effectuée, la sérénité au niveau administratif, le soutien indéfectible des supporteurs rouge et blanc, des ingrédients qui nous font croire que les BELOUIZDADIS sont sur la bonne voie, mais ça passe par un résultat positif, face à l’USMA et au stade du 5-Juillet, le tribunal rendra son verdict après le match, a part AOUDOU incertain, l’équipe type sera reconduite sans surprise, MICHEL adepte du 4-4-1-1 alignera probablement l’équipe suivante :
ASSELAH
BELAILI KHELILI CHERFAOUI DRAOUI
BOUGUEROUA NGOMO NIYATI YAHIA-CHERIF
BOUAZZA
NEKKACHE
CSC 
USMA 
OA 
ESS 
ASO 
ESM 
USB 
PAC 