Ces derniers n’ont pu le joindre au téléphone que dans la journée d’hier. Quelles que soient les raisons du report de son retour, le défenseur burkinabé aurait dû aviser ses dirigeants, mais comme il sait qu’il ne risque rien, il n’a informé ses responsables de son retour qu’hier. Les dirigeants ne doivent pas passer l’éponge sur ce genre de comportements surtout que Malo n’est pas à sa première. Il n’est pas le seul à se comporter comme un nabab puisque la JSK qui a touché le fond ces dernières années se voit ternir son image par des joueurs inconnus au bataillon. Au lieu de remercier ses dirigeants qui lui ont accordé une faveur pour rendre visite à sa famille, le défenseur burkinabé trouve le moyen de rater une semaine de préparation. Même si le staff technique ne dispose pas d’un arrière gauche de métier, il ne devrait pas compter sur un joueur qui est resté plus de 10 jours sans entraînement.
Anormal
Profitant des 4 jours de repos accordés par l’entraîneur Bijotat au groupe à l’issue de la rencontre face à l’USMB, Malo est rentré chez lui au Burkina Faso tout en promettant à ses responsables de réintégrer le groupe le lendemain de la reprise des entraînements qui a eu lieu mercredi dernier. Non seulement il a retardé son retour, mais il n’a pas donné signe de vie jusqu’à ce que Malik Azlef l’appelle au téléphone dans la journée d’hier. En tout, il bénéficiera de plus de 10 jours de repos, alors qu’il est appelé à fournir plus d’efforts durant cette mini-trêve. Si les dirigeants s’étaient montrés fermes avec lui et Diawara ainsi qu’avec tous les éléments qui séchaient les séances pour un oui ou pour un non, Malo n’aurait pas agi ainsi. Même s’il était confronté à des problèmes familiaux, il aurait appelé ses dirigeants pour les informer du report de son retour. Il va sans nul doute expliquer son absence par des raisons familiales, mais d’après une source digne de foi, Malo n’aurait pas apprécié que la direction lui refuse une avance sur salaire avant son départ au Burkina Faso. L’entraîneur Dominique Bijotat est très remonté contre lui mais, il faut le reconnaître, que même la direction est responsable. Les dirigeants n’auraient pas dû autoriser leur joueur à se rendre au Burkina Faso, alors qu’il n’est même pas convoqué en équipe nationale de son pays. Le hic est qu’ils étaient confrontés au même problème avec Diawara, mais ils n’ont pas tiré de leçon de cette mésaventure.
N. Boumali
Le préparateur physique absent hier
Une absence et des interrogations
Mourad Ikiouane, le préparateur physique, a brillé hier par son absence à la séance de la matinée et de celle de l’après-midi. Son absence n’est pas passée inaperçue vu que celui-ci a toujours fait preuve de sérieux et d’abnégation dans le travail depuis qu’il a rejoint la JSK. Nos tentatives de le joindre hier au téléphone pour connaître les raisons de son absence sont restées vaines.
Grande perte
On ne sait pas encore si le préparateur physique réintégrera son poste ou pas, mais s’il se retire ce sera une grande perte pour la JSK. Les joueurs affirment à l’unanimité qu’Ikiouane maîtrise parfaitement son sujet et que c’est quelqu’un de très compétent. Malheureusement à la JSK, les compétences sont marginalisées et ceux qui ne font rien sont bien rémunérés. La preuve, au lieu d’appeler le préparateur physique pour tenter de trouver un accord avec lui, les dirigeants font comme si de rien n’était. Leur seul souci est de faire des économies. Ainsi, après le départ de l’entraîneur adjoint Lamine Kabir, c’est le préparateur physique qui risque de lui emboîter le pas. L’entraîneur Dominique Bijotat se retrouvera tout seul à la barre technique, alors que les dirigeants ambitionnent toujours de jouer les premiers rôles.
N. Boumali