Mécontent de la défaite concédée devant le MCA, Dominique Bijotat n’a pas été tendre avec sa défense. Il n’a cité aucun nom pour ne pas jeter X ou Y à la vindicte des supporters, mais il n’est pas du tout content de la prestation de ses défenseurs.

D’ailleurs, il le dira clairement au coup de sifflet final. «Notre défense a commis des erreurs de débutants. Dans ce genre de matches la moindre erreur se paye cash. On aurait pu éviter ses erreurs», s’est plaint le coach de la JSK à la fin de la rencontre avant de poursuivre : «La défense a subi le match, car on n’a pas de joueurs pour garder le ballon au milieu.»
«Ce clasico a montré nos limites»
Ayant toujours dit qu’il y a beaucoup de lacunes dans l’équipe, l’entraîneur Bijotat estime que la défaite face au MCA a mis à nu les faiblesses de son groupe. «Cette défaite a montré les limites de l’équipe. On a fait une belle première mi-temps, mais on a multiplié les erreurs en seconde période. On doit vite rectifier le tir pour tenter de remonter la pente.»
«Nos joueurs sont trop naïfs»
Vu que son équipe a montré deux visages différents face au MCA, le coach français n’a pas trouvé mieux pour expliquer la défaite que de dire que ses joueurs sont trop naïfs. «Mes joueurs sont trop naïfs. On menait 1 but à 0 et au retour des vestiaires on se fait rejoindre au score à cause de nos propres erreurs.»
«Mes joueurs sont revenus derrière d’une manière inexplicable»
Alors que tout le monde pensait que les équipiers de Seddiki se sont cantonnés en défense en deuxième mi-temps sur demande de leur entraîneur pour préserver leur avantage, Bijotat précise : «On est revenus derrière d’une manière inexplicable. On a subi le match et on a commis des erreurs de débutants.»
«Le penalty est sévère»
Même s’il a refusé de s’étaler sur le penalty accordé au MCA, l’entraîneur Bijotat pense que la sentence de l’arbitre était sévère. «Je ne veux pas critiquer les arbitres, mais je crois que le penalty est sévère», estime-t-il.
«L’expérience des Mouloudéens a fait la différence»
Transparents durant toute la première période, les Mouloudéens ont réussi à renverser la vapeur en profitant des erreurs de leurs adversaires. L’entraîneur Bijotat pense que l’expérience du MCA a fait la différence. «Le MCA a pu remporter les trois points grâce à l’expérience de ses joueurs. Ces derniers étaient menés au score, mais ils  ont cru en leurs chances jusqu’au bout.»
 «Je n’ai rien à dire sur Medjkane»
Auteur d’une prestation catastrophique, Medjkane a grillé sa dernière chance. L’entraîneur Bijotat n’a pas voulu s’exprimer sur la production de son arrière gauche, mais son silence prouve qu’il le tient pour l’un des responsables de la défaite. «Je n’ai rien à dire sur Medjkane. Je préfère parler du collectif que de parler d’une manière individuelle de mes joueurs.»
«Je n’ai pas fait jouer Malo, car il était fatigué»
Sur la non-titularisation de Malo, l’entraîneur de la JSK se dit qu’il est surpris que tous les journalistes lui posent la question sur les raisons qui l’ont poussé à ne pas faire jouer le défenseur burkinabé. «Lorsque je fais aligner Malo au poste d’arrière gauche, c’est tout le monde qui me demandait pourquoi je le faisais jouer  à ce poste. Aujourd’hui, vous me demandez pourquoi je ne l’ai pas fait jouer au poste d’arrière gauche. Il est revenu jeudi matin du Burkina Faso et il était fatigué. Je voulais aussi donner la chance à Medjkane», a-t-il expliqué.

 

« Je n’ai pas beaucoup de choix pour faire des changements»

Voulant savoir pourquoi il a tardé à faire des changements, alors que son équipe commençait à subir le match dès l’entame de la deuxième
mi-temps, Bijotat déclare : «Je n’ai pas beaucoup de choix pour faire
des changements. On dispose d’un effectif limité.»
«On doit vite rectifier le tir»
Invaincue lors des 4 dernières journées du championnat, la JSK a déçu tous ses supporters en concédant une défaite inattendue face au MCA. «On était sur une courbe ascendante, malheureusement on a été battus par le Doyen. On doit vite rectifier le tir à partir du match face à l’USMH, si on veut remonter la pente. On doit continuer à travailler pour combler nos lacunes.»
A.H